Le
calendrier ne blague pas avec les dates et le billet suivant se doit
d'être publié aujourd'hui: transition difficile après le celui
d'hier. Mais le poète écrit:
"La vie nous pousse
comme un cri interminable"
Un
beau diplôme ça se fête, un 22º anniversaire aussi, Julie.
Bien
loin d'ici, tu écouteras, liras le poème, (j'espère) et tu
viendras peut-être, un jour, me présenter ton amoureux....
Ce
poème a été écrit par José Agustín Goytisolo pour sa fille et adapté par Paco
Ibañez. Il est génereux, encourage et sonne mieux en
espagnol, c'est clair, mais …
Un
diploma se festeja, un 22º cumpleaños también, Julie.
Muy
lejos de aquí, escucharás, leerás, espero, el poema, y tal vez
vendrás, un día, para presentarme tu enamorado.
Todos
tenemos cerca, claro está, unos jóvenes para animar, para intentar
de aconsejar, guiar. El texto escrito por José Agustín Goytisolo para su hija y
adaptado por Paco Ibañez no tiene pérdida, es generoso, da ánimos.
Palabras
para Julia
Paroles pour
Julia
Tú no
puedes volver atrás
porque la vida ya te empuja
como un aullido interminable.
porque la vida ya te empuja
como un aullido interminable.
Tu
ne peux revenir sur tes pas
car
déjà la vie te pousse
comme
un cri interminable
Te
sentirás acorralada
te sentirás perdida o sola
tal vez querrás no haber nacido.
te sentirás perdida o sola
tal vez querrás no haber nacido.
Tu
te sentiras traquée
Tu
te sentiras perdue ou seule
ou
voudras-tu ne pas être née
Entonces
siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.
de lo que un día yo escribí
pensando en ti como ahora pienso.
Alors
toujours souviens-toi
de
ce qu'un jour j'écrivis
pensant
à toi, comme maintenant.
La vida
es bella, ya verás
como a pesar de los pesares
tendrás amigos, tendrás amor.
como a pesar de los pesares
tendrás amigos, tendrás amor.
La
vie est belle, tu verras
comment,
malgré les chagrins
tu
auras des amis, de l'amour
Un
hombre solo, una mujer
así tomados, de uno en uno
son como polvo, no son nada.
así tomados, de uno en uno
son como polvo, no son nada.
Un
homme seul, une femme
pris
comme ça, un à un
c'est
de la poussière, ils ne sont rien.
Otros
esperan que resistas
que les ayude tu alegría
tu canción entre sus canciones.
que les ayude tu alegría
tu canción entre sus canciones.
D'autres
attendent que tu résistes
que
ta joie les aide
que
ta chanson soit parmi leurs chants.
Nunca
te entregues ni te apartes
junto al camino, nunca digas
no puedo más y aquí me quedo.
junto al camino, nunca digas
no puedo más y aquí me quedo.
Ne
te rends pas, ne t'écarte pas
sur
le chemin ne dis jamais
je
n'en peux plus, je reste là.
Entonces
siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti
como ahora pienso.
de lo que un día yo escribí
pensando en ti
como ahora pienso.
Alors
toujours souviens-toi
de
ce qu'un jour j'écrivis
pensant
à toi, comme maintenant.
(...)
(Trad: Colo)
Pour écouter Goytisolo réciter son poème entier: ici
Para escuchar al poeta recitar su poema entero: aquí
On ne choisit pas toujours ses transitions, la vie les choisit pour nous. La voix de Paco Ibanez est poignante, il m'a toujours donné des frissons ce chanteur.
RépondreSupprimerJ'ai toujours adoré cette chanson et je voulais la dédier à ma nièce, Julie. C'était une occasion rêvée cet anniversaire qui correspond à la fin de ses études universitaires.
SupprimerPaco, sa voix, à 20 ans je serais tombée dans ses bras s'il était passé près de moi!!
