Une
fois n'est pas coutume, aujourd'hui pas de poésie, quoique...
Il
y a une dizaine d'années de cela, un concours, - en était-ce un?,
en tout cas on demandait à des professeurs de français de
différents pays d'écrire des modèles de correspondances sur la
Toile. Sans doute, je ne m'en souviens plus, fallait-il parler de la
langue, la culture, la cuisine...
Une
amie belge et moi nous étions prêtées, au long d'une dizaine de
lettres, à cet amusant exercice Bruxelles-Majorque. Les modèles
seraient mis en ligne et disponibles pour les élèves du secondaire
partout dans le monde.
Peu
après, j'ai reçu un mail d'un jeune Béninois de 16 ans: “
J'aime l'écriture, pourriez-vous m'aider avec mon français?”.
Bien
sûr! Et c'est ainsi qu'a commencé un échange d'informations sur le
pays, sa famille, lui. Il me disait écouter beaucoup les radios
internationales, aimer savoir ce qui se passait ailleurs.
(clic pour agrandie les photos)
À Akra, Ghana |
Au
fil des ans, l'école terminée, il a obtenu une “demi-bourse”
pour commencer des études d'Ingénieur Informatique. Un coup de
pouce annuel de notre part pour l'autre “demi”. Puis notre fille
lui a envoyé un appareil photo digital et là, magie, nous avons vu
sa figure, la ville de Cotonou où il étudiait, reçu des images des
nombreux voyages auxquels il a eu la chance de participer à travers
l'Afrique surtout, mais aussi en Malaisie, à Kuala Lumpur pour des
réunions, ou symposiums des “TIC”
(Technologie Information Communication).
MA,
admiratif, me répétait: ce garçon deviendra Premier Ministre du
Bénin...
Deux
fois par an, au Nouvel An et pour mon anniversaire je recevais un
coup de téléphone de lui.
Il
termina ses études.
Puis,
l'été passé, il a reçu une bourse de l'ONU pour passer 3 mois à
Genève.
Cette
année universitaire 2013-2014, une autre bourse, du gouvernement
français (à travers l'ambassade de France au Bénin) cette fois
pour faire un master en Informatique à Amiens.
Amiens,
Amiens, tu n'es pas trop loin Ramane...Si tu venais passer quelques
jours avec nous?
Quelle
émotion quand nous nous sommes enfin vus le 30 décembre dans le
hall de l'aéroport de Palma. Nous sommes restés dans les bras l'un
de l'autre pendant un long moment.
Palma de Mallorca 2014 |
Nous avions mille questions sur son pays bien sûr, cette
République où il y a des Rois, sur l'école, la famille béninoise, la nourriture...sur sa vie à Amiens, ses projets et rêves...
Il
a aimé les paysages de montagne, la ville de Palma, manger les douze
raisins à minuit sur la place du village le 31, la paëlla et...la
confiture d'oignons.
Je
crois qu'il essayera de revenir malgré que moi, l'occasion était
unique, j'en aie profité (abusé?) de ses connaissances pour qu'il
m'arrange/ explique quelques bricoles pour mon blog, mon ordinateur,
ma caméra...
Trois
jours merveilleux: rires et tendresse.
PS; La publication ici du texte et des photos a été approuvée par R.
Por una vez, y sin que sirva de precedente, hoy no va de poesía, aunque...
Hace
unos diez años, un concurso, -¿era uno?, se pedía a profesores de
francés de diferentes países escribir modelos de correspondencias
en la Red. Tal vez, no me acuerdo, había que hablar de la lengua, de
la cultura, de la cocina...
Una
amiga belga y yo nos habíamos ofrecido a realizar, a lo largo de una
decena de cartas, este ejercicio divertido entre Bruselas y Mallorca.
Esos modelos estarían puestos en Internet para alumnos de secundaria
del mundo entero.
Poco
después recibí un mail de un joven beninés de 16 años: “Me
gusta la escritura, ¿podría ayudarme con el francés?”.
¡Por
supuesto! Y así comenzó un intercambio de informaciones sobre su
país, su familia, él. Me decía que escuchaba a menudo las radios
internacionales, que le gustaba saber lo que pasaba en otras partes.
