Souvent on n'y prête pas l'attention qui les rendrait plus beaux, plus doux … et ces moments de la journée semblent banals, voire ennuyeux.
Un ciel, une musique, le passage d'un livre, une plante, un gâteau, une visite...
C'est
à ceux-là que
Bonheur du jour dédie son blog, ses écrits.
Ce
texte du 7
novembre m'a touchée et sitôt l'autorisation reçue, le voilà,
avec sa traduction et ce poème / sourire de Mario Benetti.
Grand
merci à vous, dame Bonheur.
A
menudo no se les presta la atención que les volvería más bonitos,
más dulces...y esos momentos del día parecen a veces banales, tal
vez aburridos.
Un
cielo, una música, el párrafo de un libro, una planta, un pastel,
una visita...
La
autora del blog Bonheur
du jour les dedica su atención y su nota del 7 de noviembre me
pareció tan delicada que le pedí permiso para reproducirlo,
traducirlo aquí.
Un deux trois ... Soleil !
C’est l’après-midi où on s’installe, dans un coin du grand salon de la maison de retraite, pour tricoter près d’un très vieux monsieur qui aime garder dans ses mains la pelote de laine et dérouler le fil peu à peu. Il dit qu’il aime faire ça car c’est comme un travail, que c’est utile.
Le silence est scandé de brèves paroles et du cliquetis des aiguilles. On s’arrête parfois pour mesurer et le très vieux monsieur, de sa seule main encore valide, tient ferme le bout du mètre et annonce les chiffres.
A l’opposé de la pièce, une dame observe la scène. Quelques rangs de tricot et, quand le regard se lève, elle s’est rapprochée un peu. Un tout petit peu. Encore quelques rangs, et elle a progressé de quelques mètres. Puis, elle est là, tout à côté. Toute souriante. Dans ses mains à la peau plissée et aux doigts torses, une aiguille et une pelote de laine.
- Je ne me souviens plus comment on fait.
On l’aide à remonter les mailles sur l’aiguille. On lui rappelle, doucement, qu’il faudrait une seconde aiguille.
- Ah oui… Mais je ne sais pas où elle est… Oh, mais j’irai à la mercerie en acheter une, ce n’est pas pour ce que ça coûte, hein ? Et vous, qu’est-ce que vous faites ?
- Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants. C’est le modèle ? dit-elle en regardant un catalogue posé sur le divan.
On lui tend le livret, qu’elle feuillette et qu’elle commente.
- J’aimerais bien faire celui-là, dit-elle, en montrant un mantelet rouge pour une petite fille. Et vous ? Qu’est-ce que vous faites ?
- Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col, enfin moi je dis un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants. Je tricotais beaucoup. Je faisais tout. Des bonnets, des pulls… Pour l’hiver. Il y a de belles choses, dans ce catalogue. Vraiment. Phildar...
- Voulez-vous le garder ?
- Volontiers, c’est très aimable. Vous êtes bien gentille. Et vous, qu’est-ce que vous faites ?
- Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants quand ils étaient petits.
Quand on part parce que c’est l’heure, laisser le catalogue à la dame, tout sourire en feuilletant les pages.
Un, dos, tres... Sol!
Es por
la tarde cuando nos instalamos, en un rincón del gran salón de la
residencia de ancianos, para hacer punto cerca de un señor muy mayor
a quien le gusta guardar en sus manos el ovillo de lana y
desenrollarlo poco a poco. Dice que le gusta hacer esto ya que es
como un trabajo, que es útil.
El
silencio está puntuado de palabras breves y del ruido de las agujas.
A veces nos paramos para medir y el señor muy mayor, de su única
mano todavía válida, agarra firmemente el extremo del metro y
anuncia las cifras.
Al
otro lado de la habitación, una señora observa la escena. Algunas
vueltas del punto y, al levantar la mirada, se ha acercado un poco.
Un poquito. Algunas vueltas más, y ha progresado de unos metros.
