Un paseo alrededor de mi casa, hierbas y flores “al natural” y sobretodo el descubrimiento de orquídeas-abeja salvajes.
“Nous sommes des architectes de la pensée. Nous vivons dans de grandes transes. Et nous sommes souvent devenus animal. Nous avons déjà parlé aux brins d’herbe et aux grands arbres. Nous sommes dans l’éclosion du printemps. Nous suivons le rythme des saisons. Nous savons reprendre des forces. Et nous savons répandre notre énergie. Nous sommes dans la palpitation des corps et des choses. »
(Extrait de La Vie de Fabrice Caravaca découvert grâce à Dominique)
(cliquez pour agrandir les photos)
« Somos arquitectos del pensamiento. Vivimos en grande trances. Y a menudo nos hemos vuelto animales. Ya hemos hablado a las briznas de hierba y a los árboles grandes. Estamos en la eclosión de la primavera. Seguimos el ritmo de las estaciones. Sabemos recobrar fuerzas. Y sabemos difundir nuestra energía. Estamos en la palpitación de los cuerpos y de las cosas.” (Extracto de La Vie de Fabrice Caravaca. Trad. Colo)
Música
En la selva se oye la música de la barca subiendo
por el río.
A una orquídea le da por gritar de placer.
Muchos árboles están furiosos. No duermen bien
sus hojas,
sacuden con rabia las raíces y le gritan a la barca
de la música.
A mi madre la Anaconda no le importa.
Ella vive muy ocupada dándole vueltas a la tierra,
cargando en su barriga los árboles, los animales y
la gente.
Poema de Juan Carlos Galeano encontrado aquí.
Musique J.C. Galeano
Dans la jungle on entend la musique de la barque qui remonte
le fleuve.
Une orchidée se met à crier de plaisir.
Beaucoup d’arbres sont furieux. Leurs feuilles
ne dorment pas bien,
elles secouent les racines avec rage et engueulent la barque
de la musique.
Ma mère l’Anaconda ne s’en fait pas.
Elle vit fort occupée à faire des tours de la terre
et charge dans son ventre les arbres, les animaux et
les gens.
(Trad : Colo)
Juan Carlos Galeano (Caquetá, Colombia, 1958). Poeta, traductor y profesor universitario. Miembro fundador de la revista de poesía Ulrika. Ha publicado: Baraja inicial (Poesía, 1986), El pollo sin cabeza de Charles Simic (traducción, 1999), Los muertos y los vivos de Sharon Olds (traducción, 2001), Polen y escopetas (ensayo, 1997) y Amazonia (poesía, 2003).
Orchidées et fleurs sauvages crient pour être entendues des promeneurs, pour que leurs couleurs éclatent sous le regard, pour que le vent répande leur parfum. Ce sont les étoiles de la terre.
RépondreSupprimer**Tania, joli, joli!
RépondreSupprimerDis-moi,les fleurs étoiles de la dernière photo, tu connais leur nom? Elles se ferment le soir....
J'ai beau chercher, nada.
Bonne journée, besos.
Plaisir de l'orchidée bonheur des yeux. Belle promenade matinale dans ton monde merveilleux, avec la découverte superbe de Juan Carlos Galeano.
RépondreSupprimerTout cela mérite une bise.
(Le lien vers A sauts et à Gambades ne marche pas)
***Armando, merci pour ce beso matinal.
RépondreSupprimer(Le lien est arrangé), ce petit livre est une merveille, vraiment.
Sinon j'aime beaucoup les poèmes-contes, un peu fables parfois, si imagés, vivants.
Otro besito para tí.
oui, nous sommes animal, herbe, arbre, énergie, énergie vitale ... ( j'aime l'usage du "nous"). Caravaca dit :" c'est de lumière tout le long du jour dont nous avons besoin" alors donnons-nous notre lumière, c'est le plus beau cadeau que nous puissions nous faire
RépondreSupprimerbonne journée lumineuse chère Colo, je t'embrasse.
**Sable, merci pour toute cette clarté! Tu sais qu'en Méditerranée la lumière est unique et ce matin le ciel est laiteux, un jaune pâle se glisse entre les branches du palmier devant ma fenêtre.
