Para qué vivir tan separados
Si la tierra nos quiere juntar
Si este mundo es uno y para todos
Todos juntos vamos a vivir
(Todos juntos- Los Jaivas, Chile, http://youtu.be/9GbeiR3SRuQ)
Pourquoi vivre si séparés
Si la terre veut nous réunir
Si ce monde est un et pour tous
Tous ensemble nous allons vivre.(Trad.Colo)
L'indignation, la juste et vraie indignation, ce sentiment plus subtil que la colère, j'ai essayé de la cerner et j'ai trouvé ceci:
« La plus belle interprétation que l'on puisse donner de ce sentiment est celle que Platon présente dans un mythe sous le nom de réminiscence. Avant de s'incarner dans notre corps, notre âme a séjourné dans un lieu divin où elle a pu contempler la justice parfaite. Elle en a conservé un souvenir trop faible pour rendre l'injustice impossible, mais assez fort pour rendre le spectacle de l'injustice intolérable. » http://agora.qc.ca/dossiers/Indignation
La indignación, la justa y verdadera indignación, ese sentimiento más sútil que la cólera, intenté cercarla y he aquí lo que encontré:
« La más bella interpretación que se puede dar de este sentimiento es la que Platón presenta en un mito bajo el nombre de reminiscencia. Antes de encarnarse en nuestro cuerpo, nuestra alma ha morado en un lugar divino donde ha podido contemplar la justicia perfecta. De ello ha conservado un recuerdo demasiado débil para hacer que la injusticia sea imposible, pero bastante fuerte para hacer que el espectáculo de la injusticia sea intolerable.” (Trad.Colo) http://agora.qc.ca/dossiers/Indignation
La cause est juste; ne pas avoir peur, ne jamais se décourager!
"Allons, ne craignons rien. Notre avenir bien qu’incertain réserve bien des miracles. Ne craignons rien et soyons solidaires. Nous ne croyons ni aux étendards ni aux frontières. Nous croyons aux paroles et aux accolades. Nous pensons que nous sommes frères. Le monde est là : terre, mers, océans et ciel et nous. (…) Et nous sommes la vie.
Allons, ne craignons rien. Faisons en sorte que notre courage ne s’épuise pas. Ne baissons jamais les bras. Nos bras sont levés au ciel et pleins de force. Ce sont des bras de bâtisseurs." (…)
LA VIE Fabrice Caravaca.
La causa es justa; no temer nada y no desanimarse nunca.
"Vamos, no temamos nada. Aunque incierto, nuestro porvenir nos guarda muchos milagros. No temamos nada y seamos solidarios. No creemos ni en las banderas ni en las fronteras. Creemos en las palabras y en los abrazos. Pensamos que somos hermanos. El mundo está allí: tierra, mares, océanos y cielo y nosotros. (…) Y somos la vida.
Vamos, no temamos nada. Procuremos que nuestro ánimo no se agote. No bajemos nunca los brazos. Nuestros brazos están alzados hacia el cielo y llenos de fuerza. Son brazos de edificadores." (…)
LA VIDA Fabrice Caravaca. (Trad. Colo)
Les indignations n'offrent-elles pas aussi des flammes pour résister aux longues glaciations de l'histoire ?
RépondreSupprimerLevons nos bras de bâtisseurs : oui oui oui mais après les bras en l'air pour applaudir c'est plus dur :-)
RépondreSupprimerL'indignation est une émotion magnifique qui fait se redresser l'être humain, le fait se grandir
J'ai cru un instant que tu allais parler de la Belgique.
RépondreSupprimerIci, l'indignation couve, là elle rassemble, là-bas elle explose...
"Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas ! "(Ionesco, "Rhinocéros")
J'aime beaucoup ton choix de l'ombellifère pour illustrer ce billet. Bonne journée à toi.
Colo, cet article est intéressant, surtout la citation de l'interprétation de Platon. Ce serait bien, parfois, d'en savoir plus sur ta propre indignation. Mais peut-être l'as-tu déjà évoqué avant et je ne l'avais pas lue. Bien à toi,
RépondreSupprimeret
PS: j'ai déménagé. Il faut suivre le bateau pour trouver le chemin...
« Les raisons de s’indigner peuvent paraître aujourd’hui moins nettes ou le monde trop complexe. (...) Mais dans ce monde, il y a des choses insupportables. Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. Je dis aux jeunes: cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l’indifférence, dire “Je n’y peux rien, je me débrouille”. »
RépondreSupprimerStéphane Hessel, in INDIGNEZ-VOUS ! (Montpellier: Indigène éditions, 2011)
Buenos días, Colo.
**JEA, oui bien sûr, un peu comme les volcans qui se réveillent régulièrement; comme l'écrit Tania, le feu couve toujours. Bonne semaine à vous.
RépondreSupprimer**Dominique, ha, tu y vois aussi un problème de bras! :))
Tu as vu le lien sur le livre "L’indignation"? Comme tu le dis souvent, un peu de philosophie ne peut que faire du bien. Amicalement.
