Une voix poétique marocaine, une voix musicale espagnole.
Una voz poética marroquí, una voz musical española.
Trois billets pour six voix, c'est ce que je vous propose en vous avouant que je me fais réellement plaisir ; j'espère que vous le partagerez.
Des voix de femmes, jeunes, pleines de talent, émouvantes.
Tres entradas para seis voces, es lo que os propongo, confesando que es para mi mayor placer, y esperando que lo compartáis.
Voces de mujeres, jóvenes, llenas de talento, conmovedoras.
La première, Fatiha Morchid, pédiatre, romancière, poétesse, écrit en arabe et a été traduite en plusieurs langues, dont le français et l'espagnol, mais aussi le chinois, le néerlandais, l'allemand...ce qui est amusant sur son site, c'est que les poèmes traduits diffèrent selon les langues.
Les poèmes que j'ai choisis sont sur son site, la traduction en français a été réalisée par Touria IKBAL.
La primera, Fatiha Morchid, pediatra, novelista, poeta escribe en árabe y ha sido traducida en varios idiomas, entre otros el chino, el holandés, alemán...lo interesante, lo podéis ver en su website, es que los poemas traducidos son distintos según los idiomas .
Los poemas elegidos están en su página web y yo los he traducido al español.
Pour que je vive
De la libido
du temps
fugace
je chaparde
un frisson
pour ne pas mourir
de sérénité
Para que yo viva
De la libido
del tiempo
fugaz
robo
un estremecimiento
Para no morir
de serenidad
del tiempo
fugaz
robo
un estremecimiento
Para no morir
de serenidad
(trad. Colo)
Je désire violemment
L’arrogance des doigts
Qui ramasseraient mes fragments
Du bric-à-brac du temps
Coloreraient mes paupières
De la mémoire des cendres
Et planteraient des clous
Grains de beauté
Sur l’immaculé
L’arrogance des doigts
Qui ramasseraient mes fragments
Du bric-à-brac du temps
Coloreraient mes paupières
De la mémoire des cendres
Et planteraient des clous
Grains de beauté
Sur l’immaculé
Deseo violentamente
La arrogancia de unos dedos
Que recogerían mis fragmentos
Del aquí y allá del tiempo
Colorearían mis párpados
De la memoria des las cenizas
Y plantarían clavos
Pecas
En lo inmaculado
La arrogancia de unos dedos
Que recogerían mis fragmentos
Del aquí y allá del tiempo
Colorearían mis párpados
De la memoria des las cenizas
Y plantarían clavos
Pecas
En lo inmaculado
(Trad: Colo)
Te voici
Chahutant l’espace
Par ton absence
Bruyante
Chahutant l’espace
Par ton absence
Bruyante
Aquí estás
Alborotando el espacio
Por tu ausencia
Ruidosa
Alborotando el espacio
Por tu ausencia
Ruidosa
(Trad: Colo)
Deux pages de traduction:
Et la voix? Celle de la jeune soprano Nuria Rial.
Dans Teatro d'Amore de Monteverdi, en duo avec Philippe Jaroussky, elle est sublime ! J'ai choisi la partie 2 d'un total de 6, vous trouverez les autres sur Youtube si, comme moi, vous tombez sous le charme.
¿Y la voz ? La de la joven soprano Nuria Rial.
En Teatro d'Amore de Monteverdi, a dúo con Philippe Jaroussky, es sublime ! Elegí la parte 2 de un total de 6, encontrareis las otras en Youtube si, como yo, como a mi, os atrapa el encanto.
Hélder (merci à vous) m'envoie ce lien sur un site Nuria Rial: http://www.videbis-hosting.de/Nuria/
Quel enchantement cette jeune femme, Jaroussky je suis déjà totalement conquise mais ce duo est magique de grâce et de ferveur
RépondreSupprimerQuant au poème comment peut on te résister et je retiens ce vers : ne pas mourir de sérénité !
juste pour te signaler que le lien sur "ici" ne fonctionne pas
RépondreSupprimerVoilà, c'est arrangé, merci Dominique.
SupprimerCe duo, oui, une belle complicité,ce n'est pas la première fois qu'ils chantent ensemble.
Chapardons des frissons donc!
Bon dimanche à toi, vent froid et pluies ici.
Somptueux billet. Un enchantent pour les écouteuses et pour l'âme.
