Lentement
la caméra se balade sur des paysages verdoyants, des cours d'eau qui
serpentent joyeusement la France ; une voix masculine,
agréable, détaille l'un ou l'autre château datant du XIVº
siècle, on traverse de jolis villages...
Changement
de plan. Cette fois c'est une vue aérienne ; une longue route
où de petits points se déplacent. Comme une colonne de fourmis,
parfois solitaires, souvent par paquets.
En
tête quelques échappés, vont-ils le rester ?, en queue ceux
qui ont décroché, vont-ils atteindre le but ? Les corps
penchés se distinguent maintenant, les jambes surtout, les bras,
très bronzés. Rien que des hommes, partout : dans les voitures
des « spécialistes » et soignants, sur les motos qui
trop souvent gênent nos gaillards à pédale, les journalistes au
micro...
Si
ce n'étaient leurs maillots dûment décorés du nom de leurs
sponsors, comment les reconnaître du haut, de loin? Leurs
mères, sûrement.
Mais
les innombrables caméramen à moto nous donnent des images
individuelles, et oui, bien sûr, c'est Contador à côté du maillot
jaune, serré de près par Mollema et Valverde.
Vision
finale, de face, juste avant l'arrivée où le peloton lancé à
toute allure, tête baissée, ressemble tout à coup à une horde
de taureaux au galop.
«
Vu comme ça, moi le Tour me fait peur » dis-je à M.A.
C'est
un passionné du Tour , vais-je être piétinée?
« C'est
en effet fort effrayant » me dit-il.
La
cámara se pasea lentamente sobre los verdes paisajes, ríos y
riachuelos serpentean alegremente Francia; una voz masculina,
agradable, detalla este o aquel castillo del siglo XV, mientras
atravesamos bonitos pueblos... Cambio de plano. Esta vez es una
vista aérea ; una larga carretera en la que se desplazan
pequeños puntos. Como una fila de hormigas, a veces solitarias, a
veces en grupo.
A
la cabeza algunos escapados, ¿llegaran así a la meta?, en la cola
aquellos que han perdido pie,¿llegarán a tiempo ? Los cuerpos
inclinados se distinguen ahora, sobre todo las piernas, los brazos,
muy morenos. Solo hombres por doquier : en los coches de los
« especialistas » y de los ayudantes, sobre las motos
que, con demasiada frecuencia, estorban a los mozos que pedalean, los
periodistas con micrófonos...
Si
no fuera por las camisetas debidamente decoradas con el nombre de los
patrocinadores, ¿cómo reconocerlos desde lo alto, desde lejos ?
Sus madres, seguramente.
Pero
los innumerables cámaras en moto nos dan imágenes individuales ;
Contador al lado del « maillot Jaune » seguido de cerca
por Mollema y Valverde.
Visión
final de frente, justo antes de la meta.
Lanzado
sin freno, el pelotón, la cabeza gacha, me parece de repente, una
horda de toros desbocada. “Me da como miedo”, le digo a M.A. y
temo su respuesta.
M.A.
es un hombre y además apasionado por el Tour. Sin embargo me dice :
“en efecto la cosa asusta”.
qu'est-ce que je suis contente de ne plus avoir d'homme dans la maison ;-)
RépondreSupprimerj'échappe au Tour, au foot et à toutes ces autres choses bruyantes ;-)
(là où j'habite des courses passent à peu près chaque week-end et quand j'en vois je me demande toujours par quel miracle il n'y a pas encore beaucoup plus d'accidents et d'accrochages! c'est très très agressif)
Je ne dois pas être un homme : j'écoute à 19h les informations sur France Musique afin d'échapper au sport à la une.
SupprimerHihihi Adrienne, il y a des aspects positifs à vivre seule ;-)
SupprimerIl doit y avoir un(e) dieu/déesse protecteur des cycliste....ah, s'il y en avait un/e pour Internet!!! (toujours en panne)
Cristophe: Je doute souvent être une femme...une étude scientifique prétend que si l'annuaire est plus long que l'index, et bien, on est un homme!!!(bon, c'est plus compliqué que ça, j'ai résumé) Je sens que tu vas contempler tes doigts...
