MER
DU SUD
Jacinta
Lanusse
Est-ce furie ou passion
qui
la poussent à foncer
jusqu'à
se fracasser?
Bon sens ou délire
à
grandir et s'effondrer?
Quel
fantôme fuit-elle,
à
quel mirage pense-t-elle
qui
l'oblige à se dissoudre,
en
écume
dans
les pores du sable?
(Trad: Colo)
MAR
DEL SUR
(La fanfarria salvaje, Botella al Mar)
Jacinta Lanusse
¿Furia o pasión
lo mueven a arremeter
hasta estrellarse?
¿Sensatez o delirio
a crecer y desmoronarse?
¿De qué fantasma huye,
a qué espejismo acude
que lo obliga a disolverse,
sólo espuma
en los poros de la arena?
Jacinta
Lanusse nació en Buenos Aires, ciudad en la que reside. Es
cantante lírica profesional y pertenece al Coro Estable del
Teatro Colón. Su temprana inclinación por las letras la llevó
a realizar estudios en la Facultad de Filosofía y Letras de la UBA,
además de estudios de francés e inglés.
En la
actualidad desarrolla sus dos vocaciones: el canto y la poesía.
Fantástico poema sobre el mar. Me lo quedo ;-)
RépondreSupprimer¡Todo tuyo Pedro!
SupprimerPoco viento, mucho sol hoy parece...
Très joli poème qui me rappelle une chanson de Léo Ferré : "La mémoire et la mer"
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=aDHu3r2VLv0
Et comme je suis un rural , ce que j'aime le plus dans cette mer ce sont ses "moutons".
Aujourd'hui c'est grand soleil et je m'en vais de ce pas visiter les marchés aux "puces" (de mer peut-être?)
Très beau Dimanche je l'espère pour vous aussi Colo.
Inoubliable, incontournable chanson de Ferré, merci!
SupprimerOui, il fait enfin, et comme chez vous, superbe ce matin.
Je me souviens bien que vous partiez à la chasse de vieux outils...pour tondre vos moutons?
Excellente journée Gérard!
original :-)
RépondreSupprimerce ne sont pas ces questions-là que je me pose en regardant la mer, qu'elle soit en furie ou non ;-)
je suppose que chacun y met ses propres états d'âme, comme Apollinaire sur le pont Mirabeau où coule la Seine...
Nos vagues se sont croisées, je viens de trébucher chez toi!
SupprimerLa Seine est nettement moins houleuse que l'Océan, plus propice à la mélancolie je suppose...
Belle journée à toi.
Très beau poème, mais voilà que grâce à Gérard j'ai maintenant la chanson de Ferré dans la tête ! je ne vais pas m'en plaindre. Bon dimanche Colo, soleil pour tout le monde :-))
RépondreSupprimerAh ce cher Gérard, il a l'air de nous mettre des notes en tête, Aifelle!
SupprimerBelle journée à toi.
Ah, quand la mer bergère m'appelle ! Sublime chanson !!
SupprimerEn effet, la mer n'est pas très bergère mais elle l'est de sa mémoire;-) parfois elle "fonce jusqu'à se fracasser et se dissout en écume dans les pores du sable"... comme c'est bien dit, merci Colo pour cette petite merveille.
(ta photo du petit coin est un vrai navire)
Parfois, sur les plages luisantes des dernières vagues, un mirage...
SupprimerMerci MH, belle journée.
Quel bel endroit pour nourrir sa passion !
RépondreSupprimerBeau dimanche en fou-rire ! dear Colo !
Rire au soleil, ça fait du bien!
SupprimerUn beso Veronica.
Eternelles questions...
RépondreSupprimerLes formuler, s'enrouler en elles...
Supprimer(mer et terre....déjà plein de fleurs sur les plantes de tomate ici)
♫ La mer qu'on voit danser ♫
RépondreSupprimerOh, joli! Je me demande bien comment tu arrives à mettre ces notes...
SupprimerDanser, parfois, oui!
Je pense à la merveilleuse chanson de Jean Ferrat : " raconte-moi la mer "
RépondreSupprimerLa mer inspire les poètes, les chanteurs, les peintres...et dame Sable!
SupprimerBesos!
À grandir et s'effondrer, pareille aux hommes, à Sisyphe, la mer est-elle absurde ou la vie même ?
RépondreSupprimerC'est bien la question philosophique qu'on se pose à lire ce poème Christw: à quoi sert tout ça? Mais la force, la beauté...
SupprimerBonne journée à vous.
"Près de la mer, sur un de ces rivages
RépondreSupprimerOù chaque année, avec les doux zéphyrs,
On voit passer les abeilles volages
Qui, bien souvent, n’apportent que soupirs,
Nul ne pouvait résister à leurs charmes,
Nul ne pouvait braver ces yeux vainqueurs
Qui font couler partout beaucoup de larmes
Et qui partout prennent beaucoup de coeurs...."
Maupassant
Bonne journée
Merci Aloïs, un bien bel extrait!
RépondreSupprimerbelle journée à toi aussi.
Beau poème, et j'apprécie cette vue : on ne se lasse pas de regarder la mer, ses couleurs changeantes et ses changements de rythme au gré du vent ou de la lune, les silhouettes lointaines à l'horizon...