Después, está allí, justo al lado. Toda sonrisa. En sus manos de
piel arrugada y dedos torcidos, una aguja y un ovillo de lana.
- No
me acuerdo cómo se hace.
Le
ayudamos a volver a subir los puntos en la aguja. Le recordamos,
suavemente, que haría falta une segunda aguja.
-Ha,
sí....Pero no sé donde está....Oh, pero iré a la mercería a
comprar una, no es por lo que cuesta, verdad? Y usted, ¿qué hace?
- Una
bufanda.
- Ha,
sí...Un “tapa - cuello”. También hacía para mis hijos. ¿Es el
modelo? dice mientras mira un catálogo en el sofá.
Le
damos el librillo que ella hojea y comenta.
- Me
gustaría mucho hacer este, dice, enseñando una manteleta roja para
una niña. ¿Y usted, qué hace?
- Una
bufanda.
-Ha,
sí...un “tapa - cuello”, bueno, yo digo “tapa-cuello”.
También hacía para mis hijos. Tricotaba mucho. Hacía de todo.
Gorros, jerséis...para el invierno. Hay cosas bonitas, en este
catálogo. Realmente, Phildar...
-
¿Quiere quedárselo?
- Con
mucho gusto, es muy amable. Es usted muy atenta. ¿Y usted, qué
hace?
- Una
bufanda.
- Ha,
sí...un “tapa – cuello”. También hacía a mis hijos cuando
eran pequeños.
Cuando
es la hora, irse, dejar el catálogo a la señora, todo sonrisa al
hojear las páginas.
Mario
Benedetti
Arco
iris Arc -
en - ciel
A
veces
por supuesto usted sonríe y no importa lo linda o lo fea lo vieja o lo joven lo mucho o lo poco que usted realmente sea (...) sonríe y usted nace asume el mundo mira sin mirar indefensa desnuda
transparente
y a lo mejor si la sonrisa viene de muy de muy adentro usted puede llorar sencillamente sin desgarrarse sin desesperarse sin convocar la muerte ni sentirse vacía llorar sólo llorar entonces su sonrisa si todavía existe se vuelve un arco iris. |
Des
fois
bien
sûr
vous
souriez
et
peu importe
qu'en
réalité
vous
soyez jolie
ou
laide
vieille
ou
jeune
gens
de beaucoup
ou
de peu
(...)
vous
souriez
et
vous naissez
vous
assumez le monde
regardez
sans
regarder
sans
défense
nue
transparente
et
peut-être
si
le sourire vient
de
loin
de
très loin à l'intérieur
vous
pouvez pleurer
simplement
sans
vous déchirer
sans
vous désespérer
sans
appeler la mort
ni
vous sentir vide
pleurer
seulement pleurer
alors
votre sourire
s'il
existe encore
se
transforme en arc-en-ciel
|
(Trad: Colo)
Merci Savarati.
"Par les meneaux
qui défigurent les ors du ciel
les griffures du temps
impriment une partition
oubliée
Les saisons s’échelonnent
sans qu’on puisse les dénombrer
longues robes monotones
devenues par l’iris fatigué
de plus en plus floues
Constante
l’horloge fait semblant
remontoir à contre-courant
rappelle les silhouettes alertes
et les cris dévoyés
Rejoindre la mémoire
effilée bien souvent
dans les couloirs tristes
couleurs délavées
soupirer avec ce qui reste de souffle
juste avant la nuit
qui pèse lourd
Elle est restée belle
la peau en parchemin
les veinules qui courent
et explosent parfois
les mains qui détressent l’écheveau
à peine commencé
déjà trop emmêlé
la bouche qui sans le savoir
remonte les commissures
ébauche d’un sourire
dont elle ignore le sens
Les autres
ceux qui veillent
ne savent pas
et cueillent cette fleur un peu fanée
juste au creux de sa bouche."
Merci Savarati.