Le Tour ne m'inspire pas de commentaires. Je me glisse donc ici: existe-t-il un seul homme avec un index plus grand qu'un annu(l)aire?
SupprimerL'enquête est ouverte Bacchante!
SupprimerBelle journée.
Certains aiment la corrida, pourquoi d'autres n'aimeraient pas cet autre spectacle effrayant ?
RépondreSupprimerPas de raison, en effet!
Supprimerhummm ! ! ! bon ben ... voilà voilà ! j'ai regardé le tour de France cet après-midi à la télévision ... suis-je effrayante ? adepte d'un monde de violence ? Un spécimen infréquentable ?
RépondreSupprimerC'est sûrement une expérience un peu bizarre ( je parle du tour de France ) mais je n'ai pas l'impression que les coureurs, espagnols ou non, y laissent les oreilles sur le bitume, ni autre chose d'ailleurs ... ou alors,j'ai mal vu ! La course de vélo, en elle-même ne me passionne pas particulièrement, mais j'aime les paysages et les lieux visités au fil des étapes. Le commentateur est un amateur d'Histoire et ses explications sont fort intéressantes. La culture est partout, il faut juste savoir écouter et regarder.
Les infos, moi c'est plutôt Arte, ( je suis une franco-suisse germanophile, qui suit le tour de France. Je rassure les snobs, ce n'est pas contagieux ).
Ma douce Magette, j'ai tenté d'expliquer un moment de panique "face au peloton", rien de plus. Comme toi je regarde et écoute souvent, bon en somnolant - sieste, et j'adore visiter la France de cette façon.
SupprimerJe suis bien sûre que, te voyant de face, tu ne m'effeyerais pas...ni le contraire d'ailleurs.
Allez, je t'embrasse, rions.
jaune comme le maillot !!! humour de spectatrice du Tour, même si je suis la seule.
SupprimerS'il y a une manifestation sportive qui me laisse froide, c'est bien celle-ci, surtout lorsque l'on sait à quoi sont dûes les performances. L'an dernier, il y a eu une étape dans ma ville, c'était l'hystérie un peu partout, difficile à comprendre !
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, on m'avait soufflé dans l'oreille d'ajouter à taureux "piqués aux hormones", mais je me suis abstenue...
SupprimerLes hystérie collectives m'effrayent aussi...tu vas penser que j'ai peur de tout mais ce serait absolument inexact.
Ici les cycliste des tous pays s'entraînent surtout au printemps.
Beau weekend.
Lorsque j'étais enfant ( il a donc très très longtemps) après chaque tour de France que je suivais à la radio , les coureurs cyclistes venaient dans la ville où j'habitais pour y disputer des courses sur piste.
RépondreSupprimerJ'ai pu ainsi côtoyer les plus "grands" , Anquetil, Poulidor, Darrigade et j'en passe. C'étais magique toutes ces couleurs, toutes ces caravanes publicitaires , ces chapeaux ou ces casquettes en papier qu'on nous lançait depuis les voitures décapotables. On se battait même pour récupérer les bidons en plastique ( eh oui déjà) que les coureurs jetaient après y avoir bu.
Je "tannais même la peau" de mes parents pour qu'ils m'achètent des petits coureurs en plastique ( eh oui aussi) par paquets de 12 que je faisais avancer sur des circuits tracés à même la cour "
Oui mais voilà, en grandissant et après avoir côtoyé d'un peu plus près ce monde qui me semblait magique ( deux de mes cousines se sont mariées avec des "pro") j'ai beaucoup déchanté. J'ai appris l'immense pression des sponsors, des patrons de l'équipe les magouilles, le dopage qui ne disait encore pas son nom et même le côté caractériel et très macho de certains de ces ex-héros de mon enfance.