À Kuala Lumpur, Malaisie |
Con
los años y una vez terminada la escuela, obtuvo una “media beca”
para empezar los estudios de Ingeniero Informático. Una ayuda anual
nuestra para la otra “mitad”. Luego nuestra hija le mandó una
máquina de fotos digital y allí, magia, vimos su cara, la ciudad de
Cotonou donde estudiaba, recibimos imágenes de los numerosos viajes
a los cuales tuvo la suerte de participar, principalmente por África,
pero también a Malasia, Kuala Lumpur, para reuniones y simposio de
“TIC” (Tecnología Información Comunicación).
MA,
admirativo, me repetía: ese chico acabará de primer Ministro de
Benín...
Dos
veces al año, por el Año Nuevo y mi cumpleaños me llamaba.
Terminó
la carrera.
Luego,
el verano pasado, recibió una beca de la ONU para pasar tres meses
en Ginebra. Este año universitario 2013-2014, otra beca, del
Gobierno Francés esta vez, para realizar un master en Informática
en Amiens, Francia.
Amiens,
no estás tan lejos Ramane! ¿Por qué no vienes a pasar unos días
con nosotros?
¡Qué
emoción cuando por fin nos vimos el 30 de diciembre en el aeropuerto
de Palma! Nos quedamos abrazados un buen rato.
Le
hicimos mil preguntas sobre su país, esa República donde hay Reyes,
sobre la educación, la comida...sobre su vida en Amiens, sus planes,
sus sueños...
Le
gustaron los paisajes de montaña, la cuidad de Palma, comer las doce
uvas en la Plaza el 31, la paella y...la mermelada de cebolla.
2014 Mallorca |
Creo
que intentará volver a pesar de que yo, la ocasión era idónea,
aproveché (abusé?) de sus conocimientos para arreglos,
explicaciones, trucos para mi blog, mi ordenador, mi cámara...
Tres
día maravillosos: risas y ternura.
Plus beau qu'un conte, cette rencontre au pays des mots, ces années de fidélité et le rendez-vous sur ton île ! (J'avais oublié le commencement ;-) Tu racontes votre histoire simplement, et cette simplicité porte toute l'émotion partagée. Aussi je me joins à vos embrassades familiales et je salue l'ami Ramane.
RépondreSupprimerBonjour Tania, simplement, oui, c'est ainsi que s'est passée cette rencontre, et si chaleureusement! Anaïs me disait hier: il faisait déjà partie de la famille, mais maintenant encore plus.
Supprimer(J'ai dû faire beaucoup d'efforts pour me rappeler un peu du début!!!!, tu te souviens aussi que c'était amusant?)
J'espère que tu le connaîtras un jour! Il sera content de lire tes mots.
C'était gai, je m'en souviens, bien sûr. J'ai encore tout ça dans un fichier.
SupprimerAmiens n'est pas loin de Bruxelles, Ramane est le bienvenu.
C'est une très belle histoire.
RépondreSupprimerTrès touchante et d'autant plus émouvante qu'elle est vraie
RépondreSupprimerKwarkito, ce vécu a quelque chose qui tient du monde irréel et pourtant...
SupprimerQuelle magnifique histoire Colo !! une histoire comme on voudrait en lire partout, en entendre sur les radios, en voir à télé en lieu et place des conflits armés, des guerres de religion, des bombes et autres massacres
RépondreSupprimerC'est ce qu'on appelle un parrainage qui compte !
Je suis une "marraine" comblée Dominique.
SupprimerLes medias, tu as raison, feraient bien de parler de ces si nombreuses histoires solidaires et belles.
Bonne journée ensoleillée ici.
Oh quel conte de vie, de janvier, j'en ai les larmes aux yeux de votre histoire, si vraie, simple, magique ! Je m'émerveille de ces rencontres à travers le monde, si chaleureuses, solidaires, pleines de tendresse. Tu en as chère Colo et je t'embrasse depuis mon jardin jusqu'à Palma, dans la langue que tu veux !
RépondreSupprimerBisous heureux ! pour lui, pour toi, pour ta fille etc ...
Merci Veronica, il te lira, c'est sûr.
SupprimerMuchos besos para ti!
Un conte de Noël non ? La réalité est si belle parfois... J'imagine votre enthousiasme et votre émotion.
RépondreSupprimerL'informaticien qui nous vient du bénin ! J'aime cette idée du béninois qui nous apporte de la technologie...
Il y a des partages si enrichissants Christian, une vraie chance pour tous cette rencontre, par hasard.
SupprimerLes difficultés qu'il a surmontées et surmonte encore; celles qui l'attendent quand il retournera chez lui, un pays où l'électricité n'est pas présente partout.