"Par les meneaux
qui défigurent les ors du ciel
les griffures du temps
impriment une partition
oubliée
Les saisons s’échelonnent
sans qu’on puisse les dénombrer
longues robes monotones
devenues par l’iris fatigué
de plus en plus floues
Constante
l’horloge fait semblant
remontoir à contre-courant
rappelle les silhouettes alertes
et les cris dévoyés
Rejoindre la mémoire
effilée bien souvent
dans les couloirs tristes
couleurs délavées
soupirer avec ce qui reste de souffle
juste avant la nuit
qui pèse lourd
Elle est restée belle
la peau en parchemin
les veinules qui courent
et explosent parfois
les mains qui détressent l’écheveau
à peine commencé
déjà trop emmêlé
la bouche qui sans le savoir
remonte les commissures
ébauche d’un sourire
dont elle ignore le sens
Les autres
ceux qui veillent
ne savent pas
et cueillent cette fleur un peu fanée
juste au creux de sa bouche."
Très bonne idée de reprendre ce beau texte de "Bonheur du jour" qui m'a fort touchée aussi. Les sourires des photographiées et du poète l'accompagnent à merveille. Bonne soirée, Colo.
RépondreSupprimerUne forme d'accompagner en mots et chaleur ceux / celles dont les parents sont devenus bien âgés.
SupprimerJe t'embrasse Tania.
C'est beau un sourire arc-en-ciel !
RépondreSupprimerEt moi qui ai repris mes aiguilles pour ma petite fille,ce texte de" Bonheur du jour" ne peut que me ravir ! Merci à vous deux car j'avais raté ce bonheur !!! C'est rattrapé grâce à toi Colo !!!
Beau jeudi !
Bonjour Enitram, ces fils et aiguilles qui réunissent les générations!
SupprimerJe me réjouis que tu n'aies pas tout à fait "raté" ce Bonheur pensé et écrit avec tant de délicatesse.
Excellente journée.
C'est une histoire vraiment touchante que nous a fait partager "Bonheur du Jour", j'aime son blog qui nous rappelle par petites touches qu'il se passe toujours quelque chose de bien dans une journée, pour peu que l'on y prête attention.
RépondreSupprimerBonjour matinal Aifelle, se lever tôt est pour moi un de ces Bonheurs.
SupprimerTout est calme, et accompagner l'apparition de la lumière, indispensable!
Je te souhaite de beaux moments aujourd'hui.
Je suis vraiment très touchée, j'en ai les larmes aux yeux, de voir mon texte associé à ce poème magnifique.
RépondreSupprimerEt les photos... Merci.
Ce poème vous accompagne de ses sourires chère Bonheur.
SupprimerCes jolis textes sont le soleil de ma journée !
RépondreSupprimerSimplicité et attention sont touchantes. Le poème est lumière ! Bonne et radieuse journée Colo !
Me / nous voilà bien contentes pour toi Serge.
SupprimerExcellente journée pour toi aussi! (il pleut ici mais peu importe, dedans tout est lumière)
Ce texte m'a beaucoup plu chez Bonheur du jour et ce poème accompagne son texte à merveille!
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de trouver ce poème de Benedetti pour y ajouter quelque chose de personnel.
SupprimerBonne journée Terre Indienne!
je vois que nous avons les mêmes bonnes adresses, ce texte m'avait touché en effet et tu le mets parfaitement en valeur avec les photos et le poème
RépondreSupprimerVive les échanges bloguesques
Ces échanges m’enchantent, tu le sais...ne pas rester dans mon coin d'île et publier seulement mes petits trucs...
SupprimerMerci Dominique, bonne journée...pluvieuse comme ici?
J'avais également beaucoup aimé ce texte, Colo, et j'admire ta capacité à le traduire ! Des choses que nous ressentons tous et qui font notre humanité.
RépondreSupprimerBonsoir Annie, ces ressentis là sont universels, oui.
SupprimerCela fait 37 ans que je vis "en espagnol", c'est plutôt le français que j'aurais tendance à oublier!
Bonne soirée.