Alors depuis que les innombrables révélations qui arrivent de tous bords sur un sport aussi inhumain que n'importe quel jeu du cirque , je ne regarde plus jamais à la télévision ces gladiateurs d'un autre temps.
Mais je vois toujours dans les yeux de certain(e)s cet émerveillement qui fait briller leurs yeux et je les comprends.
Très bon week-end Colo
Merci de nous raconter cet enchantement de votre enfance. L'admiration, musique et trophées, c'est excellent à ces âges où tout ce qui brille est or.
SupprimerExcellent weekend à vous aussi Gérard.
23 blessés, ai-je lu, dans la course de taureaux à Pampelune la semaine dernière. Mais revenons au Tour (le Tour chez toi, la Tour chez moi, de quoi donner le tournis.) C'est vrai que l'assaut final a l'air sauvage.
RépondreSupprimerLa variété et la beauté des paysages de France, les belles images télévisées, l'accueil bon enfant de la caravane publicitaire, l'amour du vélo, le rite de l'été, en famille devant le petit écran ou au bord de la route..., il y a sans doute mille raisons de se passionner pour cette compétition "sportive".
Sur l'alternance entre la belle balade dans la nature et le combat (pipé) des chefs, sa "morale ambiguë", Barthes a écrit des pages éclairantes dans "Mythologies" : "La dynamique du Tour, elle, se présente évidemment comme une bataille, mais l'affrontement y étant particulier, cette bataille n'est dramatique que par son décor ou ses marches, non à proprement parler par ses chocs." ("Le Tour de France comme épopée")
Ou encore : "une fable unique où les impostures traditionnelles (...) se mêlent à des intérêts d'ordre positif, à l'image utopique d'un monde qui cherche obstinément à se réconcilier par le spectacle d'une clarté totale des rapports entre l'homme, les hommes et la Nature. Ce qui est vicié dans le Tour, c'est la base, les mobiles économiques, le profit ultime de l'épreuve, générateur d'alibis idéologiques." - Tiens, ça fonctionne aussi pour la Tour, non ?
Bonne journée, Colo, ta connexion est guérie ?
Ma connexion n'est hélas et peste soit de tout ce "brol", pas guérie...peut-être lundi nous dit-on maintenant. Ah si j'étais maillot(e) à poids je suis sûre qu'ON me l'aurait déjà arrangé l'Internet.
SupprimerMerci pour ces extraits de Barthes, j'avais oublié ces passages sur le Tour..la Tour! (je t'ai lue mais pas encore mis de mot).
Beau weekend amie, besos.
J'ai vu passer le peloton à Langeais, une étape de plaine de 247 km que les coureurs ont parcouru à la vitesse moyenne de 47 km/h... Les voyant passer, j'ai eu l'impression de voir des extra-terrestres, tellement ils sont dématérialisés, méconnaissables sous leur accoutrements de rigueur entre casque de sécurité et les maillots des sponsors. Et puis il y a ces performances, quand ont dit que les coureurs sont propres "ie ils ne se dopent pas ou plus !" qui peut croire ça ?
RépondreSupprimerBonjour Serge, je n'ai évidemment jamais vu passer le Tour sur mon île, mais j'imagine bien que pour le spectateur, le passage des coureurs est comme celui d'une étoile filante...alors ce doit être l'ambiance qui attire les foules d'enthousiastes.
SupprimerBeau weekend à toi.
Je suis déçu par ce que je lis ici sur cette épreuve qui sent bon l'été. Quand on dit savoir à quoi sont dues les performances, on n'a peut-être jamais grimpé une côte de sa vie à bicyclette, et l'on oublie les heures, les jours d'entraînement par tous les temps avec les sacrifices consentis. Dopage ou pas, cela reste un exercice de très haut niveau qui retient mon admiration. Et s'ils ont quelque chose d'extra-terrestre, ce n'est pas tant dans l'apparence.
RépondreSupprimerLa tricherie est un autre problème. Il ne convient pas de minimiser le problème.
