Le beau texte du billet précédent, La Commission, l'auteure, Elena Poniatowska l'a récité elle-même.
J'avais fort envie que la traduction le soit aussi, j'aimais sa musique. Alors je me suis adressée à une amie, K.role ou Carole, femme de théâtre, qui lit souvent des poèmes, des textes qu'elle met sur son blog.
Elle m'a répondu: "ce texte est très touchant, très vrai. Et il mériterait d'être dit, peut-être avec un peu plus de liberté que ne le fait l'auteure... c'est un monologue, et la situation est quasiment théâtrale."
Ce matin, un cadeau dans mon courrier:
Bonsoir ma chère Colette,
voilà : tu peux entendre le texte ici : ( nouvelle lecture à venir)
ça m'a fait quelque chose de le dire, beaucoup d'émotions, et de le dire pour toi encore plus;
merci pour ça, chère amie. J'espère que ça te plaira.
28 novembre: Carole, pas trop satisfaite de sa performance, me demande de retirer l'ébauche....elle va reprendre le texte.
On l'attend!
Merci à toi, c'est magnifiquement dit Carole.
Un bel échange autour d'un beau.
RépondreSupprimerMerci à toutes.
Beau texte, excusez ma précipitation. Bon dimanche.
RépondreSupprimerLe texte s'en trouve enrichi de nuances non - ou à peine perçues....
SupprimerBon dimanche à vous aussi!
Le cadeau, c'est ta demande, sans toi, je serais passée à côté de cette rencontre intime avec ce très beau texte.
RépondreSupprimer(au fait, les noms espagnols je crois que je les prononce un peu à la portugaise non ?)
BEJAO !!!
:)
As-tu écouté, chère Carole, l'accent mexicain d'Elena P.?
SupprimerLe tien, à côté, est un fin nuage...imperceptible.
¡Que pases un feliz domingo guapa!
Je ne peux pas écouter le deuxième, faute de la bonne application, la diction de l'auteur me paraît un peu appliquée non ?
RépondreSupprimerOh, quel dommage...moi je l'entends parfaitement...voyons, essaye peut-être ça: http://sd-g1.archive-host.com/membres/up/74b5ef06f4fbc0c7f9d0e2ebfa9a8e00a6199bac/La_commission.mp3
SupprimerLe ton de l'auteure me semble celui d'une tragédie, chose que je n'ai pas perçue dans les mots, même si pour la ELLE du récit ce l'est probablement.
Dirons-nous appliquée et...lugubre?
Je me permets d'intervenir dans votre conversation :)
SupprimerJe suis assez d'accord avec Aifelle, la diction est appliquée ou plutôt appuyée et c'est cela, je pense qui donne ce ton un peu lugubre . C'est, peut-être à cause de l'importance que prend chaque mot, pour celle qui les a écrits, c'est ce que je voulais dire quand je disais que l'auteure ne prend pas assez de liberté par rapport à son texte....
joli quand les mots volent d'une personne à l'autre
RépondreSupprimerDe Mexico à Paris, en passant par Mallorca...de femme en femme, transmissions!
Supprimerah oui c'est très beau et très bien dit...
RépondreSupprimerPeut-être enregistres-tu parfois toi aussi des textes, des répliques...
SupprimerA écouter ces deux voix, si différentes dans leur ton, leurs intonations, en plus de la différence des langues, je fais l'expérience du grand écart entre lecture et écoute. La voix interprète, elle dit le texte et elle distrait du texte. Quel travail que de laisser passer le texte à travers soi pour le faire entendre ! En tout cas, un bel échange entre blogueuses, bravo.
RépondreSupprimerP.S. Peux-tu vérifier le lien vers le blog de K.role ? Merci.
SupprimerGrand écart, oui...on s'imagine une voix en lisant, on est surpris, de prime abord par celle qu'on entend. Puis en les écoutant toutes deux plusieurs fois, on entre un peu dans cette nouvelle perception...
Supprimer(le lien est arrangé, merci!)
Bonne fin de journée Tania
Je ne peux toujours pas écouter, tant pis, je me contenterai de la version ... lugubre (je pensais sinistre, ce qui n'est guère mieux), il faut plutôt se limiter à la lecture papier, et l'entendre comme l'on en a envie).
RépondreSupprimerPour l'écoute, je ne sais que te dire Aifelle...
RépondreSupprimerPar contre je trouve intéressant de transposer un écrit à d'autres modes d'expression: je verrais bien un court-métrage à partir de ce texte.
Bonne journée à toi, pluies froides...again!
J'aimerais bien quand même que Aifelle entende la différence. : ici :http://youtu.be/HHaWBvNR79M
RépondreSupprimerSi on dit un texte, c'est pour lui donner chair, le rendre vivant, lui apporter des nuances d'expression. Donner l'impression que ce personnage vous parle en direct. Si ce n'est pas ce que vous ressentez, c'est que c'est raté :(
en tout cas, merci pour votre écoute.
Carole
Beaucoup d'émotion entre ces deux lectures différemment colorées autour du même sentiment d'amour. En effet la lecture en français laisse passer plus d'intimité, de proximité alors que la lecture en espagnol est très théâtralisée, mais intéressante aussi , ne serait-ce que pour entendre la langue.
RépondreSupprimerMerci Colo.
Merci de tes écoutes attentives Maïté, un beso!
RépondreSupprimerDans le noir du matin du jour, j'ai collé mon oreille tout près et j'ai fermé les yeux pour mieux entendre les mots.
RépondreSupprimerJe t'envoie des mots doux ce matin chère Lou.
SupprimerEt un beso.
Diversité, richesses des voix, des intonations... Un beau cadeau que tu nous offres là !
RépondreSupprimerBonjour tout le monde,
RépondreSupprimerpuisque ma voix est conviée chez Colo, je ressens le besoin de m'adresser à vous, ces lectrices fidèles. Je trouve vos réactions intéressantes et étonnantes. Par exemple : la différence entre lecture intime et lecture théâtralisée. pourquoi ? comment est-ce possible derrière un micro ? grâce à Colo, J'imagine que l'on pourrait entendre,ce monologue dans un film. Et c'est comme cela qu'il nous serait le plus proche. Voir la personne écrire, accroupie le dos collé au mur d'une maison, dans l'ombre grandissante du crépuscule.
Je pense au film récent qui raconte le destin de Violette Leduc, je vois Emmanuel Devos dans un village de provence....Violette est en train d'écrire au bord du ruisseau. Elle est en train de se construire aussi, de se reconstruire... lentement mais sûrement.
il y a quelque chose ici comme la voix des sans-voix... -
- A reprendre. ma chère Colo, si tu pouvais retirer cette ébauche... :) éphémère.... merci !
Je retire illico chère Carole!
RépondreSupprimerEt espère vivement que ÇA reviendra vite!!!!
UN beso.