Bonne journée à vous.
Formidable!
RépondreSupprimerJ'en ai les larmes aux yeux.
Presque un conte mais vécu les yeux éveillés.
Ramane rayonne, dégage une énergie communicative.
Quant à toi, à vous, que dire? Pour l'avoir expérimenté dans une histoire récente de partage,il est tombé dans la maison où ce mot et bien d'autres: amitié, communion, prennent tout leur sens.
Je lui souhaite le meilleur dans ce domaine que je côtoie puisque c'est aussi celui qu'a choisi mon fils et qui ouvre de sacrés horizons et facettes de travail .
A vous, je souhaite aussi le meilleur en sachant que ce partage essaimera encore pour donner des instants de bonheur.
Merci de nous avoir donné la possibilité aussi à nous lecteurs de participer en pensée.
j'ai pensé à vous durant ces jours . Cela me rappelait tant de souvenirs heureux.
Bonjour Maïté, tu commences par Formidable, justement Ramane m'a dit qu'il admirait tant Stromae.
SupprimerIl existe toujours la possibilité d'une mauvaise surprise dans ce genre de relation à distance, mais ça a été tout le contraire!
Merci pour tout amiga, je pense bien à toi et t'embrasse fort.
Quand la vie fait un cadeau...
RépondreSupprimerBonjour à R. !
...le prendre avec plaisir, l'apprécier comme unique.
Supprimermerci pour lui, il te lira Cristophe.
Voilà qui vaut toutes les poésies du monde, une aussi belle rencontre, entretenue au fil des années et enrichie des cultures et vécu de chacun. Merci de la partager avec nous en ces temps frileux.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, peu habituée à raconter des choses personnelles, j'ai eu du mal à trouver le ton, mais il fallait que je raconte cette longue histoire, cette rencontre si émouvante.
SupprimerIl y en a qui s'évertuent à entretenir un climat frileux...mille fois hélas.
Amicalement.
Une très belle histoire, d'autant plus qu'elle perdure depuis plusieurs années. Parfois j'ai vécu des ébauches de liens, mais il n'est pas toujours facile de dépasser le stade de quelques mois à un an ou deux. Bravo et bonne suite à cette belle aventure !
RépondreSupprimerTu as raison Lily et la poursuite de cette relation est dûe en partie à sa curiosité de tout, à la prise de conscience, très jeune, que là bas (mais pas que!!) ou tu es fils de...ou, si tu n'as pas cette chance, il te faut de beaux diplômes.
SupprimerOh, je sais que maintenant nous ne nous perdons plus de vue!
Merci Lily.
Une belle histoire pour commencer l'année, cela vaut tous les vœux !!!! Merci de nous faire partager ce moment fort d'amitié et de ...poésie !!!!
RépondreSupprimerBelle journée !
Ce fut, c'est un grand plaisir Enitram!
Supprimervoilà une histoire magnifique qui vous réconcilie avec tout, le monde comme il va, les trous dans le toit, le vent et la pluie...
RépondreSupprimerMagnifique!
Bises à toi, Colo!
(je parraine une petite Béninoise avec Foster Parents mais je doute de jamais pouvoir donner d'aussi bonnes nouvelles... et l'histoire de Muanza s'est assez mal terminée aussi, alors oui, ça fait plaisir de te lire!!!)
Je connais pas mal d'histoires qui se sont terminées en eau de boudin ou mal Adrienne, mais cela nous arrive aussi souvent dans nos vies.
SupprimerNous sommes vraiment très heureux, chanceux...et lui si merveilleux et courageux! (rimes en "eux" :-))
Besos para ti.
C'est une merveilleuse histoire .comme on aimerait en lire plus souvent.
RépondreSupprimerDe celles qui se terminent bien ce qui n'est pas couru d'avance
Bonne soirée
Bises
Il fallait la raconter n'est ce pas?
SupprimerBonne journée Aloïs!
Les contes ne sont pas toujours dans les livres !
RépondreSupprimerLe destin a parfois, comme ça, des étincelles de bonheur, de lumière, qui illuminent l'existence et donnent chaud au coeur. Je suis très heureuse pour toi et pour lui.
Merci Sable, très chaud au coeur, oui! R. a le talent de faire rire le destin!
SupprimerMerci à vous tous pour ces sympathiques commentaires
RépondreSupprimerJe crois que l’essentiel du mérite revient à ma Marraine Colette.