Il est un peu dommage de qualifier l'emballement final de sauvage (superbe photo qui tient du mythe), il ne l'est pas seulement, j'aime aussi les mots "musclé" et "dépassement", ils n'ont pas cette consonance péjorative. Qualifiera-t-on Federer de sauvage quand il sert (servait) à 200km/h.
Un coureur belge (non participant cette année) confiait (avec le sourire amer) que pour vous donner une idée du Tour, vous choisissez ce que vous trouvez le plus difficile à faire dans votre vie et le répétez tous les jours pendant trois semaines.
Alors ok, il y a les regrettables mobiles économiques qui gâchent la fête, mais s'il vous plaît un peu de respect pour les animateurs.
Chacun a le droit de ne pas aimer ce sport, je ne l'apprécie pas plus qu'un autre. Je fais juste 30km par jour avec quelques côtes, de quoi me faire une idée...
Désolé d'avoir été un peu long, mais je tenais à faite le contrepoids.
Je lis aussi vos problèmes de connexion, j'espère que cela va s'arranger. Bon week-end, Colo.
Merci Christw de mettre l'accent sur l'effort, l'entraînement, l'endurance, qui sont remarquables, bien sûr comme dans tous les sports de compétiton de haut niveau. Je suis entourée de sportifs, dont un professionnel, et je sais donc les sacrifices et la volonté qu'il faut y mettre.
SupprimerMon billet ne traitait ni du Tour ni du cyclisme, vous l'avez compris, juste d'une impression d'un moment.
Mallorca est un endroit où énormément de cycliste viennent s'entraîner; il y a de la montagne et des plaines...peut-être serez-vous tenté un jour de venir y faire un tour?
Beau weekend à vous aussi!
Bien sûr Colo, ce n'est pas tant à votre billet que je réagissais, plutôt à quelques phrases des commentaires. Je regrette surtout ces gens (j'en connais beaucoup, heureusement pas ma compagne) qui ne voient le sport cyclisme que comme une tricherie. J'ai vu les Quintana et Froome incapables de retrouver leur souffle en haut du Puy et un belge qui ne se pouvait plus tenir debout. Le dopage fait la différence entre les meilleurs (c'est tricher), mais l'effort reste.
RépondreSupprimerMais nous sommes d'accord et voilà que je m'emballe sauvagement à nouveau. Stop.
C'est bien, d'un côté, de pouvoir animer votre espace d'expression, il me semble.
Des vacances à Majorque, pourquoi pas ? Mais sans le vélo.
Portez vous bien !
Excusez mon intervention dans votre conversation avec Colo . Je trouve vos remarques très justes sur beaucoup de points et notamment sur l'extrême difficulté de ce sport.
SupprimerJuste une précision ( du moins en ce qui me concerne) : je pense que la critique ne porte pas sur le sport lui-même que je trouve personnellement admirable ( j'ai passé une bonne partie de ma jeunesse à faire 250 km tous les jeudi et je vis dans une ville qui accueille les épreuves mondiales de cylo-cross) mais sur tout ce qui l'entoure et qui n'est pas toujours très reluisant ( j'ai suivi quelques étapes du tour de France en compagnie de "pros" et je connais très bien ce milieu ) .
On est tous un peu ou beaucoup influencés par ce qui se passe en coulisses dans tous les domaines et c'est un peu "normal".
Par exemple, lorsque vous apprenez qu'un acteur très très connu s'en va en Suisse , en Belgique ou en Russie parce qu'en France il estime payer trop d'impôts, tout à coup celui-ci vous paraît beaucoup moins "sympathique" ( et je pèse mes mots).
Donc toutes les affaires, toutes les révélations sur les tricheries dans le cyclisme ( parce qu'ici il s'agit de lui) ont donc un impact important sur l'esprit et l'idée qu'on s'en fait surtout quand on pousse nos enfants à faire ce sport...mais le problème c'est qui prendre comme exemple pour les y inciter? Ne va-t-on pas le pousser lui aussi à prendre des substances pour augmenter ses performances ( par rapport à qui?)...sous-entendu puisque tout le monde le fait ...et que finalement c'est ça qui deviendrait la norme?