J'avais lu ce texte depuis mon lit d’hôpital et l'avait trouvé fort émouvant
RépondreSupprimerDu reste elle a une un nombre phénoménal de commentaires
De ces moments de bonheur des visites qui font du bien
Bonne soirée
Bises
Très chère Aloïs, je t'envoie des nuages blancs, légers, très affectueux. J'espère que tu vas mieux et t'embrasse bien fort.
SupprimerJ'avais lu ce texte chez Bonheur du Jour et cela m'avait rappelé des souvenirs, alors je n'ai pas commenté, tout semblait avoir si bien été formulé !
RépondreSupprimerCe poème est beau dans sa simplicité.
J'avais écrit quelque chose sur la vieillesse... je crois que tu l'avais lu chez moi
"Par les meneaux
qui défigurent les ors du ciel
les griffures du temps
impriment une partition
oubliée
Les saisons s’échelonnent
sans qu’on puisse les dénombrer
longues robes monotones
devenues par l’iris fatigué
de plus en plus floues
Constante
l’horloge fait semblant
remontoir à contre-courant
rappelle les silhouettes alertes
et les cris dévoyés
Rejoindre la mémoire
effilée bien souvent
dans les couloirs tristes
couleurs délavées
soupirer avec ce qui reste de souffle
juste avant la nuit
qui pèse lourd
Elle est restée belle
la peau en parchemin
les veinules qui courent
et explosent parfois
les mains qui détressent l’écheveau
à peine commencé
déjà trop emmêlé
la bouche qui sans le savoir
remonte les commissures
ébauche d’un sourire
dont elle ignore le sens
Les autres
ceux qui veillent
ne savent pas
et cueillent cette fleur un peu fanée
juste au creux de sa bouche."
Je m'en souviens Savarati mais suis enchantée de le relire.
SupprimerJe le remonte dans mon billet, merci!
Souvent je me recharge de petits moments, aile de papillon, légers et émouvants en lisant ces instants de bonheur simples chez Bonheur du jour. Et là avec Arc-en-ciel, émue aux larmes... Les perles du temps ne font rien à la sensibilité du coeur...
RépondreSupprimerBonjour Lou, ce poème de Benedetti, comme la plupart de ses poèmes, est rempli d'émotions.
SupprimerJe t'envoie un beso arco iris.
Le texte sur la vieillesse me touche beaucoup. Cela renvoie inexorablement au poids de la vie passée, aux souvenirs emmagasinés, aux détails, au temps qui passe et qui nous mène vers le bout du tunnel. Mais sommes-nous dans un tunnel ou sur un pont ?
RépondreSupprimerBonjour Obni, pour avoir lu chez toi des textes très émouvants sur ce sujet, je savais que ces mots te toucheraient.
SupprimerPeut-être dépend-il de nous, qui ne sommes pas encore dans la vieillesse, que ce chemin soit pour eux / elles un pont?
Amicalement.
Ce texte magnifique sur la vieillesse me glace d'effroi car il me rappelle des faits que je préférerais oublier et un avenir que je n'ai pas envie de vivre.
RépondreSupprimerAs-tu remarqué lorsque tu souris à quelqu'un, la lumière qui s'éclaire sur son visage, la porte qui s'ouvre, la douce connivence. Le sourire la plus belle arme que je connaisse.
je t'embrasse avec le sourire !
L'important Sable est sans doute de ne pas les oublier...
SupprimerTu as raison le sourire a quelque chose de magnétique, souvent contagieux!
Merci pour beso illuminé, il même dissipé les nuages lourds de pluie qui circulaient ce matin..un beso Magette!
Ah ne cherche plus les nuages de pluie ! Ils sont chez nous, et même ils ont l'audace de se transformer en neige. Elle tombe sur les collines au-dessus du village ( à 700 m d'altitude à peu près ). Bonnets gants gros pulls et ... sourires, la vie est belle Mageta ! ! !