Notre rencontre à l’aéroport fut un grand moment d’émotion. Je n’y croyais pas pendant quelques secondes d’être là!… Mais je ne rêvais pas…
Ces quelques jours étaient exceptionnels, immenses et riches. J’ai découvert et appris beaucoup de choses et surtout mangé divers délicieux plats marllocaine. J’ai passé l’un des merveilleux moments de ma vie et la plus belle transition d’une année à l’autre.
Je pense que je ne peux plus arrêter, je vais retourner à Mallorca très bientôt.
Mes salutations à vous tous
Ha ha Ramane...je prépare ton lit? :-) Viens quand tu veux bien sûr.
SupprimerMerci d'ètre passé ici, un beso.
Une bien belle histoire dont vous pouvez vous réjouir tous ensemble. C'est extraordinaire de créer des liens ainsi. Félicitations !
RépondreSupprimerNous nous réjouissons tous énormément Danièle!
SupprimerBonne journée!
La générosité n'est pas un vain mot quand elle tombe sur quelqu'un qui sait en apprécier la valeur !
RépondreSupprimerOui, une magnifique histoire vraie, et ces retrouvailles de quelqu'un qu'on n'a jamais rencontré. Nous avons les outils pour faire de merveilleuses rencontres, je suis sûre que Ramane ne vous oubliera pas !
D'ailleurs (je ne l'avais pas encore lu) il le dit.
Oh, non, l'oubli est impossible, il fait encore plus partie de notre famille maintenant.
SupprimerTu dis vrai, il a toujours été fort reconnaissant et attentionné, ce qui a facilité ou permis de traverser les années...allègrement!
Le partage et la générosité ( ou réciproquement) ne sont-ils pas les ingrédients indispensables au "bonheur"? Très belle histoire Colo et bravo et merci à Ramane.
RépondreSupprimerIl sera heureux de lire vos mots Gérard, c'est à lui que revient tout le mérite, tant d'efforts réalisés!
SupprimerPS: j'espère que vous n'en êtes pas à vous réfugier sur le toit de votre maison, que les inondation vous laissent dormir dans votre lit!
Non Colo, on a la chance d'habiter sur une colline où il y a des moulins à vent..pas à eau :) . Malheureusement il y a eu beaucoup d'inondations et de dégâts près de chez nous. Les marais sont entièrement recouverts, on se croirait au bord de la mer, surtout lorsque le vent souffle à 110km/h.
SupprimerMais il semblerait que le calme revienne avec la fin des grandes marées. Jusqu'aux prochaines début Février, période que tout le monde redoute tant les souvenirs de l'Amoco Cadiz (mars 78) et de l'Erika (décembre 99) sont présents.
Même quand on aime les "éléments déchaînés" ça n'empêche pas d'avoir quelques angoisses.
Bonne soirée Colo.
Pour vous je me replongerai dans "Le dictionnaire de la pluie", vous en souvenez-vous?
Supprimerhttp://espacesinstants.blogspot.com.es/2013/07/parlez-moi-de-la-pluie.html
Il s'y trouve des formules, magiques ou non, pour calmer les éléments...et les angoisses. Bien amicalement.
Quelle belle histoire, on comprend ton émotion et on ne peut qu'espérer que tout continue ainsi, avec du courage mais sans obstacles majeurs.Heureusement,la générosité est encore payée de retour, pas toujours mais quand des liens se nouent, ils sont en général sincères et très chaleureux.On donne, on n'attend rien et puis...on reçoit de la chaleur humaine, de l'amitié...et aussi du secours quand le besoin s'en fait sentir.Nous avons "adopté" une famille arménienne, je vais être sincère, cette famille nous apporte plus d'amitié que notre famille de sang.( nos enfants mis à part bien sûr)...Bravo à ton jeune ami et..courage...
RépondreSupprimerOui Danielle, on n'attend rien et on reçoit tant quand l'amitié se noue!
SupprimerMagnifique votre famille arménienne....vit-elle en Belgique?
Merci de nous raconter votre histoire.
Notre histoire ?
