Dans
Nuages 1 vous m'avez offert de la musique, des poèmes et titres de
livres ou blogs tous en relation avec ce sujet de rêve.
De
mon côté j'ai découvert cette semaine des
extraits
de ZOCALO
d'Adonis...et
ces écrits m'ont enchantée, dans le sens premier du mot: envoûté donc.
Je
vous propose une semaine de nuages, 2 ou 3 billets où certains de vos "cadeaux" seront présents.
En
Nubes 1 algunos lectores me han regalado música, unos poemas o
títulos de libros o blog todos relacionados con este tema de sueños.
Por
mi parte descubrí (en francés ya que creo que esta obra no está
todavía traducida al español) unos extractos de ZOCALO de
Adonis
y
esos textos me han realmente encantado.
Os
propongo una semana de nubes, 2 o 3 notas.
Une mouette dort sur le bras d'une mouette
Une vague pend au cou d'une vague - berceau pour ceux affublés du saroual de la mer.
Calmez-vous, calmez-vous, papillons du sens.
Les images improvisent les ailes et l'espace improvise l'encre.
C'est ainsi que je mets les choses entre parenthèses, et que je fends mon chemin entre ses signes.
J'ai sellé des chevaux que je n'ai pas touchés et touché des autres que je n'ai pas vus.
Les montagnes marchaient autour de moi, nuages serrés dans leurs mains.
Adonis (Ali Ahmed Said Esther), Zocalo, extrait
Una gaviota duerme en el brazo de una gaviota
Una ola cuelga del cuello de una ola – cuna para los adornados con los bombachos del mar.
Calmaos, calmaos, mariposas del sentido.
Las imágenes improvisan las alas y el espacio improvisa la tinta.
Así es como pongo las cosas entre paréntesis, y que surco mi camino entre los signos.
Ensillé caballos que no toqué y toqué otros que no vi.
Las montañas andaban alrededor mío, apretando nubes en sus manos.
Adonis (Ali Ahmed Said Esther)- Extracto de Zocalo
(Trad: Colo)
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| Foto Colo |
Une mouette dort sur le bras d'une mouette
Une vague pend au cou d'une vague - berceau pour ceux affublés du saroual de la mer.
Calmez-vous, calmez-vous, papillons du sens.
Les images improvisent les ailes et l'espace improvise l'encre.
C'est ainsi que je mets les choses entre parenthèses, et que je fends mon chemin entre ses signes.
J'ai sellé des chevaux que je n'ai pas touchés et touché des autres que je n'ai pas vus.
Les montagnes marchaient autour de moi, nuages serrés dans leurs mains.
Adonis (Ali Ahmed Said Esther), Zocalo, extrait
Una gaviota duerme en el brazo de una gaviota
Una ola cuelga del cuello de una ola – cuna para los adornados con los bombachos del mar.
Calmaos, calmaos, mariposas del sentido.
Las imágenes improvisan las alas y el espacio improvisa la tinta.
Así es como pongo las cosas entre paréntesis, y que surco mi camino entre los signos.
Ensillé caballos que no toqué y toqué otros que no vi.
Las montañas andaban alrededor mío, apretando nubes en sus manos.
Adonis (Ali Ahmed Said Esther)- Extracto de Zocalo
(Trad: Colo)
Il y a des images surprenantes: seller des chevaux que l'on n'a pas touchés et touchés d'autres que l'on n'a pas vus; la mouette qui dort sur le bras d'une mouette... c'est très beau et ... nuageux dans le sens de mousseux, léger...
RépondreSupprimerJe pensais bien que tu aimerais Edmée. Si tu cliques su "extraits" tu trouveras des tas d'autres textes aussi suprenants et touchants...
Supprimersur les ailes du vent et des nuages je vais m'envoler pour chez Adonis, le temps se prête à un voyage par dessus les mers et les montagnes
RépondreSupprimerEt devines ce que je suis en train de lire : Le météorologue d'Olivier Rolin tu parles de coïncidence
Vivre au coeur de l'enfer je lis, suivre les nuages....bonne lecture Dominique,
SupprimerAujourd'hui ciel gris-fermé et pluies...on jubile après 4 mois sans une goutte!
Et nous grand soleil et chaleur ! on jubile aussi après la pluie du mois d'août .... Merveilleuses images dans ces extraits, je m'empresse d'aller en voir d'autres.
RépondreSupprimerC'est curieux Aifelle, partout je lis que c'est un des plus grands poètes arabes contemporains et jamais je n'en avais entendu parler! Vraiment ravie de le découvrir moi aussi.
SupprimerNous aurons de la pluie toute la semaine dit-on, on vous offre volontiers le soleil!
Je connaissais son existence, j'ai même lu quelques poèmes de lui en me promettant d'approfondir ... sans le faire, tu sais comment ça se passe, trop de sollicitations, pas assez de discipline personnelle !
SupprimerOh oui, je connais! ;-))
SupprimerAdonis, un poète comme je les aime, celui qui prône l'amour, le doute, l'écoute , celui qui ose, qui remet en cause, qui s'affronte aux overdoses de certitudes , de turpitudes, de décrépitude de sociétés en mal de paix. Avec lui tout est léger, suave, subtil et enjoué. Je l'ai découvert il y a peu et depuis je ne me lasse pas de le lire. Très beau dimanche Colo ...sur vos nuages.
RépondreSupprimerJe ne me lasse pas non plus Gérard, sa plume, son regard si vivant sur la vie, la nature, l'homme, la paix, oui. Figurez-vous que je l'ai découvert par un article illustré par des peintures d'Adonis. Un poète-peintre donc!