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas même si parfois on parle de monotonie. Presque pareils nos jours oui, mais toujours une note qui n'est pas sur la portée..Hier chagrin ( et en lisant les commentaires je comprends que cet ami que tu viens de perdre, que je ne connaissais pas , doit être de par chez moi et de pas loin si j'en
RépondreSupprimercrois certaine pénible référence( Gilly)
Aujourd'hui, un anniversaire...une tendresse lointaine, de la mélancolie et un poème que je vais garder très précieusement.J'ai moi aussi une Justine à qui je pourrai le lire, à elle qui grandit et qui va bientôt comprendre que la Vie est un cadeau qu'il faut apprivoiser.
Avec mes bonnes amitiés.
Merci pour tes mots Danielle, la vie, un cadeau à apprivoiser, c'est ça.
SupprimerJe crois que ma nièce comprendra bien la portée du poème maintenant, elle n'est peut-être pas évidente quand on est très jeune.
Un poème pour ta Justine alors, muy bien!
Bien amicalement
(oui, JEA habitait dans ta région)
Une telle voix
RépondreSupprimerde tels mots
de terre et de chair
enveloppés d'amour
ne peuvent
qu'arriver à destination
merci de ton passage dans mon univers...
Amicalement
Souhaitons-le Yanis, j'ai bon espoir.
SupprimerBonne journée, à bientôt!
Le violoncelle qui accompagne la voix de Paco et les paroles me feraient presque verser une larme mais la vie est là et elle est un cadeau pour qui le veux car les embûches sont là aussi, au détour du chemin...
RépondreSupprimerBises et bon week-end !
Ces vers qu'on ferait bien lire à tous les jeunes, si découragés ici.
SupprimerBon weekend à toi aussi.
Magnifique voix d'Ibanez bien accompagnée.
RépondreSupprimerS'éloigner par le chemin sans s'en écarter ni s'arrêter surtout.
Bon vent à Julia/Julie.
Merci pour elle!
SupprimerAvec 57% des moins de 25 ans sans emploi ici, je me réjouis qu'elle vive là où les choses sont moins pénibles.
Surtout ne pas s'arrêter, conseil judicieux pour nous aussi, n'est-ce pas?
Comme le dit le proverbe anglais
RépondreSupprimer" La mort ne consulte aucun calendrier"
C'est ainsi la vie continue et elle ne fait que commencer pour Julie qui en quelque sorte reprend le flambeau
Bonne fin de semaine
Ce poème-chanson dédié à tous le Jules et Julie, à tous les jeunes en marche.
SupprimerLe soleil brille sur mon île qui illumine un peu la journée, bon weekend Aloïs
Tant que nous le pouvons, marchons.
RépondreSupprimerJe pense à JEA.
Bon week-end Colo.
À vous aussi. Aujourd'hui je reçois, pour déguster un paëlla, mes élèves du troisième âge; ils ont entre 65 et 75 ans et sont très enthousiastes. Leur español progresse lentement mais sûrement! Ce sera gai, aucun doute.
SupprimerLa vie est ainsi, faite de joies et de peines. Adelante, se dice, no?
RépondreSupprimerCette chanson chantée par Paco avec cette voix de velours sur un rythme lent, appuyé avec un refrain à enfoncer dans la tête pour ne jamais l'oublier "pensando en ti"Comme Enitram, je suis également sensible à la nostalgie du temps qui passe dans "la voix " instrumentale.
Quant à Goytisolo, quel plaisir j'ai eu à découvrir sa voix et la lecture de son texte. Malgré la version chantée envoûtante de Paco, les poètes ne sont jamais si bien servis que par eux-mêmes quand ils sont aussi séduisants.
Oui, Adelante.
SupprimerJe suis si contente que tu aies écouté et apprécié Goytisolo réciter son poème. Il m'avait semblé que si je ne mettais que cette vidéo, ce serait un peu terne pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol.
Ma nièce m'a écrit, très touchée.
Bon dimanche Maïté, je t'embrasse.
Quel beau, beau message, qui ne dit pas que tout sera facile mais que chacun est nécessaire aux autres. Et qu'il y a joie et amour le long du chemin, aussi rude qu'il puisse être parfois!
RépondreSupprimerTu résumes parfaitement le message Edmée, ce long chemin à parcourir dont nous avons fait une bonne partie déjà...