C'est juste une question de confiance et la performance, la vraie n'est-elle pas personnelle , se dépasser soi-même sans l'aide de quiconque ou de quelque substance?
C'est pour cette raison que ce sport-spectacle m'agace au plus haut point parce que le sport pour moi c'est tout autre chose et un tout autre état d'esprit . Mais ce n'est bien sûr que mon avis.
Allez, soyons honnête, je jette un coup d'oeil de temps à autre pour rêver encore à mes cyclistes en plastique et à mes virées hebdomadaires dont j'aurais bien du mal aujourd'hui à renouveler la "performance" :)
Amicalement
Merci, Gérard, de situer le sujet sur un plan moral. Il va de soi que je suis d'accord avec ce que vous pensez. Est-ce pour cela qu'il faut tuer ce sport/spectacle ? Le sport/spectacle en général ?
SupprimerLa réalité du cyclisme moderne détruit plus que jamais les illusions qui ont été les nôtres quand nous étions gosse (il en va de même dans bien des domaines lorsque nous grandissons). Je me souviens de mon frère qui s'était vu refuser un autographe par un Poulidor de mauvais poil. J'imagine le gamin d'aujourd'hui qui a(vait) un poster d'Amstrong dans sa chambre. Pffftt les idoles... Que penser des pilotes de F1 devenus des joueurs de Playstation ?
Reste que le cyclisme est un sport pour lequel je suis toujours prêt à m'enthousiasmer. Et beaucoup sont comme moi, malgré les révélations.
Maintenant je suis prêt à regretter avec vous l'évolution de notre société axée sur le profit et ses dimensions médiatiques, au détriment d'autres valeurs plus saine. Si je devais conseiller un enfant aujourd'hui, je lui ferais éviter le sport professionnel. Et continuer à suivre le Tour de France avec ne me semble pas la plus grave de mes contradictions.
À bientôt Gérard, amicalement.
Vous vous emballez, Christw, et je le comprends, vous êtes un amoureux pratiquant - 30 km par jour, bravo ! de quoi tenir la forme.
SupprimerComme la plupart, j'ai de bons souvenirs du Tour de France suivi en famille chez le voisin qui avait la télévision, de Rik Van Looy et d'Eddy Merckx en particulier. Il y a quelques années, j'étais en Drôme dans un village où passait le Tour, et moi qui pensais regarder ça de loin, juste par curiosité, je me suis mise à agiter les bras comme une gamine pour recueillir l'un ou l'autre gadget publicitaire (j'ai encore un petit sac en toile de réserve dans mon sac à dos) avant de voir passer le peloton si vite que je n'y ai reconnu personne.
L'ascension du Ventoux est le rêve de tous les adeptes du vélo que je connais, et c'est une véritable conquête à chaque fois - j'admire.
Le paradoxe, justement, c'est que l'effort, la performance physique et mentale des coureurs ou des coureuses (comme dirait Euterpe), la beauté du geste, du dépassement semblent amplement suffire à faire de cette compétition un magnifique spectacle sportif, mais qu'il faille en faire toujours plus, plus, plus, au prix de la santé des concurrents parfois, et pour maximiser les profits, sans doute.
Le cyclisme n'est bien sûr pas le seul sport professionnel atteint, on a vu des médailles retirées aussi aux athlètes, des matchs truqués, et tout cela pose question.
Allez, bonne soirée ! (Soyez prudent par cette chaleur.)
Merci à tous, Tania, Chrsitw, Gérard, grâce à vous nous avons fait un grand tour sur les questions que posent le Tour. Merci aussi pour tous ces souvenirs, ces réflexions personnelles.
SupprimerEt merci à tous, toutes, vous avoir pour commentateurs/trices est un vrai cadeau, de ceux qui font du bien.