SupprimerMercredi nous aurons, aussi grâce à vous, à un nuage musical....c'est pratique pour aborder la vie un nuage....et je repense à ce petit garçon qui avait dit que plus tard il voulait être conducteur de nuages...
Amicale semaine pour vous, votre femme aussi!
Il y a aussi de jolies histoire comme ce petit nuage qui demande à sa maman nuage "j'ai envie de faire pluie pluie" .
SupprimerMais ici figurez-vous que c'est presque la sécheresse . Hier il faisait encore 26°C ! Pas une goutte de pluie depuis...et même plus . C'est le monde à l'envers ma bonne dame :)
Très bonne semaine dame Colo
J'ai regardé le bulletin météo France ce matin...la pluie, centrée sur le sud, ne devrait pas tarder chez vous...eh, quoi, il faut que les moutons broutent!
SupprimerBen amicalement sieur Gérard.
Encore une découverte ici.... Merci.
RépondreSupprimerAvec plaisir Bonheur.
SupprimerAh les nuages.
RépondreSupprimerAllez, surveille un de mes prochains billets !
Et ne manquons pas d'écouter aussi... Joni Mitchell
https://www.youtube.com/watch?v=Pbn6a0AFfnM (version originale)
et une reprise par elle-même 30 ans après
https://www.youtube.com/watch?v=aCnf46boC3I
Un régal à chaque fois !
"Beaucoup de mes amis sont venus des nuages...", je "surveille" toujours tes billets cher K!
SupprimerJoni Mitchell, deux étapes de ma (nos?) vie, un vrai régal...elle sera mercredi dans un "musical clouds" Merci!
J'en ai même oublié de dire que l'extrait est absolument superbe !
SupprimerY trouver le verbe improviser si bien servi ne peut que me combler en tant qu'amateur de jazz !
Un poète à découvrir plus à fond...il nous faudrait ne jamais dormir; lire, écouter, partager, enfin toutes ces choses si jouissives!
Supprimer"Nuages bas et lourds, nuages qui frôlez
RépondreSupprimerDe votre bande de brouillards le flanc des monts,
Nuages qui, voguant au ciel du Pacifique,
Balayez la poussière impalpable des îles,
Nuages, je voudrais savoir d’où vous venez
Et la vapeur de quelles eaux vous a formés ;
Venez-vous de l’Europe ou venez-vous des Indes,
Des fleuves de la Chine ou des rivières de France ?
Menez-moi au contrées où vous mena le vent,
Et dans vos rangs pressés, faites que je distingue
Les contours des pays, sur la carte du monde,
Que vous avez couvert de vos errantes ombres !
Ô voyageurs du ciel, j’aime votre caresse
Qui vient d’un horizon plus lointain que le nôtre,
Où les désirs humains s’élargissent encore,
Planant sur plus d’air libre et sur plus de lumière ! "
Marie et Jacques Nervat
Le vent d'Autan a soufflé et a conduit les nuages sur nos têtes, aujourd'hui.
Grand merci Lou, que j'aime ces désirs qui tendent vers plus d'air libre et de lumière!
SupprimerBonne semaine la belle, un beso.
RépondreSupprimerLe Nuage
I change, but I cannot die.
Shelley, the Cloud
Levez les yeux ! C’est moi qui passe sur vos têtes,
Diaphane et léger, libre dans le ciel pur ;
L’aile ouverte, attendant le souffle des tempêtes,
Je plonge et nage en plein azur.
Comme un mirage errant, je flotte et je voyage.
Coloré par l’aurore et le soir tour à tour,
Miroir aérien, je reflète au passage
Les sourires changeants du jour...
Louise Ackermann
Ici nous avons bien profité de ce beau mois de septembre mais il y a toujours des nuages qui traînent dans le ciel bleu, nous sommes habitués...
Merci de me faire découvrir Adonis, je vais suivre ton lien !
Belle semaine ! Bises
Que c'est beau!
SupprimerGrand merci Enitram, bonne semaine!
Fendre son chemin entre les signes, voilà une belle suggestion. Bien sûr, on peut seller des chevaux que l'on n'a pas touchés, par le biais de l'imaginaire, mais toucher ceux que l'on n'a pas vus me parait plus difficile ! La poésie n'est-elle pas en partie une capacité "à voir". Merci pour cet extrait d'Adonis, très fluide. Cet homme est né dans la même ville que Maram al Masri
RépondreSupprimerEn poésie tout est possible Lily...même si comme toi j'ai quelques difficultés à imaginer certaines choses!
SupprimerJe ne connais pas Maram al Masri....je m'en vais à sa recherche, merci beaucoup!
Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages !
RépondreSupprimer(Charles Baudelaire)
Car les nuages ne racontent jamais la même histoire.
Oui, merveilleux nuages...je suis surprise par la quantité de textes parlant des nuages et envoyés par vous tous, charmants blog-amis!
Supprimer" Les nuages nagent comme des enveloppes géantes, comme des lettres que s'enverraient les saisons."
RépondreSupprimerIsmaël Kadaré, extrait de " Poèmes d'automne "
Superbe! Merci beaucoup Tunkasina.
SupprimerNos nuages d'automne sont superbes en ces jours humides.
Je t'embrasse.
J'aime beaucoup ce premier texte. Je le trouve jubilatoire.
RépondreSupprimer"Les montagnes marchaient autour de moi, nuages serrés dans leurs mains." : magnifique !
Une superbe image en effet, je l'apprécie autant que toi.
SupprimerUn beso, Obni.