Primero de una serie de cortos, o muy cortos poemas de F. García Lorca poco o nada conocidos, alegres; sólo para contentarnos.
Wiiliam Degouve de Nuncques / Bahía (baie) de Palma 1900* |
Le grand miroir
El gran espejo F. García Lorca
Nous vivons
sous le grand miroir
L'homme est bleu!
Hosanna!
Vivimos
bajo el gran espejo
¡El hombre es azul!
¡Hosanna!
* Foto: Colo
Cuadro visto en el museo Es Baluard, exposición "Mallorca y la interpretación del paisaje".
L'accord est bleu entre le cri du poète et celui du peintre.
RépondreSupprimerPourquoi ne pas faire appel aux artistes quand tous les autres font la sourde oreille?
SupprimerBleue journée à vous!
Un poème plein de joie contemplative et d’espérance. A lire les jours où la vie nous parait grise et absurde. Une belle illustration avec cette baie de Palma au-dessus de laquelle plane un grand oiseau. Pourrait-il voler jusque vers la Tunisie et les pays qui l'entourent ?...
RépondreSupprimerSûr qu'il se déplacera sans peine ce "grand oiseau" Lily, la Tunisie n'est pas loin d'ici en ligne droite. Mais on peut zigzaguer, semer de l'espoir par-ci par-là...
SupprimerExcellente journée à toi.
on en veut davantage :-)
RépondreSupprimer(c'est un aspect sous lequel je ne connais pas Lorca... j'ai appris à le connaître par Bodas de sangre)
Ah, pas de panique, tu vas en avoir plusieurs Adrienne!
SupprimerOui, on est loin de Bodas de sangre, de gitan(e)s et de vengeances.
Bonne journée!
Bel accord entre vers et toile, que ce bleu fait plaisir, merci ! Hosanna !
RépondreSupprimer"Espejo", voilà un mot à retenir. Sais-tu que Baudelaire a séjourné à l'Hôtel du Grand Miroir rue de la Montagne à Bruxelles, (aujourd'hui détruit) ?
Espejo...oui, puis aussi espejismo = mirage!
SupprimerUn hôtel du même nom, + une montagne bruxelloise, on est gâtés, merci!
Oui publie Federico Garcia Lorca.
RépondreSupprimerMême léger, comme ici, c'est toujours un plaisir!
SupprimerLe texte sonne comme un haïku. Ce qui est court reste puissant parce qu'il laisse l'imagination terminer les images ainsi créées.
RépondreSupprimerJ'ai ri en le lisant la première fois et me suis dit: toi, mon cher Lorca, t'as fumé un pétard aujourd’hui!
SupprimerTu as raison, images, imagination....tu verras les suivants dans la même veine.
Belle journée Obni.
méfiez-vous de certains miroirs qui vous pincent les doigts comme des tiroirs...
RépondreSupprimer...oh, oui, employer un bouton poussoir!
Supprimera-t-il rêvé " mon " cher " Lorca de passer de l'autre côté ?
RépondreSupprimerBonjour Sable, tu connais cette chanson de Barbara, non?:
Supprimer"Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir,
Là-bas, rien n'est comme ici.
Là-bas, tout est autre chose.
Pourtant, un lit, aussi, est un lit
Et une rose, une rose.
La beauté qui est beauté
N'a ni de faux semblant, ni de fort
Et les douces brises embaumées
Accompagnent l'oiseau qui dort,
Là-bas, là-bas
De l'autre côté du miroir."
Belle journée!
on le sait que là-bas c'est seulement là-bas sans plus, mais le désir est toujours plus fort ...
SupprimerDifficile d'être plus concis,le miroir réfléchit,les lecteurs approchent la simplicité et la profondeur des mots du poète.
RépondreSupprimerEn effet Serge, un vrai raccourci poétique...à nous de faire les liens.
SupprimerBelle fin de journée.
épure
RépondreSupprimerYes.
SupprimerNotre terre c'est la "planète bleue", les hommes sont bleus . Serions-nous tous des stroumphs ? "Le grand miroir", le titre est joliment choisi.
RépondreSupprimerOu des Hommes bleus du désert? (je préfère cela aux sch..., vous pas?:-))
SupprimerBelle journée Gérard, le vent fou est enfin parti se défouler ailleurs.
Magnifique illustration !
RépondreSupprimerBelle journée à toi, ici, il neige quelques flocons égarés par on ne sait quelle ironie du temps.
Bonjour Savarati, ce tableau je l'ai vu exposé cette semaine; c'était de très loin le plus beau de toute l'expo sur les paysages de Majorque peints par différents artistes.
SupprimerFlocons en ribote? Bon, c'est l'hiver, plutôt frisquet ici aussi,
¡Feliz día!
Et la femme est rose ? (Oui, elle était tentante à faire celle-là :))
RépondreSupprimerTrès beau tableau. Est-ce que Espejo a quelque chose à voir avec espérer ?
Ha, ha! Oui, j'y ai pensé, mais les femmes des hommes bleues, sous la tente, sont probablement aussi bleues qu'eux!
SupprimerEspejo vient de "speculum", miroir en latin donc, même si nous connaissons le terme plus "intimement"-:)
À bientôt!
C'est beau !
RépondreSupprimerMerci Colo pour ses mots qui se créent au miroir réjouissant ...
Le poète est bleu !
Quelques vers de Lorca:
SupprimerDetrás de cada espejo
hay una estrella muerta
y un arco iris niño
que duerme.
Bonne soirée, merci de ton passage!
Aller à l'essentiel ou à l'essence du ciel? Et l'homme là-dedans?
RépondreSupprimerSur le tableau, sacrément de mouvement, notamment dans le ciel.
L'homme fait un tout avec l'univers, s'imprègne de sa couleur...reflets.
SupprimerTu as raison, une peinture "en mouvement".