RépondreSupprimerAu risque de casser l'ambiance, "les pores du sable" me rappellent une émission récente sur Arte. J'ignorais l'exploitation effrénée du sable qui met les plages et les écosystèmes marins dans la catégorie des "espèces en voie de disparition" - tu l'as vue ? (Rediffusion le 24 juin : http://videos.arte.tv/fr/videos/le-sable-enquete-sur-une-disparition--7515454.html )
Oui je l'ai vue, stupéfaite! J'ignorais moi aussi l'existence de ces mafia ainsi que l’origine de la disparition de certaines plages....effarant. Nous en avons parlé pendant deux jours ici.
SupprimerContente de te retrouver! besos.
La mer est source inépuisable d'inspiration,de fascination et aussi d'interrogation.
RépondreSupprimerLa mer est aussi une fenêtre ouverte sur le rêve et l'aventure.
Tu as raison Serge, elle est omniprésente dans l'imaginaire et l'art.
SupprimerBelle journée à toi, soleil ici.
J'aime bien le mot "estrellarse" comme un verre qui se répand en une multitude de petits éclats. J'imagine les sonorités d'une lecture en espagnol, les sons qui claquent, la voix rauque...
RépondreSupprimerUn joli mot en effet, mais moi il me fait penser à une pluie d'étoiles... même si " el verbo estrellar(se) no proviene de estrella, sino de un antiguo astellarse ‘hacerse astillas’." (voler en éclats)
SupprimerTu lis les poèmes à voix haute Lou? Moi, oui!
Non, mais je t'entends les lire... enfin je crois ;)
SupprimerPendant longtemps, je me "nourrissais" de poésie, et j'ai plusieurs bouquins de poésie dans ma jolie bibliothèque.
Elle est là, tout simplement. un monde à elle toute seule avec ses refrains d'écume, d'éclats et de sourdine, ses furies et ses trémolos de sable. Elle est là et elle inspire les poètes: elle glisse sa musique au travers de leurs mots.
RépondreSupprimerJe suis revenue lire, plusieurs fois...
Oui Maïté, elle est là, calme ou en furie, si vivante.
SupprimerJe ne sais s'il y a un lien entre le fait qu'elle soit chanteuse d'opéra et ce poème, mais sa musique m'a enchantée. Comme tu le dis si bien elle "glisse à travers ses mots".
Belle journée à toi!
En lisant ce poème je pensais à Maïté, lui connaissant une affinité particulière avec la mer. Le commentaire de Maïté vient le confirmer.
SupprimerTrès joli texte qui vient en écho à ce que je viens d'écrire aujourd'hui sur mon blog… La mer est consubstantielle à tous méditerranéens (pour ne parler que de cette partie du monde)
RépondreSupprimerJe vais te lire de ce pas....bonne journée Obni!
SupprimerLes bains de mer c'est bon pour ce que j'ai : épatant !!!
RépondreSupprimerDes bains de mer? Je t'en envoie des baignoires entières...par mer!
SupprimerFascinant spectacle, toujours renouvelé, que celui de la mer...
RépondreSupprimerSons et lumières perpétuels!
SupprimerMar del Sur... me rappelle un très beau texte de Roque Dalton, que jadis j'avais mis en musique. ça disait :
RépondreSupprimeren el sopor azul e hirviente
el jardin huele al sol
huele a rosas quemaduras
la mar nace entre guirnaldas de floresta
Una diamenteria de olas soleadas
El agua abre sus frescos abanicos de plata
Hasta el reposo de las calladas hojas
Y en el silencio solidario une a fregata blanca
Y henchida surje entre las rosas rojas
Rocas rojas
Rocas rojas
Je me demande si ce texte est vraiment de Roque Dalton. Est-ce que le nom de Juan Ramón Jiménez te parle ? C'est peut-être de cet auteur... Je ne sais plus...
RépondreSupprimerHola Obni, je ne le connaissais pas ce poème, mais après une brève recherche, oui il est du JR Jiménez (très connu, lui!).
SupprimerIl est fort beau; JRJ unit toujours intimement la nature à ses vers.
Merci...je me demande quel type de musique tu y avais mis.
Rocas rojas...fort éloigné de la couleur de tes calanques!
La réponse sur le type de musique est sur le dernier billet sur mon blog.
SupprimerC'est sûr que nous sommes loin de la couleur ambiante des calanques mais la tonalité du texte reste très liée à ce que je ressens ici… chaleur, soleil, éclats des vagues, mélancolie, bateau qui surgit…
Oh, grand merci, je vole chez toi!
SupprimerJacinta est un nom de femme, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup cette façon de voir la mer comme une furieuse en plein délire.
Nom de femme, oui Euterpe; et c'est bien joli je trouve.
SupprimerUne mer calme repose mais on en a peu à dire, j'aime aussi, (dans ma tête car la Méditerranée est généralement apaisée) penser à de la force, de la puissance...
J'aime...
RépondreSupprimerEt ce poème résonne en moi d'autant plus que je reviens de la mer...
Merci Lali, il y a des moments où un poème nous parle plus qu'à d'autres, c'est certain.
Supprimerbon dimanche!