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8 sept. 2025

Garder au chaud le frisson / Mantener caliente el escalofrío

 Nous allons passer un moment sur l'île.

Aujourd'hui deux courts poèmes du majorquin Antonio Rigo ( Palma de Mallorca 1957)



Le silence de la montagne

brisé par le son

de l'herbe qui germe,

le bruit de la ville

écrasé par le silence

de la feuille qui croît.


(Trad: Colo)

El silencio de la montaña
roto por el sonido
de la hierba que brota,
el ruido de la ciudad
aplastado por el silencio
de la hoja que crece. 

 

                                  Source : https://www.komoot.com/es-es/guide/210453/las-mejores-cimas-en-mallorca



En amour et

en poésie

l'important

est de garder

au chaud le

frisson.


En el amor y
la poesía
lo importante
es mantener
caliente el
escalofrío.



Antonio Rigo

Extrait /Extracto de: Albúm blanco

30 commentaires:

  1. Comme quoi, la nature, même silencieuse, reste toujours la plus puissante. Bises alpines.

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    1. Oui, et je dirais, heureusement!
      Un beso Dédé, prends soin de toi.

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  2. Garder nos sens en éveil nous dit le poète,
    dont les mots sont magnifiquement illustrés par le choix de la photo ♥♥
    Bonne semaine, Colo !
    Bises pluvieuses

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    1. Et bien l'herbe va germer, il va enfin pleuvoir après 2 mois et demi sans une goutte. J'écouterai le plaisir de la nature...
      Un beso, Fifi !

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  3. Les silences racontent mieux que les paroles... Frisson d'amour et de poésie à garder bien au chaud!

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  4. cela me rappelle Brel... en 'écoutant pousser ses cheveux', il initiait ma jeunesse au chant des mots, à l'amour 'zarbi', à la Vie !!
    allons, continuons d'entendre les tendres murmures silencieux de dame nature 💚🕊️

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    1. Sans aucun doute, nous n'écoutons pas assez le silence et ses murmures !
      Bonne journée dame Solilouve.

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  5. Le silence vaut son pesant d'or, et le murmure participe à la fête. Ce qui compte artistiquement, amoureusement, c'est d'avoir le déclic.
    Bien choisi Colo, ce poème-frisson !

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    1. Merci Antoine, je pense qu'on ne voit bien qu'en silence...

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  6. Le silence nous aide à écouter la musique de la montagne, de la nature... Et souvent le frisson est au bout du cheminement !
    Très beau poème ! Merci encore pour cette belle découverte poétique !

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  7. Superbes les deux poèmes. Et la photo incite à écouter le silence devant tant de majesté. Bises Colo et bonne pluie ...

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    1. Merci, il a bien plu pendant deux jours, j'écoute l'herbe pousser, les plantes chanter...Un beso, Aifelle

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  8. Bonjour Colette.
    Heureux de venir passer un moment sur l'île où j'entends le silence de la montagne grâce au majorquin Rigo. Entendre l'herbe germer, un oiseau voler, une feuille frissonner, une fleur s'ouvrir : la porte ouverte sur un espace purifié des bruits et vacarmes.

    J'espère que vous allez bien là-bas. De mon côté tout est bien.
    Amicalement.

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    1. Bonjour Christian,
      Contente que vous ayez entendu cette nature et la montagne respirer !
      Les travaux d'été terminent, je vais avoir plus de temps pour contempler et...vous écrire ausi.

      Bien amicalement.

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  9. C'est le monde à l'envers : l'herbe qui germe et la feuille qui croit couvrent de silence le monde autour. J'ai des frissons en lisant le 2ème texte. Merci et bon week end, bises.

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    1. Des frissons en abordant un poème, en écoutant la nature....gardons-les intacts, mais oui Élisabeth
      À bientôt !

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  10. Génial " garder au chaud le frisson " !
    Que cette expression d'Antonio Rigo me plait !
    J'espère que ta fin d'été se passe bien. Besos à toi Dame Colo.

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    1. Cette expression si imagée ma plaît beaucoup à moi aussi Claudie.
      Tout se passe bien ici, j'espère que chez toi aussi. Un beso

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  11. Quelle délicatesse, le propos est merveilleux et merveilleuse est ta traduction dame Colo. Je t'embrasse. brigitte

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  12. Des contrastes si expressifs dans ces courts poèmes, merci Colo.
    Aujourd'hui les bruits de la ville me rappellent les silences de la Drôme.

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    1. Sûrement que tu peux garder au chaud les frissons du silence drômais Tania .

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  13. Deux superbes poèmes courts mais intenses. J'aime l'idée que les plantes quel que soit le lieu où elles poussent imposent leur voix...même silencieuse, et dans le second poème se trouve réunis joliment l'amour et la poésie. A très bientôt

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    1. Depuis que j'ai lu et traduit ce poème, je prête l'oreille à la voix des plantes, avant je pensais plutôt aux arbres.
      Merci et bonne semaine, Manou

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