Balade dans la montagne derrière chez moi |
Forêt
Ángel González (Oviedo, 1925 - Madrid, 2008)
Tu traverses le crépuscule
L’air
tu dois presque l’écarter de tes mains
si dense, si impénétrable.
Tu marches. Tes pieds
ne laissent pas de traces. Des centaines d’arbres
retiennent leur souffle au-dessus
de ta tête. Un oiseau ne sait pas
que tu es là, et lance son cri,
long, à l’autre côté du paysage.
Le monde change de couleur: il est comme l’écho
du monde. Écho distant
que tu ébranles, traversant
les dernières frontières du soir.
Trad: Colo
https://ca.wikiloc.com/rutes-senderisme/puig-de-galatzo-desde-puigpunyet-32786068/photo-21110677
Bosque
Ángel González (Oviedo, 1925 - Madrid, 2008)
Cruzas
por el crepúsculo.
El aire
tienes que separarlo casi con
las manos
de tan denso, de tan impenetrable.
Andas. No
dejan huellas
tus pies. Cientos de árboles
contienen el
aliento sobre tu
cabeza. Un pájaro no sabe
que estás
allí, y lanza su silbido
largo al otro lado del paisaje.
El
mundo cambia de color: es como el eco
del mundo. Eco
distante
que tú estremeces, traspasando
las últimas
fronteras de la tarde.
C'est toujours un bonheur de pouvoir associer une image personnelle et les mots d'un auteur.
RépondreSupprimerUne forêt dense derrière chez toi ! Un repos bien mérité au retour :-)
Je t'embrasse.
Oui, c'est rare de trouver un beau poème qui correspond à ce qu'on vécu.
SupprimerBonne soirée Fifi , des besos
Belles photos pour accompagner ce poème tout en gestes, mouvements, sensations qui le rendent très vivant. La forêt, là où les arbres nous laissent de la place pour partager leur espace...
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies apprécié ce beau poème Tania. Tu parles d'arbres toi aussi aujourd'hui...Un beso
SupprimerJe viens de la forêt de Bonheur du jour pour trouver celle d'Ángel González, joliment traduite et illustrée par des images d'une nature qu'on croirait impénétrable. Merci.
RépondreSupprimerDe christian distrait.
SupprimerMerci à vous Christian, Toute la partie nord de l'île est couverte de forêts, et protégée, donc la nature y est sauvage et très belle.
SupprimerBien amicalement.
Forêt dense, primaire, sauvage, où les bruits du soir sont assourdis, et les pas, invisibles. Le temps s'échappe peu à peu du sablier, et le promeneur...se régale !
RépondreSupprimerBonne semaine, Colo
Merci Antoine, pareillement!
SupprimerL'air, le son, l'espace traversés en visiteur attentif et respectueux.
RépondreSupprimerSous l’œil attentif des arbres...merci K.
SupprimerJe me sens transportée ailleurs avec tes photos (superbes) et le poème qui traduit si bien ce que l'on ressent en forêt. Tu as une belle nature à côté de chez toi. Bises Colo.
RépondreSupprimerUne joie de pouvoir te transporter de la sorte Aifelle! Merci, un beso.
SupprimerUn poème et des photos qui apportent paix et sérénité.
RépondreSupprimertraverser le crépuscule en écoutant le souffle des arbres et les cris d'oiseaux: derniers sursauts de vie avant le repos de la nuit
C'est ça, oui, Marie, bonne soirée, merci.
SupprimerUne balade en forêt que j'apprécie tout particulièrement tant ta forêt ressemble à la mienne en Provence...et ce poème tellement évocateur que je sens et ressens à chacun de mes pas, je pénètre avec joie dans cet autre monde...j'aime cette idée que des deux mains je peux écarter l'air comme si une porte invisible (et qui se mérite !) m'autorisait à venir y trouver la paix. Superbe !
RépondreSupprimerBonjour Manou, ces mains qui écartent l’air épais, humide, m'ont paru une image fantastique à moi aussi.
SupprimerÇa me fait plaisir que tu aies aimé ce poème, merci!
On aurait voulu le faire que nous n'aurions pas fait autrement
RépondreSupprimerTu me parle d'une poésie des arbres et des forêts et moi de la géographie selon mon coeur
en avant nous allons pouvoir voyager ensemble
Oh je vais voir ça illico! Voyager ainsi avec toi, c'est extra.
SupprimerOui, il est très beau, ce poème. C'est tout à faire cela, quand on est dans la forêt. Merci !
RépondreSupprimerJ'ai ressenti moi aussi cette réalité de la forêt. Bonne journée !
SupprimerJe suis entièrement d'accord avec le ressenti, quand je me promène en forêt. Merci pour la découverte, cela fait du bien la nature. Bon après midi.
RépondreSupprimerLa nature nous apporte tant et tant, oui, merci de ton passage Élisabeth.
SupprimerUn beau poème qui rend bien le bonheur d'une promenade en forêt et du soir qui tombe : solitude et silence.
RépondreSupprimerIl est de poètes qui arrivent à écrire exactement ce que nous ressentons en réalisant les mêmes choses. Ici cette balade en forêt m'a semblé sur réelle, oui!
SupprimerTrès beau, j'aime beaucoup l'idée des arbres qui retiennent leur souffle... Lumineuse semaine dame Colo, des bises du lundi. brigitte
RépondreSupprimerEn forêt, les arbres, des tas d'yeux, de souffles nous observent plutôt que le contraire sans doute, j'aime l'idée moi aussi. Bonne semaine à toi Brigitte, besos
SupprimerLe titre à lui seul ouvre toute les portes de l'aventure au sein d'une nature généreuse et sereine.
RépondreSupprimerMerci, bonne journée Chinou.
Supprimer"le monde change de couleur" : que de manière d'appréhender cette phrase. Je retiens la forêt où l'on respire...
RépondreSupprimerLes arbres, les plantes, nous tous respirons, peut-être l'oublions-nous....bonne journée Thaïs.
SupprimerCe poème me fait voler au dessus de ta forêt sur la photo...
RépondreSupprimerJe te vois...presque !
Supprimerces photos sont parfaites pour accompagner ce délicat poème
RépondreSupprimerMerci, quand la lumière n'est pas trop forte, en cette saison donc, les photos sont tellement plus belles.
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