RépondreSupprimerQue ton ciel te soit clément et t'inspire pour la journée! Et hop, voilà l'énergie.
Je t'embrasse aussi.
les dernières se referment le soir par crainte d'être confondues avec des étoiles et d'égarer involontairement des promeneurs-navigateurs et/ou des lecteurs de Leonardo d. Vinci ("si tu veux que ton sillon soit droit, suis une étoile")...
RépondreSupprimer**JEA, s'égarer à cause d'une fleur et se retrouver un dimanche, à un millier de km, à écouter cantos de amor y desamor.
RépondreSupprimerBonne fin de journée, en musique?
@ Colo
RépondreSupprimeraprès cette page, gare à la ruée vers l'or-chidée...
Existe t-il des abeilles-orchidées ? parce qu'après tout ...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les poètes en langue espagnole quand tu es là pour traduire
je vais suivre le rythme des saisons et me laisser doucement palpiter...
Quel surprenant poème !
RépondreSupprimerLa fleur en étoile que tu cherches est un salsifis de la variété tragopogon porrifolius. Une fleur bien méditerranéenne et même complètement majorquine !
**JEA, muy bien, nous formerons un or-chestre.
RépondreSupprimer**Dominique: palpitons...Je découvre peu à peu tant de poètes centre et sud américains avec un énorme plaisir. Très proches de la nature en général, avec une touche de magie parfois qui me rappelle "cent ans de solitude", beaucoup de douceur souvent...je poursuis mes "études" poétiques.
**Euterpe, un énorme merci, une fleur endémique alors! Elle est bien protégée chez moi. Quant au poème, comme je le dis à Dominique, je découvre, enchantée, un "nouvel" univers.
On se retrouve "chez toi"....bonne fin de semaine et encore merci.
Connais-tu quelqu'un qui se lasse des fleurs ?
RépondreSupprimerMerci pour ces jolis mots et images.
**MH, j'aurais bien aimé qu'il y ait des scarabées ou des bourdons traînant par là ce mardi matin. Ce sera pour un autre jour.
RépondreSupprimerBon weekend, besos.
Merci, Euterpe, pour l'identification de ce joli salsifis. Je n'avais aucune idée de ce que c'était.
RépondreSupprimerBonne soirée, Colo.
jolie promenade... comme toujours chez toi. J'ai bien envie de lire le livre de Fabrice Caravaca dont j'ai lu la présentation chez Dominique. Merci pour ces découvertes.
RépondreSupprimerOh Colo, pourquoi les feuilles des arbres s'agitent-elles? Moi je crois que la musique de la barque me bercerait des heures durant, langoureusement...
RépondreSupprimer**Tania, c'est une vraie surprise ces salsifis...légume inconnu ici!
RépondreSupprimer**Miss K, ce livre, un tout petit peu déroutant au début à cause peut-être de ce "nous", devient tout de suite envoûtant, pas moyen de s'en détacher, tu verras! Un beso.
**Delphine, un lecteur m'a dit que ce poème avait des sources chamanistes...je suis pas spécialiste, mais c'est intéressant.
Ces feuilles en colère...leur bruissement ne s'entend plus à cause de la musique? Qui sait...
Magnifique ce poème, l'univers entier parle, crie, respire...
RépondreSupprimerJe suis séduite, merci pour le partage :-)
**Partager nos séductions, un vrai plaisir Marcelle.
RépondreSupprimerRafraîchissante promenade au pays des orchidées. Il en existe d'infinis variétés toutes plus belles les unes que les autres.
RépondreSupprimer**Bienvenue Danièle, oui, vous avez raison, des recherches s'imposent car j'ignore s'il y a d'autres variétés sauvages sur mon île. J'imagine que sur la vôtre il y en existe aussi.
RépondreSupprimersuperbe ce poème, un appel de la nature et des sens !
RépondreSupprimer***Lautreje, il fait du bien "partout", c'est vrai!
RépondreSupprimerIl esiste des orchidées aussi ici. Je vais essayer de les repérer lors de ma prochaine balade à pied.
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