Silvina Ocampo, il y a bien longtemps que nous ne la retrouvons pas ici.
Et sa traductrice de choix, Silvia Baron Supervielle.
Décembre gris et pluvieux, moment où les plages offrent des images, des sensations uniques d'infinis confus, brillants et perturbés à la fois où je me sens si bien.
Merci Kwarkito pour cette belle photo.
Sur le sable
Je
voudrais pénétrer dans les profonds reflets,
pénétrer dans
la lumière de ces grands miroirs
que la mer forme dans les
sables de ses rivages,
et de leurs profondeurs horizontales,
loin,
mourir, vivre à peine.
Traduction de Silvia Baron Supervielle.
Sobre la arena
Quisiera
penetrar en los hondos reflejos,
penetrar en la luz de esos
grandes espejos
que forma en sus orillas el mar en las arenas
y
en sus profundidades horizontales, lejos,
morir, vivir apenas.
Il y a tant de mystères dans le miroir des sables
RépondreSupprimerMystères écrits en filigrane par le vent et l'océan
Merci pour ce joli commentaire Marie.
SupprimerCoucou. La mer est toujours fascinante. Quand elle est démontée, elle fait peur, on la tient à distance mais on ne peut s'empêcher de l'admirer. Quand elle est plus calme, on ressent l'envie irrésistible de plonger et d'aller voir de plus près ces couleurs chatoyantes. Bon, j'admets, en décembre, c'est plus compliqué. :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerHola Dédé, les couleurs de la mer, dans les tons bleu-vert ou nuances de gris sont fascinantes, oui. En ce moment il a tellement plu que les plages sont brillantes de reflets.
Supprimerun beso
Le poème et la photo s'accordent avec bonheur. Beauté de ces espaces et de ses reflets, Supervielle est décidément un grand poète.On voudrait retenir à jamais certains paysages ou villes. Voir Naples et mourir! disent les Italiens.
RépondreSupprimerBonne soirée Colo.
PS : Prochaine publication, demain.
Bonjour Antoine, ne mourons pas si vite quand même, non? :-))
SupprimerAlors une petite confusion entre le poète Jules Supervielle et Silvia Baron Supervielle, Jules était le cousin de de sa grand-mère. Silvia, poète et grande traductrice, par exemple de Yourcenar en espagnol et ici de Silvina Ocampo, poétesse argentine.
Je me réjouis de lire ton billet, bonne journée!
Décidément, j'aime vraiment beaucoup cette poétesse que tu m'as fait découvrir.
RépondreSupprimerChouette alors!
Supprimerjoliment dit! et belle photo!
RépondreSupprimerUne grande poète Silvina Ocampo, et Kwarkito fait de superbes photos, oui!
SupprimerRêverie et abandon, horizon et infini, sables mouvants. Troublant et beau.
RépondreSupprimerSuperbe, merci de nous redonner les deux, Silvina et Silvia, chère Colo !
Avec plaisir K, il y a des poèmes dans lesquels "on se sent bien" si j'ose dire...et j'ose:-))
SupprimerMerci chère Colo pour ton magnifique billet. Magnifique harmonie entre la photo et le poème. C'est très beau.
RépondreSupprimerGros bisous Colo et agréable journée.
Tu le sais Denise, parfois mots et images s'allient avec bonheur, parfois moins aussi:-)) Bonne journée, un beso
SupprimerSuperbe photo en correspondance parfaite - le dernier vers est troublant, l'écume du temps ?
RépondreSupprimercome une vague qui s'étale et disparaît doucement...
Supprimerune belle alliance entre le poème et la photo
RépondreSupprimerMerci Dominique, la mer grise et nuageuse est bien plus intéressante que le plat bleu de l'été ici...
SupprimerJe te souhaite une bonne soirée et te remercie de tes commentaires, bisous
RépondreSupprimerUn beso Val.
SupprimerUne sublime harmonie, poète et photographe se rejoignent merveilleusement... Bises ensoleillées dame Colo. brigitte
RépondreSupprimerBonjour Brigitte, el amigo Kwarkito à qui j'avais envoyé le poème en demandant "as-tu une photo pour l’illustrer" a fait des merveilles! Bonne semaine, une beso
SupprimerOui, la mer c'est la vie et comme elle nous manque quand on se retrouve loin d'elle ! Même en hiver ! Mourir, non, le plus loin possible, vivre à peine ce serait dommage ? Tant que la mer est là !
RépondreSupprimerBonne fin d'année Enitram !
SupprimerPasse une bonne journée, gros bisous
RépondreSupprimerMerci Val, grand soleil ici!
SupprimerCe poème me parle d'autant plus que toute mon enfance au bord de la mer me rend nostalgique de cette présence mystique
RépondreSupprimerJe comprends bien, les flaques et reflets, puis l'horizon...merci de ta visite Zoë
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