Dimanche matin, tôt. Il pleuvine.
Que font les habitants, près de la mer?
Une grande douceur, une mer calme.
Et trois hommes, trois âges.
Domingo por la mañana, pronto. Llovizna.
¿Qué hacen los habitantes, cerca del mar?
Una gan dulzura, un mar en calma.
Y tres hombres, tres edades.
¿Qué
es en definitiva el mar?
¿por qué seduce? ¿por qué tienta?
suele invadirnos como un dogma
y nos obliga a ser orilla.
¿por qué seduce? ¿por qué tienta?
suele invadirnos como un dogma
y nos obliga a ser orilla.
El
mar Mario Benedetti
Qu'est
finalement la mer?
Pourquoi
séduit-elle, tente-t-elle?
Elle
nous envahit comme un dogme
et
nous oblige à être rivage. (trad Colo)
La
mer Mario Benedetti
Ahora,
tiempo, te enrollo,
te deposito en mi
caja silvestre
y me voy a pescar
con tu hilo largo
los peces de la aurora!
tiempo, te enrollo,
te deposito en mi
caja silvestre
y me voy a pescar
con tu hilo largo
los peces de la aurora!
Oda
a la edad Pablo Neruda
Maintenant
temps,
je t'enroule,
te
dépose dans ma
boîte
sylvestre
et
je m'en vais pêcher
avec
ton long fil
les
poissons de l'aurore. (trad Colo)
Ode
à l'âge Pablo Neruda
“Le
vieillard ne regarde plus que les bateaux prenant le large et qui ne
le rendront pas...” JEA
Grand merci à vous.
“El
anciano ya no mira mas que los barcos alejándose sin esperanza de
retorno...”
Aujourd'hui 4 septembre vous trouverez également, et par hasard, de la douceur:
- Ici http://lesilesindigo.hautetfort.com/
- Ici http://interferences2.blogspot.com.es/
- Ici aussi: http://www.obni.net/dotclear2/?
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Quelle douceur dans tes photos ! Devant une mer calme, trois hommes à leur affaire, aux rivages de l'âge. La dernière, toute en angles, mène à l'infini.
RépondreSupprimerDouce journée, chère Colo.
Agréable journée à toi aussi Tania.
SupprimerBien d'accord avec Tania sur l'atmosphère des photos
RépondreSupprimermon côté facétieux me fait lorgner sur la seconde : canne et parapluie en mains je me demande comment il décroche les poissons ??????
Lorgne, lorgne Dominique! Alors, tout le temps que je l'ai observé, rien n'a mordu à l'hameçon!!!
SupprimerBelle journée, rieuse!
La mer nous séduit car elle est mystérieuse , infinie . Elle nous rappelle aussi que dans des temps immémoriaux nous étions poissons ou reptiles , que nos poumons ne sont que des branchies gonflées à l'oxygène et que pendant neuf mois de notre vie nous nous baignons dans une eau à 37 degrés.
RépondreSupprimerIci la mer est calme et tranquille , le soleil s'y reflète joyeusement mais comme dit un vieux dicton breton: "méfions-nous de l'eau qui dort car après le beau temps vient toujours la tempête"
Et puis pour finir sur une note humoristique , je ne sais plus qui a dit "c'est quand la mer est d'huile qu'on pêche la sardine" .
Très bonne rentrée Colo.
Bonjour Gérard, c'est exactement ce qui s'est passé dimanche dernier: une demi-heure après, c'était la bourrasque, pluies diluviennes.
SupprimerHaha, j'ignore si ce monsieur pêchait la sardine mais c'est bien possible!
Bonne semaine reposante.
le premier rappelle ces immigrés qui confient leur survie à n'importe quel petit bout flottant pour tourner le dos à leurs misères
RépondreSupprimerle second aurait perdu la tête dans une histoire incroyable et n'ose plus revenir dans la foule, dès lors il survit d'eau de pluie recueillie grâce à son parapluie et à quelques poissons suicidaires
je ressemble trop au troisième pour ne pas deviner le plaisir pris par le vent à le pousser vers l'horizon...
Il y a environ une semaine 71 subsahariens sont arrivés sur un îlot espagnol, La Isla de Tierra, à quelques mètres de la côte marocaine.
SupprimerIls se croyaient sauvés...cette nuit, dans la plus dense obscurité, et "grâce à la bonne entente conjointe des forces espagnoles et marocaines", ils ont été ramenés, beaucoup d'entre eux menottés dit El País, et livrés à la gendarmerie marocaine.