C'est parce qu'on se sent bien ici Colo qu'on arrive à étaler "un peu" nos souvenirs et à se parler sans agressivité aucune.
SupprimerD'ailleurs à propos de souvenir j'ai suis allé voir un jour un superbe dessin animé -humour et émotions garantis - sur le cyclisme et l'entraînement d'un coureur : "Les triplettes de Belleville" de Sylvain Chomet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Triplettes_de_Belleville
http://www.dailymotion.com/video/x243p9_bande-annonce-les-triplettes-de-bel_shortfilms#.Ueugx9I7JlU
Bonne distraction Colo.
"..je suis allé..." C'est Dimanche j'espère que vous me pardonnerez :)
SupprimerOh cette bande annonce! Excellent, grand merci, je vais essayer de trouver l'entièreté du film. Le massage-maison du début me donne des idéss...héhé.
SupprimerMerci Gérard.
Comme j'aime ton billet
RépondreSupprimerje ne suis pas du tout une fan de sport à la télé mais immobilisation oblige je dois dire que j'ai fait quelques entorses à mes principes et j'ai suivi 3 étapes du tour
l'étape de Lyon passait à 200 mètres de chez moi mais chaleur obligue j'ai préféré la télé et puis la foule et moi ...
l'étape du Ventoux et de l'Alpes d'huez m'ont ramené des années en arrière quand je regardais cela en compagnie de mon pèrre et qu'il trépignait sur son fauteuil, les coureurs s'appelaient alors Anquetil et Poulidor !!
Bonjour Dominique, tu es encore immobilisée pauvre amie...j'espère de tout coeur que tu retrouveras peu à peu la souplesse de tes vingt ans; bon j'exagère, mais pouvoir te déplacer...as-tu essayé le vélo d'appartement? Là je blague encore.
SupprimerNous n'avions pas de télé à la maison, mais le grand héros était, évidemment Eddie Merckx!
Bon weekend, j'espère pouvoir vous rendre visites-blogs très vite. Un beso.
J'aime beaucoup ton billet.
RépondreSupprimerJ'ai été une adepte du Tour de France assidue; chaque fois que j'ai pu le voir passer que ce soit dans les Landes, à Bordeaux ou dans les Pyrénées, et ce , depuis mon enfance, aux côtés de mon père qui était passionné aussi, j'ai fait le déplacement. Mais maintenant, je suis un peu dégoûtée. Cette année, j'ai décidé que je marquerais mon opposition en n'étant pas spectatrice.
Je trouve tellement dommage au vu de ce sport si difficile, qui demande un tel engagement physique et mental, de le voir sali depuis des années par la triche.
Mais nous spectateurs, par notre exigence, n'avons-nous pas favorisé cet état de fait?Qui a pratiqué le vélo, même au plus petit niveau,ressent en son for intérieur à quel moment cela devient du fric. Qui a connu les méfaits de la fringale, les jambes coupées, sait qu'on ne recharge pas l'organisme comme cela.
Et que dire des autres sports qui font l'autruche?
Malgré tout, j'ai craqué et regardé l'étape de L'Alpe d'Huez!
Bonjour Maïté, merci.
SupprimerDommage, très, tu as raison, et tant de sports sont atteints...mais évidemment leur pratique ne monopolise pas toute les routes, les villages et montagnes de France comme le Tour.
Il y a autre chose qui me dérange: les oreillettes. Il me semble que le coureur en devient réduit à des jambes, ne calcule plus, il suit des instructions, tel un robot. Car les sports consistent aussi et beaucoup en tactiques, non?
Bref, ces questions que nous nous posons sont utiles, nécessaires sûrement.
J'ignorais que "jambes coupées" s'appelle la fringale en français, c'est "la pájara" en espagnol...note que le résultat est le même: nada!
Belle journée Maïté, la dernière du Tour! Un beso.
