Un beau cadeau de Noël ou des Rois Mages ces deux recueils de poèmes dont “À
l’aube du vent”. Merci beaucoup Maïté.
Empreintes d’hiver
La brume a remplacé l’espace
Sans repère
Le ciel s’est perdu
…
La saison habite un nuage
Le temps d’un sommeil blanc
…
Immobiles
Les branches dessinent le froid
En bouquet de cristal
…
Le soleil a mis ses yeux gris
Pour un regard de givre
…
Délicat
S’essaime en flocons le silence
Paroles d’étoiles.
Édition Le Solitaire, p. 29
https://www.naturephotographie.com/portfolios/noir-et-blanc/des-arbres-blancs-en-hiver/
Huellas de invierno
La niebla ocupó el espacio
Sin mojón
El cielo se perdió
…
La estación habita una nube
el tiempo de un sueño blanco
…
Inmóviles
Las ramas dibujan el frío
En ramos de cristal
…
El sol ha puesto sus ojos grises
Para una mirada de escarcha
…
Delicado
Se dispersa en copos de nieve el silencio
Palabras de estrellas.
Trad: Colo
Merveilleuse adéquation entre l'image et les mots pour ces "Empreintes" toutes en délicatesse ♥♥
RépondreSupprimerBonjour Fifi, j'ai trouvé aussi ce poème très fin, délicat, comme un souffle.
SupprimerJoli joli et la photo, elle fait rêver, merci dame Colo, des bises, à tout bientôt. brigitte
RépondreSupprimerBonjour Brigiette, la photo n'est pas de moi, j'ai ajouté le lien vers le site où tu en verras d'autres. Bonne semiaine. Un beso
SupprimerDes paroles d'étoiles enveloppées dans la délicatesse des matins de neige et de silence! C'est sublime...
RépondreSupprimerContente que tu aies tant apprécié, toi la poétesse. Je mettrai un autre poème d'elle la prochaine fois, une découverte.
SupprimerUn paysage enchanteur; de très belles images, des mots d'une grande précision, et d'une infinie délicatesse....
RépondreSupprimerQui a dit que l'hiver était synonyme de morte saison ? Ce superbe poème démontre le contraire !
Bonne semaine, Colo
Je ne connaissais pas du tout cette poétesse aux mots et images délicats, merci Antoine, bonne semaine à toi aussi.
SupprimerTrès beau poème, léger comme un flocon. J'ai suivi le lien, les photos nous transportent dans un autre univers de silence et de beauté. Parfait pour commencer la semaine, merci Colo.
RépondreSupprimerC'est un hiver du nord, en mots et image, un hiver inconnu ici, d'autant plus magique. Bonne semaine Aifelle
SupprimerL'hiver a toujours inspiré les artistes que ce soit en poésie, littérature, musique, peinture et c'est vrai que c'est une saison magique.
RépondreSupprimerEn effet, mais tout dépend où on vit aussi. En tout cas le poème le dit joliment, l'hiver
Supprimerj'aime tout le poème et les arbres qui me font aussitôt penser au poème de Maupassant
RépondreSupprimerLa grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.
Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant ;
Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
Qu'il est beau ce poème que je ne connassais pas, le regard de la lune, l'oeil inquiet des arbres...
SupprimerMerci dame Dominique.
Tout en sensations / perceptions.
RépondreSupprimerUn silence qui bourdonne. Feutré.
très beau, merci Colo !
Merci à toi K, un beau recueil, après, chacun selon ses goûts, perceptions, en préfère l'un ou l'autre.
SupprimerMarie Laugery m'avait séduite lorsque je l'avais rencontrée, discrète, charmante, précise, comme sa poésie.
RépondreSupprimerAussi ai-je eu envie de partager ses écrits avec toi.
Parfois ses vers me font penser à des haïkus, sans doute par le style épuré .
Bon choix de présentation, bonne traduction et belle illustration.
Bravo Colo.
Un style très épuré qu'elle a dû énormément travailler, c'est aérien et plein de sens malgré tout.
SupprimerUn superbe cadeau, je mettrai un autre poème d'elle dans le prochain billet.
Encore merci.
Un poème léger comme la neige. Tout est dit avec beaucoup de délicatesse pour décrire l'hiver, le silence extérieur. C'est vraiment très beau ! Je ne connaissais pas du tout Marie Laugery...et je te remercie à nouveau pour la traduction. Je vais suivre ton lien !
RépondreSupprimerMerci à toi Manou, les échanges sur les blogs sont si enrichissants grâce à nous tous.
SupprimerC'est si juste, ce silence que met la neige sur le paysage, même en ville. Le titre du poème m'a rappelé ces traces que nous avons pu observer dans la neige sur la terrasse, laissées par l'un ou l'autre oiseau, légères et délicates aussi.
RépondreSupprimerOh oui, les traces de pattes d'oiseaux, légères et pourtant bien marquées.
SupprimerFaut-il de la neige pour avoir du silence? C'est comme si elle assourdissait, amortissait les bruits....
Merci Colo pour cette sublime découverte !
RépondreSupprimerCe travail de l'épure, convient tellement bien à ce paysage d'hiver. Besos.
Ce fut une découverte pour moi aussi Claudie, merci à toi! Un beso
SupprimerEt bien ici, on est loin de ce tableau idyllique d'hiver. On frôle les 20°c demain. Bisous
RépondreSupprimerAh ici non plus, mais on peut voyager dans la tête:-)) Un beso Val
Supprimermerci Colo pour cette belle découverte. Ces petits poèmes sont mes bijoux de l'hiver, tout en légèreté et en délicatesse.
RépondreSupprimeranda
SupprimerAvec plaisir Anda, oui, ces vers sont très beaux, réussis.
SupprimerTrès fins, très délicats, ces vers qui nous plongent dans le froid et les couleurs de l'hiver.
RépondreSupprimerMerci de les avoir appréciés Claudialucia, bon week-end.
SupprimerC'est magnifiquement dit, l'hiver est très bien décrit dans ce texte !
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