Dan Miravalles Pendás, Arriondas, Asturias, 1985.
Marine
Renée Ferrer, Paraguay 1944-
Marcher
sur les sables de ta pensée
voyager en clandestin dans les cales de l’espoir,
et céder
-en cette attente de toi,
de ton désir survivant d’un cataclysme d’écumes.
L’horizon se loge en moi
s’appuyant
de l’autre côté de mon front.
La mer s’en tient aux rites du temps
et réitère un secret désiré.
Ne me dis pas que j’ai à nouveau rêvé,
qu’il fait déjà jour.
Trad:Colo
Et, si vous fêtez Pâques, bon dimanche!
Marina
Renée Ferrer ,Paraguay 1944-
Caminar
por las arenas de tu pensamiento,
viajar de polizón en las bodegas de la espera,
y ceder
-a esa espera de ti,
de tu deseo sobreviviente de un cataclismo de espumas.
El horizonte se aposenta en mí
recostándose
del otro lado de mi frente.
El mar se atiene a los ritos del tiempo
reiterando un llamado secreto.
No me digas que he soñado otra vez,
que ya es de día.
Beau texte de voyage en vers et en rêve. La chute tombe pile pour ce jour de passage à l'heure d'été. Merci, Colo & bon dimanche à vous tous !
RépondreSupprimerOui, c'est ce que j'ai pensé en ce matin décalé, les rites du temps, les rites, parfois absurdes, des hommes...
SupprimerBon dimanche Tania, chocolat ou pas.
Une page qui m'émeut (image et texte) comme si souvent ici. Bonnes Pâques à tous !
RépondreSupprimerOublié de m'identifier, c'était donc ... moi ;-D
RépondreSupprimerHola Nikole, ce monde onirique, contente que ce poème te touche, je le trouve si beau.
SupprimerMerciiiii, bonne journée, tu vas croquer tes jolis lapins?
Vi ! ;-) Bonne journée à toi !
RépondreSupprimertout est beau, la bannière, la marine et le poème :-)
RépondreSupprimermerci et bonne journée, bises!
Oh merci à toi, bonne journée à toi aussi.
Supprimerj'aime beaucoup ce poème en particulier la première strophe que je viens de copier allègrement
RépondreSupprimerCopie, copie belle amie, elle est très belle cette première strophe, oui
SupprimerTrop beau ce poème ! Tu as très bien choisi, en ce Week end de Pâques ! La première strophe est en effet admirable ! Joyeuses Pâques !
RépondreSupprimerJoyeuses Pàques à toi aussi Enitram!
SupprimerLes plantations sont donc terminées ? Je l'espère pour toi...
RépondreSupprimerMerci en ce jour de Pâques de nous offrir ces mots. Douce semaine dame Colo, des bises maritimes. brigitte
Oh non Brigitte, j'ai fini, ou presque, de désherber et pailler les zones à planter, le plus dur est fait.
SupprimerIl fait tellement mauvais que repos aujourd'hui. Chez toi aussi j'imagine, vent-pluie etc..
Un beso, bonne semaine à toi aussi
A mon tour de te souhaiter un joyeux we de Pâques, bisous
RépondreSupprimerBons chocolats Val!
SupprimerBonne fin de week-end de Pâques Colo. Très beau poème ; je me demande dans quel contexte il a été écrit. J'ai eu un meilleur week-end que toi avec une belle journée en bord de mer, enfin ! Bises et courage pour les travaux de la terre.
RépondreSupprimerProfite bien de ces journées en bord de mer, c'est vivifiant, sûrement. Les gros travaux sont terminés, un peu de repos...Un beso Aifelle
Supprimermerci pour ce doux poème de Pâques. Bon lundi de Pâques. Il paraît que ce ce jour, autrefois était consacré au repos et à la réflexion après la fin de la Semaine sainte, "période intense de jeûne et de prière".
RépondreSupprimerJe me demande, Kwarkito, s'il y a encore des personnes qui "font Carême", comme on disait.
SupprimerUn jour de réflexion devrait , presque, être obligatoire; on éviterait un certain nombre d'abérrations...enfin c'est pas certains, hélas.
Bon lundi à toi aussi.
Minéral et organique. Superbe.
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerUn poème maritime et sentimental très réussi, où les plaisirs de le navigation s'arrêtent au moment même où le jour paraît !
RépondreSupprimerBonne semaine, Colo
L'aube chasse les meilleurs rêves, parfois les pires aussi...:-)) merci Antoine, à bientôt.
SupprimerContente de te retrouver avec ce joli poème si bien illustré. "la mer s'en tient aux rites du temps"...la première stophe me touche aussi beaucoup, un très beau choix pour bien démarrer la semaine. A très bientôt
RépondreSupprimerBonsoir Manou, moi aussi, contente de vous retrouver ! Ces travaux m'enchantent et m'épuisent à la fois:-))
SupprimerJe retournerai sur ton blog très bientôt.
Pas une photo mais une toile (pastel ? ) que tu as choisie (ou réalisée toi même) très soigneusement pour renforcer la beauté des vers quI suivent.
RépondreSupprimerAh non ,l'artiste c'est toi, cette toile a été peinte par Dan Miravalles Pendás , Asturien, tu n'as sans doute pas vu son nom à gauche.
SupprimerBonne semaine Chinou
J'espère que tu as passé un bon long we. Ici, on a eu mauvais temps samedi et dimanche. Puis, lundi, enfin, un vrai temps de printemps. ça fait du bien 3 jours de repos! Gros bisous
RépondreSupprimerBonjour Val, temps infect ici aussi, lectures, cheminée, cuisine....ça change trois jours sans sortir:-))
SupprimerBonne journée, un beso
Venir te lire est toujours une belle parethèse dans ma journée... J'aime bien marcher aussi sur les sables de ma pensée!
RépondreSupprimerÇa me fait plaisir, bonne balade dans tes pensées !
SupprimerTrès beau poème ! Bon pour Pâques, je suis un peu en retard 🤣
RépondreSupprimerOh Thaïs jamais de retard sur le blogs...ni pour Pâques d'ailleurs! À bientôt
SupprimerAlors ton jardin est tout prêt, tout beau ? et merci pour le beau poème !
RépondreSupprimerBon, c'est le potager qu'il fallait désherber et pailler, 1500 m2 c'est ...beaucoup! Mais j'ai terminé, vers les 15 avril on pourra planter.
SupprimerMerci à toi.
Hélas, il n'y a rien à la médiathèque de cette poëtesse dont je viens relire encore une fois ce magnifique poëme...
RépondreSupprimerDommage, je trouve ceci pour toi "Renée Ferrer vit au Paraguay. Romancière, poétesse et conteuse, elle a composé une oeuvre considérable et importante. Son roman, Les noeuds du silence, traduit de l'espagnol par Marianne Vilá, a été publié en France en l'an 2000 par les Éditions Indigo et Côté Femmes. Plus récemment, un recueil de nouvelles, Sécheresse et autres contes du Paraguay, traduit de l'espagnol par Martine Breuer, a été publié à Paris par les Éditions L'Harmattan en 2013. "
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