Le 13 août, soir de l’inauguration, il y avait trop de monde – déjà rien que leurs familles... m’a soufflé mon compagnon -, pour bien voir. Nous avons donc regardé, salué, parlé un moment avec l’un ou l’autre des exposants. Mais une seconde visite vendredi dernier a été des plus intéressantes.
Aujourd’hui je ne vous parlerai que de deux artistes liés par le thème de l’Arbre : Lluís López, et Sandra Lehnis.
Diez y nueve artistas mallorquines de nacimiento o de adopción han sido reunidos para una exposición en el jardín y dos salas de un restaurante, cerca de Santa Eugenia, en medio del campo. (Video de presentación aquí)
El 13 de agosto, día de la inauguración, había demasiada gente – ya sólo con sus familias…me susurró mi compañero – para bien ver. Entonces miramos, saludamos, charlamos con el uno y el otro de los exponentes. Pero una segunda visita el viernes pasado fue de lo más interesante.
Hoy sólo os hablaré de dos artistas reunidos alrededor del tema del Árbol: Lluís López y Sandra Lehnis.
Hechas de una sola pieza, las esculturas de madera de olivo de L. López, uno se las llevaría a escondidas si su tamaño lo permitiera. El artista parece desnudar el tronco para encontrar allí una forma, un alma, para volverle aéreo en unas partes, hacerle bailar en otras. Mis fotos no son muy buenas, pero visitad su website aquí.
La démarche de Sandra Lehnis (son website), Suissesse installée depuis quatre ans sur l’île et avec qui j’ai agréablement bavardé lors de cette deuxième visite, est vraiment originale. Ce qui l’intéresse c’est l’espace entre les arbres; quelque chose de mystérieux s’y passe me dit-elle.
Animus Mundi est le titre d’un ensemble de peintures. « Le rythme des champs infinis d’amandiers et d’oliviers à Majorque compose Animus Mundi ».
« L’espace entre le sol et la couronne des arbres a éveillé mon intérêt. C’est l’endroit où se passe l’invisible et mon objectif est de le rendre visible.
Le rythme et l’emplacement de chaque arbre –représentés par des cercles et des troncs- sont la porte d’entrée de ce sujet".
El planteamiento de Sandra Lehnis, Suiza instalada en la isla desde hace cuatro años y con quien charlé agradablemente en esta segunda visita, es realmente original. Lo que le interesa es el espacio entre los árboles; algo misterioso ocurre allí, me dijo.
Animus Mundi es el título de un conjunto de pinturas.”El ritmo infinito de los campos de almendros y olivos en Mallorca compone Animus Mundi”.
“El espacio entre el suelo y la copa de los árboles despertó mi interés. Es el lugar donde ocurre lo invisible y mi objetivo es volverle visible. El ritmo y el emplazamiento de cada árbol- representados por círculos y troncos- son la puerta de entrada de ese tema”.
L’idée de mystères, d’ondes invisibles circulant entre les arbres est fort séduisante, isn’it ?
La idea de misterios, de ondas invisibles circulando entre los árboles es muy seductora, ¿no?
PS: Gracias Sandra por toda la información y el permiso de reproducción.
Je te dis que c'est oui. It is, mais "isn'it", c'est un emplacement d'un mot sur un autre, isn't it ? :) Mais en tout cas j'adore cette invention ! :))) Merci.
RépondreSupprimerLe tableau que j'adore est le premier de Sandra Lehnis. Un monde animé des arbres, formidable.
A bientôt.
Ces ondes invisibles dont tu parles proviennent de la présence des arbres. Je la sens très souvent. Le jour, on ne se sent jamais seul, on se sent accompagné. La nuit, on tremble un peu, comme si les présences bougeaient dans le noir. Une artiste bien originale. Merci.
RépondreSupprimerRen, oh, oui, tu as raison....hihhi. Ce que j'ai écrit est bien difficile à prononcer! Je vais le laisser sinon ton com. perd tout son charme, merci!
