Dans
“Arbre de Diane” Alejandra Pizarnik enchaîne, enfile les idées,
les images....
En
“Arbol de Diana” Alejandra Pizarnik encadena, hila las ideas, las
imágenes...
te
alejas de los nombres
que hilan el silencio de las cosas
que hilan el silencio de las cosas
tu
t'éloignes des noms
qui
filent le silence des choses
Quels
dessins-peintures de Wols, Goya et Klee regardait-elle quand elle
écrivit ces lignes? Peut-être ceux que j'ai choisis, probablement
d'autres...
¡Qué
dibujos-cuadros de Wols, Goya y Klee miraba cuando escribió esas
lineas? Tal vez los que elegí, probablemente otros...
(un
dibujo de Wols) (un dessin de Wols)
Traces de gestes |
estos hilos aprisionan a las sombras
y las obligan a rendir cuentas del silencio
estos hilos unen la mirada al sollozo
ces fils emprisonnent les ombres
et les obligent à rendre compte du silence
ces fils unissent le regard au sanglot
(trad: Colo)
(exposición Goya)
un agujero en la noche
súbitamente invadido por un ángel
un trou dans la nuit
soudain envahi par un ange
(Trad: Colo)
(un
dibujo de Klee) (un dessin de Klee)
cuando el palacio de la noche
encienda su hermosura
pulsaremos los espejos
hasta que nuestros rostros canten como ídolos
quand
le palais de la nuit
allumera sa beauté
nous pousserons les miroirs
jusqu'à ce que nos visages chantent comme des idoles
allumera sa beauté
nous pousserons les miroirs
jusqu'à ce que nos visages chantent comme des idoles
(trad: Colo)
Que tout cela est bien dit ! J'aime beaucoup ces "traces de gestes" qui ressemblent à des porcs-épics( ou épiques peut-être?) . Très bon week-end Colo parmi tous vos poètes .
RépondreSupprimerOh, vous faites fort Gérard! gestes---épiques, bravo!
SupprimerUne découverte pour moi: un poète français du nom de Paul de Roux.
Pour vous ce court poèmes de lui.
Contraste
Le couchant enflamme une seule fenêtre
au lointain des rues, fugitive torche
quand c'est déjà le crépuscule ici,
à la terrasse du petit café où l'affluence
témoigne de la beauté du jour qui se défait
- et cependant, tout au fond du coeur,
nulle paix : une haute vague
n'a pas trouvé de rive,elle s'élève
encore et creuse des abîmes
Bon week-end, amicalement.
Le dessin de Wols est superbe ; et les poèmes accompagnent magnifiquement les illustrations (y compris celui qui est en commentaire).
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, contente que ça te plaise.
SupprimerJe ne connaissais pas Wols, une intéressante découverte.
Bon dimanche!
Quel parcours d'écorchée vive cette dame, et quelle vie si brève.
RépondreSupprimerJ'aime le dessin de Klee et le poème que tu as associé. Mais plus encore, un trou dans la nuit, vite de la lumière des étoiles et les chaudes couleurs de Klee rassurantes.
je t'embrasse fort, bon dimanche lumineux, Dame Colo !
Une dame dont les mots donnent souvent la chair de poule, si désespérés, si noirs. ET si attachante je trouve ( tu te souviens du billet sur elle, il y a 2 ans? http://espacesinstants.blogspot.com.es/2012/03/un-si-profond-malaise-un-malestar-tan.html)
SupprimerUn dimanche des plus lumineux ici, superbe.
Je t'envoie un beso de sol dame Sable.
" Écrire c’est donner un sens à la souffrance"
RépondreSupprimerJournal 1971
Elle est malheureusement très peu connue en France
douce fin de journée
Bises
Merci pour cette phrase; une grande souffrante A.Pizarnik, on le lit à chaque ligne...
SupprimerDouce semaine à toi Aloïs, merci pour tes ajouts toujours intéressants. Besos.
J'aime beaucoup ces poèmes. Le premier est particulièrement fulgurant. Merci Colo pour ces pépites
RépondreSupprimerToujours des mots simples, souvent les mêmes, agencés, rassemblés différemment. Merci d'être passé cher Kwarkito.
SupprimerBeau florilège, de mots et d'images... Kwarkito parle de fulgurance, c'est ça !
RépondreSupprimerUn immense talent, une vie si courte, quel dommage...
SupprimerMerci Carole, un beso.
Les mots emprisonnent les ombres et s'efforcent de rendre compte du silence des choses ? C'est magnifique !
RépondreSupprimerBien d'accord avec vous!
SupprimerExcellente journée à vous.
Contente de te retrouver aussi Colo !!! Je retrouve peu à peu, du temps pour internet, surtout pour retrouver les lieux de poésies et de mots comme ceux que tu traduis ici et qui me touchent profondément.
RépondreSupprimerJe reviendrai visiter tes anciens posts pour les savourer doucement.
Merci pour Apollinaire ! Il fera plaisir à ma nièce qui adore sa petite chatte Mimi !
Bonnes lectures Fifi, rien ne presse.
SupprimerExcellente journée, un beso.
Pas besoin de faire un dessin pour Alejandra Pizarnik . Les mots sortent de ses entrailles. Ils grattent, buissonnent, fusent, piquent au vif de la chair comme les traces gestuelles de Wols que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerAutant dire que j'aime cette expression jaillie des entrailles.
Merci pour ces va-et-vient en expressions voisines de l'écriture à la peinture et vice-versa.
Je suis revenue plonger dans cette intensité.
Bon we, Colo et plein de bisous.
Je perçois ses mots comme toi Maïté, des cris du dedans qu'elle exprime avec tant de talent.
SupprimerMuchos besos para ti amiga, y gracias por tus palabras, un beso.