Je suis pas fan, mais je fais partie de ceuss qui glissent un oeil parfois. L'autre soir, j'en vois un dans le peloton qui donne volontairement un coup d'épaule à un adversaire. Celui-ci tombe et tout le monde continue de pédaler !!! Ecoeurée. Chacun pense à sa gloire personnelle et perd complètement de vue la noblesse d'un l'esprit de compétition qui ne serait pas poussé à outrance. Je pense qu'il faudrait revoir tout ça et repartir différemment ...
RépondreSupprimerC'est une idée qui avait circulé si je me souviens bien Lily, faire un Tour dont la difficulté ne dépasserait pas l'humainement réalisable. Mais quand je vois la dureté des étapes, jour après jour, rien n'a changé me semble-til.
SupprimerIl prend fin ce soir, que se passera-t-il au cours de l'année?...on verra.
La chaleur est étouffante et lourde aujourd'hui ici, j'espère qu'un peu peu respirable pour cette fin de journée Tour.
À bientôt Lily, ma ligne Internet devrait être réparée demain.
Les images des sites traversés sont splendides. L'arrivée sur les Champs Elysées était splendide par ses vues aériennes. Combien cela coûte-t-il ? Sans doute beaucoup. Beaucoup trop.
RépondreSupprimerBonjour Obni, tu as raison, de superbes images. Hors prix le Tour? Sûrement mais qui paye? J'imagine que les sponsors en grande partie...
SupprimerBelle journée à toi.
Alala ! quelle discussion animée ! Tania nous a bien résumé la situation.
RépondreSupprimerPour ma part, le cyclisme est un des rares sports que j'aime regarder à la télé; on y voit de splendides paysages et grâce à la caméra on se sent oiseau ou gazelle !!
Et je me régale à voir toutes ces petites jambes musclées en mouvement ;-)
Se sentir gazelle, oiseau, un rêve MH! Survoler ces beaux châteaux, parcourir forêts et rivières si rafraîchissants, vus de haut.
SupprimerMerci d'être passée, belle soirée.
je veux bien être gazelle, oiseau plutôt, oui oiseau, plus facile pour admirer, s'émerveiller et raconter le " vu de haut " !
SupprimerON pourrait se voir au passage? Un oiseau des îles....
SupprimerPersonnellement j'ai une certaine admiration (indépendammant des histoires que l'on connaît) pour l'Effort répété jour après jour et surement aussi pour le travail en équipe.
RépondreSupprimerj'aimerai que l'on s'attarde sur le dernier, qui est peut-être véritablement le Premier...
:-)
Belle idée celle de fixer notre attention sur le dernier, oh, oui!
SupprimerMerci Yanis, je passerai sur ton/vos blogs dès que ma ligne Internet sera arrangée....en panne depuis 20 jours!
Au regard de tes commentaires, je constate que le cyclisme a encore pas mal d'adesptes en dépit du grand voile du dopage qui occulte les véritables dépassements de soi !
RépondreSupprimerL'année dernière, j'ai assisté à Tournai à une arrivée d'étape du tour de France, mais je n'ai vu que les grands écrans qui affichaient les coureurs déchaînés :-)
Je regardais autour de moi, j'essayais de capter l'euphorie des spectateurs, j'ai fait quelques portraits, sans doute suis-je une des seules à avoir mis à l'avant-plan les coulisses de la foule, j'hésite à publier ces photos, je n'ai pas obtenu le droit à l'image pour ces instants volés !
Les coulisses de la foule, des histoires, des émois. Je partage ton intérêt pour ces non-vus, non-regardés. J'ai été ainsi frappée par une famille qui s'était installée dans les Alpes une semaine avant le passage du Tour. Leurs vacances d'été, c'était ça, attendre dans un paysage superbe, l'événement de leur année.
SupprimerJe comprends tes hésitations, je ne mets que très rarement des photos de gens sur mon blog. Peut-être pourrais-tu en publier deux ou trois, attendre et voir si quelqu'un proteste...je ne sais pas, mais ce serait dommage de ne pas les montrer.
À bientôt Savarati, merci de ta visite.