RépondreSupprimerBisous
Merci Armando, tant de jeunes talents...chaud à l'âme
SupprimerBonne journée, un beso para ti.
Superbe ton billet ce matin, Colo.
RépondreSupprimerJ´écoute ta musique en prenant mon thé.
Merci Alba, en faisant des recherches, lisant et écoutant, c'est pour moi une vraie émotion de découvrir ces artistes, nombreuses, dans la trentaine, qui ont déjà publié ou enregistré avec autant de brio.
SupprimerTu reprendras bien un thé? Bonne journée.
Quel duo ! Quelle allégresse ! Merci pour les plaisirs partagés.
RépondreSupprimerSur le site de Fatiha Morchid que je découvre grâce à toi, j'ai lu :
"La plus belle des rencontres
Elle dilapide l'âme
à l'attendre
La plus belle des rencontres
Celle qu'on n'attend pas"
Belle journée, amie.
Belles rencontres...! Des mots profonds et justes partout dans ses poèmes, merci et belle journée à toi aussi.
SupprimerPluies et grêle ici.
Quelles voix ! La poétesse et la musicienne chantent toutes deux aussi merveilleusement : l'une en mots l'autre en notes...Merci Colo, je suis complètement envoûtée.
RépondreSupprimerNous voilà plusieurs...¡perfecto!
SupprimerJe peux poursuivre alors, muy bien.
À bientôt.
Bonne journée mondiale de la voix,
RépondreSupprimerchère Colo,
à la croisée marocaine-monteverdienne.
¡Luminosa Nuria!
D’après les traductions trouvées chez elle,
chaque poème de Fatiha Morchid
est incisif comme un haïku.
(On attend donc sa version polonaise par Karol…)
Ah, Hélder, vous savez tout...même que le 16 avril est la journée mondiale de la voix!
SupprimerJ'ai également pensé aux haïkus, voyons en effet si Karol passe par ici, ou Danièle qui pourra nous donner son avis.
Gracias, sí, esta mujer es realmente luminosa.
Voyons si les deux suivantes vous plairont...
Amicalement.
Merci pour ces belles rencontres poétiques et musicales.
RépondreSupprimerJ'avais déjà lu Fatiha Morchid, peut-être grâce à toi.
Je connaissais Philippe Jaroussky depuis les Victoires de la Musique où je l'avais entendu pour la première fois mais le duo avec Nuria Rial est extraordinaire de complicité.
Quant à Monteverdi...
Merci Colo
Bonjour Maïté, il y a tant à découvrir, et il y a peu que je me suis intéressée aux femmes poètes marocaines, peut-être sont-elles plus connues en France; j'espère!
SupprimerJ'aime énormément la poésie et la "musique chantée", souvent baroque, mais pas seulement. Opéras, musique sacrée, ....alors tu vois que je me fais grand plaisir aussi le temps de 3 billets!
Passe une belle semaine!
Merci pour ce beau cadeau, Colo !
RépondreSupprimerPour toi Danièle, ces 4 lignes, comme un haïku, écrites par Fatiha Morchid
SupprimerSon silence
Me couve
Mon verbe
Le dénude.
Commencer la journée avec tout cela...
RépondreSupprimer...et oublier la pluie!
Supprimer'...Ton absence bruyante" , ce vers me parle beaucoup !
RépondreSupprimerTrès jolies voix, très beau duo, beaucoup de grâce et d'harmonie dans ce morceau. Je suis envoûté. Merci Colo.
Je peux bien l'imaginer Gérard, j'en ai une moi aussi qui chahute l'espace.
SupprimerCe duo, je l'ai écouté/regardé tant et tant de fois, il "ensourie" (on peut inventer des mots, non?) les heures grises.
Un peu de soleil pour la journée? C'est parti...
Merci pour cette page magique qui donne du "peps"
RépondreSupprimerJ'ai pourtant failli passer à côté
Je connais Fatiha Mochid grâce à une de mes amies marocaine (elles ont fait leurs études ensemble) ,sans elle je n'aurais pas fait cette découverte
Sais-tu qu'elle apprend l'espagnol,
http://www.aujourdhui.ma/contributions-details86505.html
La vidéo m'a un peu rappelé Monserrat Figueras
Bonne journée
Non, je l'ignorais. Merci à toi pour cette interview où les réponses sont bien plus inspirées que les questions!
SupprimerBelle découverte pour moi aussi, Fatiha.
Excellente journée.