Ils y étaient arrivés à pied.
J'adore votre imagination débordante,merci!
belles photos, chacune apporte sa pierre polie à ton bel édifice, merci !
RépondreSupprimerMerci à toi, belle nuit.
SupprimerLa mer nous oblige à être rivage. Est-ce cela qui tend tes personnages?
RépondreSupprimerP.S. cette histoire de douceur, j'y verrais presque un appel à te lancer dans les 366...
En partie, oui.
SupprimerPS:
Un fois publié mon billet ce matin...surprise en allant sur vos blogs! C'était la contrainte du jour. Sinon, l'idée de devoir publier quelque chose chaque jour en 2 langues me stresserait terriblement. Je préfère lire ce que vous avez joliment écrit.
Enthousiaste continuation!
Un poisson vient ici pour te dire coucou.
RépondreSupprimerHola Ren, le fil du temps est long qui arrive jusqu'à chez toi!
SupprimerMerci, belle journée.
Mais Mais... 4 mai ?
RépondreSupprimerHa, ha, merci! je vais le changer...tête en l'air, en mer...
SupprimerUne mer d'huile toute douce et sans vinaigre (pourtant les sardines;-)
RépondreSupprimerCependant, cette observation des trois âges n'est pas très drôle quand je vois le vieux Monsieur : il ne rame plus , il ne pêche plus, il a juste le droit de regarder ? Mais très belles photos, on s'y plonge volontiers, merci !
Chère MH, ce monsieur âgé n'était ni triste ni gai, mais se promenait encore avec plaisir semblait-il. J'ai une tendresse très particulière pour les gens âgés, peut-être parce que mes parents ont disparu avant d'être vieux, qui sait?
SupprimerRamer debout sur une planche, il paraît que c'est le sport à la mode...je crois que je préfèrerais le faire assise...Belle journée, besos.
...moi couchée ;-)...comme toi j'ai une tendresse particulière pour les personnes âgées, sans doute parce que mes parents sont toujours vivants et que ce bonheur peut s'arrêter du jour au lendemain
SupprimerLes dorloter, oh oui!
SupprimerAujourd'hui il pleuvine et ventonne… L'orage a couvé sous un nuage d'encre, un éclair a surgi tel un clown de papier… Alors nous rêverons encore et encore.
RépondreSupprimerUn orage très fort est tombé par ici.
Bonjour Obni, l'éclair tel un clown...j'y penserai au prochain orage, l'image me plait beaucoup. Ma maison se trouve aux trois quarts entourée de montagnes, l' apparition soudaine de violents orages y est très impressionnante.
SupprimerLa lumière a changé; hier après-midi, 28º et bleu, mais un bleu plus net, moins laiteux qu'avant les orages. Je suppose que chez toi aussi....Méditerranée.
Belle et rêveuse journée à toi.
À partir de pleuvine, j'ai pensé à ventonne parce que c'est assez approprié aux orages par chez moi (J'imagine aux Baléares aussi)… Du vent qui tourbillonne et qui appelle les éclairs comme les sirènes d'Ulysse… Dans ce cas, il faut s'accrocher aux poteaux (de couleur ou non) :)
SupprimerTu as raison, il faut inventer des mots, surtout quand ils sont si jolis et appropriés!
SupprimerEt oui, les éléments sont violents ici aussi...la chaleur, les vents trop forts, les pluies de même (sauf ce jour-là, tout était doux et donc digne de le mentionner). Exagérations!
Bonjour Colo, que j´aime le mois de septembre...
RépondreSupprimerBonsoir Alba, beau à Madrid également ce mois sans doute...
SupprimerAh Neruda ! Ce n'est plus de la poésie, c'est du génie !
RépondreSupprimerEuterpe, ces vers sont les derniers du poème, et ils sont magnifiques, tu as raison. Malheureusement tout ce qui précède n'est pas du tout aussi inspiré...j'ai gardé le meilleur.
SupprimerBonne journée.
La mer est fascinante en toute saison, parce qu’elle ne cesse jamais de danser. Et peut l’importe le temps qu’il fait.
RépondreSupprimerArRi, oui, cette mer qu'on voit danser, le long des golfes clairs...
SupprimerExcellent weekend.
Merci, Colo ! Je veux bien être rivage ou pêcher des poissons de lune avec le fil du temps.
RépondreSupprimerJe te laisse le choix bien sûr...tu peux toujours mettre un fil dans tes bagages Danièle.
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