SupprimerElle commence il y a une bonne quinzaine d’années. Une de mes élèves me demande si je ne souhaite pas engager une femme de ménage et elle m’explique : par le biais d’une association elle a eu connaissance des difficultés traversées par une jeune femme d’une vingtaine d’année accompagnée de deux petites filles. Enceinte, elle a quitté l’Arménie, afin d’éviter à son compagnon un service militaire pénible et un long éloignement à la frontière russe. Je passe sur tous les détails de cette fuite, toujours est-il qu’ils se retrouvent un jour, dans une commune voisine, où le curé leur prête une maison. Mon élève lui donne déjà des cours de français et moi j’accepte de l’engager pour m’aider. Alina entre dans notre vie. Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que sous son apparente fragilité se cachait résistance, courage, intelligence et volonté de s’élever. Nous avons donc fait le ménage ensemble, en parlant beaucoup, bien sûr. Elle voulait sortir de la condition dans laquelle l’arrêt de ses études et son départ l’avaient précipitée
A sa demande, je lui ai trouvé des cours par correspondance, nous les corrigions ensemble. Elle m’a parlé de ses facilités scolaires, de ses résultats et un jour, l’idée lui est venue de reprendre des études. Oui, mais lesquelles ? » J’étais très forte en sciences et en maths »me dit-elle .Ma fille aînée est licenciée en biologie, je lui parle d’Alina, lui demande de tester les connaissances et c ‘est ainsi , qu’après avoir remis ses connaissances à niveau, elle est allée l’inscrire à Mons, à des cours d’aide en pharmacie. A partir de ce moment, ma fille a pris la situation en mains, a suivi tout son parcours scolaire, parcours qu’Alina a mené à bien tout en continuant à faire des ménages. Pas chez moi, je lui ai laissé son temps et j’ai…compensé à ma façon. Un jour, ma fille a été invitée à devenir la marraine des deux petites filles ;quand un petit garçon est né, par après, Solange est devenue sa marraine à lui aussi. Aujourd’hui, la vie reste difficile pour cette petite famille mais ils sont bien installés, ils ont leurs papiers officiels. Quand Alina est, enfin, retournée à Erevan, ma fille l’a accompagnée. Quel accueil, quelle chaleur, quelle générosité ! L’an dernier, Ofélia, la fille aînée qui sera bientôt avocat, est allée avec sa grand-mère paternelle faire connaissance avec son pays d’origine et sa famille. Diana termine ses humanités. Toutes les deux travaillent le week-end et peuvent ainsi, c ette année, s’offrir un voyage à NY, en avril, avec ma fille, leur marraine. Le mari d’Alina n’a pas fait de bonnes affaires et leur situation reste précaire mais Alina se bat. Quand ma mère est décédée, ils m’ont tous accompagnée dans la peine .Si j’ai un souci et qu’ils l’apprennent, ils se proposent pour m’aider. J’ai une sœur dont je ne dois rien attendre. Mais Alina et sa famille la remplacent avec spontanéité et affection.Chaque fois que je les retrouve je pense à cette après-midi d'il y a longtemps...comme j'ai bien fait de dire oui!
Merci de nous avoir raconté Danielle; il ne faudrait jamais dire non d'avance!
SupprimerJe t'embrasse.
Ce qui est beau, non seulement votre rencontre avec Ramane, mais tous ces témoignages et commentaires... Un chemin d'étoiles...
RépondreSupprimerBonjour Lou, merci pour ce chemin d'étoiles!
SupprimerVoici un partage, au sens plein du terme, qui ne peut que réjouir.
RépondreSupprimerQuelle ferveur. C'est précieux.
Merci Colo et Ramane, on a quasiment envie de prendre un café ou un thé avec vous !
Précieux est bien le mot K.
SupprimerBoire un verre avec toi serait magique!
Belle histoire ! Ce devait être très émouvant quand vous vous êtes vus "en vrai".
RépondreSupprimerTrès émouvant Obni, il y avait un côté irréel mais les corps, les sourires...
SupprimerMerci Colo de nous avoir fait partager ce beau conte de Noël !
RépondreSupprimerUn vrai plaisir Annie!
SupprimerJe suis très émue de ce beau récit. Bravo. Bravo pour lui, et bravo pour vous.
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il te lira Bonheur, merci à toi.
SupprimerC'est une très belle histoire qui vous honore !
RépondreSupprimerUne histoire qui s'est écrite elle-même, lentement, avec délicatesse et tendresse Serge.
SupprimerQuelle belle histoire !... quand on pense à toutes les arnaques sur la toile et qui nous rendent méfiants, on se dit que finalement...
RépondreSupprimerBonjour Marie, tu as raison et nous avons eu beaucoup de chance: Ramane est exceptionnel, si affectueux aussi.
SupprimerMerci d'être passée, bonne journée.