RépondreSupprimer-Damien, en élaborant ce texte je me suis demandé si ces "ondes" avaient quelque chose en commun avec ce que peut ressentir un enfant (pour la taille) dans une réunion d'adultes...mais c'est une idée saugrenue, je sais!!! Bonne journée.
RépondreSupprimerCe travail sur le mystère des arbres m'intrigue.
RépondreSupprimerEn effet, il s'en dégage des ondes plutôt bienveillantes et protectrices... et pour raccrocher à ton idée saugrenue : pour un enfant, ce serait une réunion plutôt sympathique ;-)
Etonnantes, les formes trouvées dans le bois d''olivier par López, où le poli joue avec la lumière. Ce qui se passe ou passe entre les arbres est une belle question sur l'âme du monde, et je suis sensible aussi aux rythmes visuels de Sandra Lehnis. Merci, Colo.
RépondreSupprimerOn a envie de caresser ces sculptures pour se les approprier, la douceur et la force du bois matériaux quasi vivant
RépondreSupprimerj'aime aussi beaucoup ce premier tableau, décalé.
J'ai un peu l'impression d'être chez toi en ce moment car je lis un livre sur la méditerranée où il est souvent question de Majorque
-MH, je me demandais si le sujet t'intéresserait, je le sais maintenant.
RépondreSupprimerJe te ferai suivre des nouvelles de cette jeune femme, ok? Un beso.
-Tania, Dominique: le sculpteur insistait, car c'est pas évident, que tout était fait d'une seule pièce. Le bois poli, si doux au toucher, tout le monde caressait avec délice les formes variées.
Dominique c'est gai de penser que tu es là, si près de moi!
Tania, l'âme des arbres, jeux de lumières aussi. Pourquoi pas un arbre chez toi?
Autant l'un que l'autre: la sensualité du bois et l'âme et la rêverie des arbres: ils se complètent si bien. Je viendrais bien en voiture ou avec une grue pour avoir les "tout d'une pièce" chez moi! Il a raison d'insister: cela fait toute la différence entre la qualité du bois et aussi le talent de l'artiste! Magnifique billet comme d'hab!
RépondreSupprimer-Delphine, une petite camionnette suffirait tu sais! Elles feraient bon ménage avec ton lièvre je crois...Un beso, bon weekend ensoleillé.
RépondreSupprimerlors d'un stage de Taï-chi, une intervenante m'a dit, un jour :" les arbres communiquent entre eux"...ça m'a plu... Sandra Lehnis a su merveilleusement traduire ce langage en couleurs.
RépondreSupprimerBonne journée, à l'ombre des arbres, et tends l'oreille! je t'embrasse.
-Sable, aujourd'hui il fait chaud, 30º, mais un souffle léger décoiffe les palmiers; je suis à l'écoute...tant de secrets. Bonne journée à toi aussi. Amitiés.
RépondreSupprimerComme je sens la présence des esprits - pas toujours, non pas toujours, mais quand je la sens, c'est électrisant - je suis très attirée par ce "vide" entre le sol et la cime des arbres, et ce travail étonnnant.
RépondreSupprimerTrès intéressant, vraiment! Merci de partager
_Edmée, merci, je suis sûre que Sandra sera, comme moi, ravie de tes mots. Je me doutais bien que l'amoureuse de la nature que tu es serait sensible au langage des arbres, au sens du "vide" entre eux. Bonne semaine.
RépondreSupprimerBusca un bolso lo suficientemente grande y métela dentro... después coge un vión y vente a verme!!! En casa quedaría fenomenal!
RépondreSupprimerMil besos!
Dani
Dani, cariño, si no me dices cual de las dos...¿cómo elegir el bolso adecuado?
RépondreSupprimerSí que quedarían bien en tu casa, siempre que Lilo no las arañe.
Un beso enorme.
En este caso no me pondré difícil... cualquiera de las dos me viene fenomenal!
RépondreSupprimerjajajajajaja
Muchos besos!
Je suis vraiment ravie d'être "arrivée" sur ton blog! Voilà une découverte formidable: cette artiste suisse que je ne connaissais pas. Quel beau travail. J'aime j'aime j'aime.
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