**Tania, l’indignation n'a ni frontières ni drapeaux, la mienne non plus!
L'actualité et l'endroit où je vis font que je me sens plus impliquée ici en ce moment, mais toute cause injuste me fait bondir!
Merci pour ce rappel de Ionesco. Belle journée à toi aussi, besos.
**Christiane, je suivrai le bateau avec plaisir, je t'ai un peu abandonnée dernièrement, mais pas oubliée.
Quant à ma propre indignation, hum, il me semblait qu'en publiant ce billet, en ces mots, elle était assez manifeste.
A bientôt, merci d'être passée.
**Hélder, merci pour ce passage, un apport très précieux.
RépondreSupprimerSi je n'ai pas cité Stéphane Hessel c'est que je ne l'ai pas encore lu. Hier à la radio française il se réjouissait d'être, (sans le vouloir, disait-il modestement, juste publié au bon moment), un peu à la source du mouvement
Il nous faudrait peut-être à tous l'énergie de Alda Noni?
Le deseo un buen día de calor Hélder. Un abrazo.
J'aime ta fleur réunie en mille fleurs et qui
RépondreSupprimersurgit de l'ombre comme un cri... tels Platon, Los Jaivas, Caravaca, Ionesco, Tania ou JEA toi aussi tu as plein de talent !
Je passe par là, et je lis avec grand intérêt ce qui est écrit ici! S'indigner, oui! Mais pas n'importe comment afin de ne pas tomber dans la démagogie. Indignation et populisme ont parfois fait bon ménage et il faut savoir séparer le bon grain de l'ivraie. Comme écrit Stéphane Hessel, il faut se battre contre l'insupportable, encore et toujours.
RépondreSupprimer**MH, tu as l'art de déchiffrer les illustrations, c'est exactement ça que je voulais dire. Passe une bonne semaine, un beso.
RépondreSupprimer**Babette, merci de passer par ici. Voua avez raison, mais pour l'instant los indignados españols semblent bien avoir évité les dérives populistes. Il est urgent d'inventer, de créer, de crier, oui!
Merci pour cette énergie de vie !!!
RépondreSupprimer**Lautreje, c'est souvent chez toi que j'en puise une dose matinale.
RépondreSupprimerIl faut s'indigner!
RépondreSupprimerL'indifférence et la résignation, c'est la mort.
-Ils n'étaient que quelques uns sur toute la terre-chacun se croyait seul-ils furent foule soudain- ELUARD.
Pour les jeunes cela devient urgent...et dans tous les pays...
** Marcelle-Pâques, merci pour ces vers d'Éluard...foule ils sont ici; pourvu que le mouvement s'étende, ne s'épuise pas. Comme tu le dis, c'est urgent. Bâtir un modèle différent.
RépondreSupprimerSuivons ça de près, avec eux.
Bonne semaine à toi!
Il y a deux sortes d'indignation qui s'exprime en ce moment en Europe : celle d'en haut et celle d'en bas. Celle des nantis qui ne veulent pas être traités comme de simples quidams (en France on l'a entendu s'exprimer cette indignation-là) et celles des simples quidams qui en assez d'être rabaissés encore plus bas (celle-là pourrait bien ne pas tarder à s'étendre partout).
RépondreSupprimer**Euterpe; quand l'oligarchie, sur sa lancée, "oublie" que les millions de quidams doivent manger, se loger... enfin vivre, alors la révolte gronde, se propage, menace d'éclater.
RépondreSupprimerEt les nantis se sentent menacés, en effet.
Qui plaindre?!
L'indignation est indispensable. Si elle est fréquente, elle devient un mode de fonctionner artificiel et faussement sincère.Mais lorsque spontanée, elle soulève les montagnes avec la force de la colère de Dieu!
RépondreSupprimerEdmée
Excuse-moi Colo, c'est vrai que tu l'avais bien signifiée ici, la nécessité de s'indigner. En regardant des images d'Espagne à la télé l'autre soir, j'ai vu de la violence. Ma question d'avant était de comprendre CE qui t'indigne toi, au fond de toi. Je n'avais pas réalisé que je vis sur une colline protégée et un peu trop cocon. Et que ton billet était ton regard porté sur le monde plutôt que sur ton nombril (ça c'est pour me donner une claque). Bonne journée! Bises!
RépondreSupprimer**Edmée, ah, quelle énergie!
RépondreSupprimerMais comme le dit S.Hessel dans une interview à El País lu ce matin: "Se fâcher et c'est tout n'a pas de sens pour moi. La colère ne mène à rien, elle doit être suivie de compromis."
Bonne semaine liégeoise Edmée, je pense souvent à toi!
**Christiane, tu es toute excusée bien sûr! Nous vivons des réalités fort différentes et c'est bien là l'intérêt des blogs, des échanges, non?
Moi je me balade avec un vrai plaisir sur tes collines, entourées de si beaux arbres.
A bientôt, bonne journée.
L'indignation suivie de l'action non?
RépondreSupprimer**Delphine, ça s'organise, peu à peu; "ce n'est qu'un début..." tu connais la suite.
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