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11 déc. 2018

Dans les livres / En los libros

image trouvée sur la Toile, auteur?
Un autre poème de Cristina Peri Rossi; dans son style concis, une réflexion sur le réel et la littérature.

Dédicace

La litrature nous a séparés:
tout ce que j’ai su de toi
je l’ai appris dans les livres
et à ce qui manquait,
j’ai mis des mots.
(Trad:Colo)



Dedicatoria
La literatura nos separó:
todo lo que supe de ti
lo aprendí en los libros
y a lo que faltaba,
yo le puse palabras.

"Evohé" 1971


36 commentaires:

  1. Opdracht
    De letterkunde scheidde ons:
    al wat ik wist over jou
    leerde ik in de boeken
    en op wat ik miste
    plaatste ik woorden

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  2. Moi qui aime les formes brèves et concises, je suis servi. J'aime cet humour élégant "qui en dit long sans vraiment le dire" comme dirait Julio :-)

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  3. "à ce qui manquait,
    j’ai mis des mots. "

    J'aime beaucoup cette réflexion poétique

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  4. j'aime beaucoup découvrir ces poèmes que tu nous traduis, merci beaucoup

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    1. Que c'est encourageant! Merci et bonne journée Niki

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  5. Une relation plus rêvée que vécue .. C'est beau mais un peu triste non ?

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    1. Je trouve aussi Aifelle, et la tentation d'idéaliser est si présente aussi.
      D'autre part, rêver est plaisant...
      Bonne journée, la France en deuil, nous tous aussi.

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  6. Des vers que je lis et relis : une séparation et pourtant un lien fort qui persiste.
    Bonne journée, Colo. Jolie lectrice !

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  7. Peu de mots pour dire beaucoup. Les mots bien choisis

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  8. Une belle concision certes mais un sentiment d'inachèvement aussi.
    On pourrait imaginer que la séparation n'a pas duré.

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    1. Les relations basées uniquement sur des mots peuvent-elles être autre chose qu'incomplètes?
      Bonne fin de semaine señor K.

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  9. Des mots on retourne aux mots, un éternel recommencement...
    Comme dans un rêve !
    Mais la vie est bien là et vaut d'être vécue !

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  10. Là, j'atteins mes limites Colo... J'en suis confuse ! Bonne soirée !

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    1. Oh ce n'est pas une question de limites chère Annie, certains poèmes ne nous disent rien, c'est tout:-)
      Le prochain sera fort différent, tu verras.
      Bonne soirée à toi aussi.

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  11. Mettre des mots sur ce qui manquait. Que c'est beau. Merci pour cette découverte.

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  12. Bonsoir Colo, que la littérature puisse séparer des personnes, c'est triste mais le poème est beau. Bonne soirée.

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  13. J'admire la concision du texte tout est dit à ce récit qui évoque l'incommunication, le manque de partage. Il en ressort comme une relation déséquilibrée. La littérature est comme une intercession pour arriver à connaître l'être qui ne se découvre pas. Et à ce qu'il manquait elle a ajouté des mots. Comme quoi la précision du mot est l'antidote de l'angoisse voir de la violence. Le mot et la connaissance sont la noblesse de l'homo sapiens.

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    1. Tout à fait Sergio, merci!
      Très occupée pour le moment, je passerai chez toi bientôt.

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  14. Très beau poème. Ce n'est pas traduit! C'est écrit (en français). C'est toi qui l'a écrit. A qui écris tu ?

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    1. Oh non, cher An, je n'écris pas de poèmes, moi, hélas.
      Parfois j'arrive à bien traduire, parfois moins bien, c'est comme ça!
      Merci, bonne journée.

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  15. Que ne peuvent dire les mots, que cachent-ils et surtout que disent-ils qui n'est pas le réel ?
    Les ambiguïtés du réel ne sont pas rendues par le langage, mais certaines de celui-ci n'ont pas de réalité.
    La représentation en littérature : que de pages théoriques !
    J'espère que vous allez (réellement) bien Colette ? Une bonne semaine.

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    1. Vous dites bien les ambiguïtés et difficultés de passer de l'un à l'autre, merci.
      Sinon je vais parfaitement bien en ce moment, et ce depuis 2 ans, merci de votre sollicitude Christian.
      J'espère qu'Annie et vous êtes en forme aussi maintenant. Amicalement.

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  16. J'ai du mal avec ce poème, chère Colo, non par sa concision que j'aime mais par toute l'ambiguité que j'y sens. Il m'échappe.
    La lectrice est belle.

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    1. Je comprends parfaitement, c'est ce genre de poème ouvert et très fermé à la fois aux interprétations.

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