Nous allons passer un moment sur l'île.
Aujourd'hui deux courts poèmes du majorquin Antonio Rigo ( Palma de Mallorca 1957)
Le silence de la montagne
brisé par le son
de l'herbe qui germe,
le bruit de la ville
écrasé par le silence
de la feuille qui croît.
(Trad: Colo)
El
silencio de la montaña
roto por el sonido
de la hierba que
brota,
el ruido de la ciudad
aplastado por el silencio
de
la hoja que crece.
Source : https://www.komoot.com/es-es/guide/210453/las-mejores-cimas-en-mallorca
En amour et
en poésie
l'important
est de garder
au chaud le
frisson.
En
el amor y
la poesía
lo importante
es
mantener
caliente el
escalofrío.
Antonio Rigo
Extrait /Extracto de: Albúm blanco
Comme quoi, la nature, même silencieuse, reste toujours la plus puissante. Bises alpines.
RépondreSupprimerOui, et je dirais, heureusement!
SupprimerUn beso Dédé, prends soin de toi.
Garder nos sens en éveil nous dit le poète,
RépondreSupprimerdont les mots sont magnifiquement illustrés par le choix de la photo ♥♥
Bonne semaine, Colo !
Bises pluvieuses
Et bien l'herbe va germer, il va enfin pleuvoir après 2 mois et demi sans une goutte. J'écouterai le plaisir de la nature...
SupprimerUn beso, Fifi !
Les silences racontent mieux que les paroles... Frisson d'amour et de poésie à garder bien au chaud!
RépondreSupprimerAmour et poésie, on se rejoint chère Marie.
Supprimercela me rappelle Brel... en 'écoutant pousser ses cheveux', il initiait ma jeunesse au chant des mots, à l'amour 'zarbi', à la Vie !!
RépondreSupprimerallons, continuons d'entendre les tendres murmures silencieux de dame nature 💚🕊️
Sans aucun doute, nous n'écoutons pas assez le silence et ses murmures !
SupprimerBonne journée dame Solilouve.
Le silence vaut son pesant d'or, et le murmure participe à la fête. Ce qui compte artistiquement, amoureusement, c'est d'avoir le déclic.
RépondreSupprimerBien choisi Colo, ce poème-frisson !
Merci Antoine, je pense qu'on ne voit bien qu'en silence...
SupprimerLe silence nous aide à écouter la musique de la montagne, de la nature... Et souvent le frisson est au bout du cheminement !
RépondreSupprimerTrès beau poème ! Merci encore pour cette belle découverte poétique !
Avec plaisir Enitram, à bientôt
SupprimerSuperbes les deux poèmes. Et la photo incite à écouter le silence devant tant de majesté. Bises Colo et bonne pluie ...
RépondreSupprimerMerci, il a bien plu pendant deux jours, j'écoute l'herbe pousser, les plantes chanter...Un beso, Aifelle
SupprimerBonjour Colette.
RépondreSupprimerHeureux de venir passer un moment sur l'île où j'entends le silence de la montagne grâce au majorquin Rigo. Entendre l'herbe germer, un oiseau voler, une feuille frissonner, une fleur s'ouvrir : la porte ouverte sur un espace purifié des bruits et vacarmes.
J'espère que vous allez bien là-bas. De mon côté tout est bien.
Amicalement.
Bonjour Christian,
SupprimerContente que vous ayez entendu cette nature et la montagne respirer !
Les travaux d'été terminent, je vais avoir plus de temps pour contempler et...vous écrire ausi.
Bien amicalement.
C'est le monde à l'envers : l'herbe qui germe et la feuille qui croit couvrent de silence le monde autour. J'ai des frissons en lisant le 2ème texte. Merci et bon week end, bises.
RépondreSupprimerDes frissons en abordant un poème, en écoutant la nature....gardons-les intacts, mais oui Élisabeth
SupprimerÀ bientôt !
Génial " garder au chaud le frisson " !
RépondreSupprimerQue cette expression d'Antonio Rigo me plait !
J'espère que ta fin d'été se passe bien. Besos à toi Dame Colo.
Cette expression si imagée ma plaît beaucoup à moi aussi Claudie.
SupprimerTout se passe bien ici, j'espère que chez toi aussi. Un beso
Su-perbe !
RépondreSupprimerMerci, merci, c'est gentil.
SupprimerQuelle délicatesse, le propos est merveilleux et merveilleuse est ta traduction dame Colo. Je t'embrasse. brigitte
RépondreSupprimerMerci d’avoir apprécié dame Plumes !
SupprimerDes contrastes si expressifs dans ces courts poèmes, merci Colo.
RépondreSupprimerAujourd'hui les bruits de la ville me rappellent les silences de la Drôme.
Sûrement que tu peux garder au chaud les frissons du silence drômais Tania .
SupprimerDeux superbes poèmes courts mais intenses. J'aime l'idée que les plantes quel que soit le lieu où elles poussent imposent leur voix...même silencieuse, et dans le second poème se trouve réunis joliment l'amour et la poésie. A très bientôt
RépondreSupprimerDepuis que j'ai lu et traduit ce poème, je prête l'oreille à la voix des plantes, avant je pensais plutôt aux arbres.
SupprimerMerci et bonne semaine, Manou
Garder au chaud le frisson....
RépondreSupprimerC’est beau, important!
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