Hoy,
día 1 de Mayo, ese corto poema de Gonzalo Arango Arias(1931 –
1976) que fue un escritor y poeta colombiano. En 1958 fundó el
nadaísmo, movimiento de vanguardia que manifestaba su inconformidad
con el orden social reinante del bipartidismo político, el
conservadurismo social, la burguesía y las revoluciones de masas con
fines totalitarios. Era un movimiento bohemio dedicado a la poesía.
Aujourd'hui,
1 Mai, ce court poème de Gonzalo Arango (1931 - 1976), écrivain et
poète colombien qui fonda en 1958 le “nadaïsme”, mouvement
d'avant- garde qui manifestait sa non-conformité avec l'ordre social
du bipartisme politique, avec le conservatisme social, la bourgeoisie
et les révolutions de masse à des fins totalitaires, C'était un
mouvement bohème dédié à la poésie.
Révolution
Une
main
plus
une main
ne
sont pas deux mains
Ce
sont des mains unies
Unis
ta main
à
nos mains
pour
que le monde
ne
soit pas dans peu de mains
mais
dans toutes les mains
Gonzalo Arango (trad. Colo)
Je prends dans mon coeur ce poème pour cet après-midi.
RépondreSupprimerHier, sur mes îles, tu as oublié de marquer en V.O. la phrase de l'oiseau ailé sur la branche qui craque. Tout se perd Colo!
Oh, là, là...je retourne illico sur tes îles alors, c'est mon boulot la traduction, infailliblement :-))
SupprimerTu raconteras ton après-midi alors?
Merci, merci, Colo. Saurai-je raconter les mains unies? On verra.
RépondreSupprimer¡Claro que sabrás! Bonne journée à toi.
Supprimerje veux bien tendre mes mains à toutes les mains qui luttent pour que chaque être humain sur la terre ait droit à une vie juste et meilleure.
RépondreSupprimerLe 1er mai est une fête libertaire elle doit le rester. Méfions-nous des gens malintentionnés de tout bord qui veulent l'accaparer à des fins politiques et électorales.
Bonjour Sable, oui chez vous le risque de récupération est très grand, nous suivons ça de près, tu le sais bien.
SupprimerIci, qu'espérer d'autre que la solidarité en ce moment?
Premier mai, premier muguet et ce beau poème tout simple, tout vrai - merci, Colo !
RépondreSupprimerAh ma bonne dame, pas de muguets ici mais ces superbes coquelicots!
SupprimerJe t'embrasse
Les mains sol y d'air,
RépondreSupprimerla terre et le ciel
la fraternité
l'embrun de muguet ... !
Bon premier mai Colo !
Que c'est bon l'embrun du muguet fraternel, merci Servanne, à toi aussi belle journée.
SupprimerMagnifique poème !
RépondreSupprimerQue nos mains ensemble entrent dans la ronde de l'égalité, la fraternité et la liberté !
Vive le 1er mai !
Mai + mains ça fait peut-être "maillons"... ensemble donc!
SupprimerBonne journée à toi aussi.
Je ne connaissais pas du tout ce poème
RépondreSupprimerQu'ils "l"entendent" tous....
Très bon premier mai
Oui, tous ces "ILS" qui se bouchent les oreilles et les yeux si j'ose dire...
SupprimerMerci et excellente journée à toi aussi.
Merci Colo pour ce joli poème . Il y a en effet des 1er Mai à ne pas mettre entre n'importe quelles mains !
RépondreSupprimerAvec plaisir Gérard.
SupprimerJ'aime beaucoup le mot bienveillance, benevolencia en espagnol.
Bonne journée à vous.
Merci, très beau, qu'est-ce que ça fait du bien !
RépondreSupprimerBienvenu Number K, est-ce bien la tour de Babel que je vois en mini à côté de votre nom? Intéressant...
SupprimerRavie que vous ressentiez aussi ce bien.
Très beau, Colo. Merci !
RépondreSupprimerBonne soirée Danièle, je continue à explorer le monde de ce poète...
SupprimerTour de Babel, oh oui !
RépondreSupprimerEt en fait "K" tout court c'est très bien !
Un K c'est court pour atteindre le ciel...:-))
SupprimerTrès beau poème !
RépondreSupprimerD'une belle simplicité, oui Obni, et si nécessaires ces mains unies.
SupprimerBelle journée, merci de votre passage.
Beaudelaire :
RépondreSupprimer- "La Révolution par des voluptueux..." (masc. gram.)
Oui, c'est ça, mais dans un contexte politique "légèrement" différent cher JEA.
SupprimerLas manos unidas como el pueblo unido jamás serán vencidas.
RépondreSupprimer¡Claro que no Maïté! (¡ojalá lo oigan algunos que conocemos!...)
SupprimerLa Révolution se fait donc avec les mains mais aussi un peu avec les pieds car il faut souvent beaucoup marcher. Unissons alors nos mains pour avancer en com-mains.
RépondreSupprimerBelle trouvaille ce com-mains...en espagnol ce serait comanos...je note! Merci à toi.
SupprimerLe mois de mai écrit avec le rouge des coquelicots !! C'était aussi la couleur des "poppies" en 14-18, between the crosses, in Flanders fields... loin du muguet et de la poésie ;-)
RépondreSupprimerOui, oui MH, c'est tout ça à la fois. Mais tu vois qu'il existe des poèmes pour les moments durs aussi; les pays sud-américains et l’Espagne en ont connu tant et tant, et c'est pas fini...
SupprimerBon weekend à toi.
Exactement ! c'est étrange tout de même, le plus hard et le plus doux... le poème est donc un moyen de survie.
RépondreSupprimerBonsoir amie lointaine
RépondreSupprimerVoici un moment que je ne suis venue,le temps qui file à toute allure alors qu'il suffit de passer par chez toi pour qu'il se teinte de douceurs et s'arrête.
Quand on voit ce que les révolutions et toutes ces mains unies qui n'ont pas encore tout à fait réussi leur pari. J'espère que dans ce monde tourmenté ça va aller mieux. Je lis chaque jour les nouvelles économiques sur l'Espagne et je me dis qu'en France ce n'est pas mieux, c'est juste qu'on évite d'en parler en ces périodes électorales. J'espère que tu vas bien que ton année scolaire se poursuit tranquillement.Biz bien cordiale
Bonjour Véb, tu as raison, ce n'est brillant nulle part et plus que jamais les mains doivent s'unir.
SupprimerContente de te retrouver ici, et tu sais que je suis attentivement tes magnifiques recettes.
Je t'embrasse, bon weekend.
¡ Muy bien pensado eso de las manos unidas !
RépondreSupprimerSi todo el mundo pensará igual...!
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