SupprimerSais-tu que Paco est passé tout près de moi dans les années 80 ! enfin de nous . Nous étions quelques amis dont une amie très chère prof d'espagnol et à la fin d'un concert de Paco Ibanez ( chez nous à Roanne )nous avons longuement longuement parlé. La soirée fut ... Ibanesque !
RépondreSupprimerC'était un concert qui suivait un repas avec des tables-tréteaux et des nappes en papier. Nous avions dessiné et colorié un immense " Paco " sur une nappe et posé notre oeuvre sur la scène pendant qu'il chantait. Il avait été très étonné et très ému. S'en était donc suivie une merveilleuse soirée ... ( extrait des " secrets de Mme Sable ! )
Mon amitié et mes félicitations à Julie ... avec un J, comme Joie !
Quels délicieux souvenirs..merci de nous rconter. Ce n'est plus secret donc ou..? ;-)
SupprimerUn joyeuse Julie, oui Sable.
Bonne journée, je t'embrasse
Je découvre tour à tour la tristesse de la perte d'un ami, JEA, puis ce très beau poème et la joie pour ta nièce.
RépondreSupprimerJ'ai aimé la version chantée, mais encore plus la version par le poète lui-même, comme toi, cette voix fait chavirer mon coeur.
Dans l'univers des blogs, on en visite certains, on découvre des noms, comme JEA, en commentaire réguliers, alors on se dit qu'on est presque ami, puis on découvre que l'ami n'est plus là. je m'aperçois alors que cet univers virtuel ressemble tant à la vraie vie, que les gens y vivent, y rient, y pleurent, y meurent...
Belle journée à toi Colo, ici, c'est la pluie et le brouillard, on cherche alors un peu plus à l'intérieur ce soleil trop vite disparu après deux mois de bel été. On s'y habituera, ma foi...
BISES!
Bonjour Terre indienne, oui, tu as raison, on s'attache peu à peu les uns aux autres. A travers les commentaires, les sujets traités, on se découvre des affinités, on s'écrit parfois, on se rencontre, on se quitte parfois aussi. Une richesse au delà des frontières.
SupprimerJ'aime beaucoup moi aussi le poème dit par le poète qui y met le ton que lui-même a décidé.
Bonne journée à toi aussi, aube humide que le soleil dissipe peu à peu ici.
La voix de Goytisolo fut une véritable révélation. Bien lire un poème n’est pas toujours une chose aisée. Quelle voix… qui nous parle de la vie. Pensée émue pour Mariame. Merci Colo
RépondreSupprimerContente que tu aies, toi aussi, apprécié cette belle lecture.
SupprimerÉmotion partagée, bien sûr.
Je t'embrasse hermano.
Ce poème, comme un vent qui fait gonfler la voile.
RépondreSupprimerC'est bien ainsi qu'il faut le lire Bacchante.
SupprimerBonne soirée...blanche!
Paco Ibanes est pour moi plus qu'une voix, c'est un phare, et j'ai encore en tête le disque qu'il a fait sur les chansons de Brassens "Paco_Ibáñez_canta_Brassens".
RépondreSupprimerLa vie n'est pas une longue marche tranquille mais il faut avancer et éviter de se retourner trop. La vie peut être très belle...à deux pour s'épauler, c'est tout le bien que je souhaite à Julie.
Le temps d'un clignement de paupières (j'ai légèrement décroché une petite semaine) et un ami a encore disparu. Jean laissera un vide . Je lisais ses commentaires délicats et intelligents avec délice. Ses citations étaient toujours à bon escient. Sa fille Flo doit continuer le chemin avec une "béquille" de moins. Je lui souhaite bon courage ainsi qu'à ses proches.
Très bonne semaine à vous aussi Colo.
Quelques auteurs-interprètes espagnols, le principal étant Paco Ibañez, ont traduit et chanté Brassens.
SupprimerTous ensemble on pourrait en faire un billet un jour, ce serait bien. Est-il chanté en italien, portugais...? Je l'ignore.
Rien de tranquille dans nos vies, mais de nombreuses béquilles. JEA était toujours là, encourageant, aidant.
Je me demandais si un voyou avait à nouveau prélevé, gros larcin, quelques mètres de votre ligne téléphonique. Ouf donc.
Bonne semaine à vous aussi, bien amicalement.