SupprimerAh oui, les bonheurs simples, jeunes ou vieux, arrêtons-nous ! Quiétude, sourire du quotidien, heure paisible, je revois ma grand-mère au tricot, la tête dodeline en murmurant je ne sais quel chanson tandis que je fixe ce poil tenace sur le menton...
RépondreSupprimerMerci de les célébrer et de rendre hommage à Bonheur du jour qui nous y assiste et encourage régulièrement.
Compliments à Savarati pour son beau texte sur la vieillesse.
Lenteur de l'âge, ténacité aussi malgré les doigts tordus, devenus malhabiles.
SupprimerMa grand-mère se rasait le menton tous les matins....et piquait le soir! Elle est morte chez elle, à 97 ans, de vieillesse a-t-on dit.
Les ponts entre les blogs sont une merveilleuse source, c'est vrai.
Bon week-end Christian.
J'ai été touchée aussi par ce texte, J'ai laissé à la suite un message, me semble-t-il; tout comme je suis touchée par ceux que tu publies pour étayer cette idée de petits bonheurs.
RépondreSupprimerJ'ai aussi admiré cette idée de petits bonheurs du jour, mais celui-ci est un grand petit bonheur.
Tu sais si bien mettre en avant ces couleurs de la vie Maïté, et deux plus deux font mille sourires!
SupprimerBonne journée, un beso fuerte.
Que dire après tous ces beaux mots, tous ces poèmes , tous ces textes , celui de bonheur du jour qui me rappelle mon grand père quand à 87 ans il nous souriait en mimant inlassablement les gestes qu'il avait toujours faits, la couture!
RépondreSupprimerSourire d'un jour, bonheur d'un jour .
Bon week-end Colo et un grand merci à Bonheur du jour et à Savarati
Ce matin, si gris, pluvieux et froid, le plaisir est de découvrir vos mots Gérard.
SupprimerLa terre chante, ravie de boire jusqu'à plus soif après avoir héroïquement résisté à 5 mois de sècheresse. Bonheur de la terre.
Prenez soin de vous et de votre épouse, bon weekend Gérard.
Merci beaucoup Colo. Elle a recommencé tout doucement à travailler. Apparemment il n'y a plus de danger. Après un dur moment d'attente et d'angoisse elle peut enfin apprécier les choses et surtout les autres à leur juste valeur . Et je respire enfin aussi.
SupprimerIci la terre avait soif, elle a bien bu ces derniers jours, mais aujourd'hui il fait beau. Juste un petit peu de brume ce matin mais déjà le soleil perce, il n'y a pas un nuage . Il fait un peu froid, mais ça ravigote!
Je vous envoie mes plus beaux sourires .
Merci de me donner ces bonnes nouvelles Gérard. Après de telles angoisses, chaque heure du jour devient si précieuse; les autres, leurs joies et chagrins, si proches. Je suis si contente pour vous deux!
SupprimerJ'écoute la radio en ce moment, la catastrophe du jour est la défaite des Bleus!!!! Vite, retour à la musique, cette petite fugue http://www.youtube.com/watch?v=Q5Mv3T3ANjY
Ce billet chez Bonheur du jour, je l'ai lu et mis un petit commentaire. Je le trouve magnifique et très émouvant. en le lisant, je me voyais, il y a déjà trois ans, lorsque maman faisait partie de ces gentilles dames où les jours se suivent dans un cocon et parfois la mémoire ancienne refaisait surface mais les jours et les dates ont été effacées.
RépondreSupprimerUn grand merci à Savarati pour son magnifique poème, très touchant.
Merci chère Colo pour ton billet avec mes bisous.
Bonsoir Denise, mes parents sont malheureusement morts avant d'être vieux, mais je pense souvent à mon beau-père qui, lui, était dans ce cas si triste. Et puis à une fort vielle dame majorquine que j'ai adoptée, nous nous sommes adoptées, je suis un peu sa fille,tu vois?
SupprimerJe t'embrasse Denise, merci pour tes mots, à bientôt.