Partir vers le Sud, le Maghreb, et découvrir, enchantée, la poésie de Mohammed Dib.
Para un fin de año voluptuoso, búsqueda de poemas sensuales, delicadamente eróticos.
Dirigirme hacia el Sur, el Magreb, y descubrir, encantada, la poesía de Mohammed Dib.
Horizon féminin
gestes
de même longueur
dans le présent
et l'après
de même fraîcheur
dans l'espoir
et l'après
de même lenteur
dans la fatigue
et l'après
Horizonte femenino
gestos
igual de largos
en el presente
y el después
igual de frescos
en la esperanza
y el después
igual de lentos
en la fatiga
y el después
(Trad: Colo)
Les marches de la mer
rien ne sera dit
porté par le désir
jusqu'aux lèvres
ce murmure
plus monte la marée
sonne l'hallali
mêmes hanches mêmes reins
vague au bout de son errance
vive à vanner
ô rivages pour abus tendres
et la main première conviée
d'un vœu à tirer ce feu
Los peldaños de la mar
nada será dicho
llevado por el deseo
hasta los labios
ese murmullo
más sube la marea
suena el hallali*
las mismas caderas el mismo talle
ola al final de su andanza
viva a reventar
oh riveras para abusos tiernos
y la mano primera convidada
de un deseo de disparar ese fuego
(Trad: Colo)
rien ne sera dit
porté par le désir
jusqu'aux lèvres
ce murmure
plus monte la marée
sonne l'hallali
mêmes hanches mêmes reins
vague au bout de son errance
vive à vanner
ô rivages pour abus tendres
et la main première conviée
d'un vœu à tirer ce feu
Los peldaños de la mar
nada será dicho
llevado por el deseo
hasta los labios
ese murmullo
más sube la marea
suena el hallali*
las mismas caderas el mismo talle
ola al final de su andanza
viva a reventar
oh riveras para abusos tiernos
y la mano primera convidada
de un deseo de disparar ese fuego
(Trad: Colo)
"L'air qu'il fait entendre sur son clavecin est une musique intérieure qui parle au cœur"
Jean Déjeux, dans Hommage à Mohammed Dib
"El aire que deja oír en su clavicordio es una música interior que habla al corazón"
Illustration: Picasso, 1932, Femme nue couchée ou la dormeuse
**Hallali: toque de acoso, término de caza cuando el ciervo está acorralado.
j'ai encore en mémoire les basses insultes ayant pollué les critiques prenant l'érotisme chez (grâce à) Picasso comme cible
RépondreSupprimermerci à vous pour cette heureuse alchimie entre Mohammed Dib et Pablo...
**JEA, oui, victime de la permanente obsession de traquer le "péché"...
RépondreSupprimerChez vous aujourd'hui les gallinacés sont "amateurs de galipettes et de gauloiseries".
Une excellente nouvelle à lire chez Euterpe:
RépondreSupprimerhttp://lesaventuresdeuterpe.blogspot.com/
Razan is free
« S’il m’arrive quoi que ce soit, sachez que le régime ne craint pas les détenus, mais ceux qui ne les oublient pas. » Razan Ghazzawi
Las olas como peldaños del mar... fantástico. Ésta me la guardo ;-)
RépondreSupprimerUn saludo!
**Bienvenido Pedro; para un surfista, subir y bajarse de las olas, ¡claro!:-)
RépondreSupprimerTe deseo un día agradable, algo "ventilado" hoy!
fermer les yeux, mais ne pas s'endormir, céder au désir, goûter au plaisir, éclats pétillants, bulles multicolores, se laisser porter par la vague et dériver jusqu'au rivage.
RépondreSupprimerOser ... encore et encore.
**Sable, excellente définition de la volupté, merci!
RépondreSupprimer("ne pas s'endormir" m'a fait sourire en coin...)
Belle journée à toi.
Tout le plaisir d'une poésie charnue 'qui parle au coeur"
RépondreSupprimerL'occasion de connaître un peu mieux ce poète que tu as eu bien raison de nous faire découvrir
**Dominique, je me demandais si tu avais lu certains romans de lui avant d'en commander.
RépondreSupprimerBeaux poèmes délicatement illustrés (une vague bleue de Renoir ?), merci pour cette halte sensuelle.
RépondreSupprimerJe pensais avoir lu un roman de Mohammed Dib, mais aucun des titres ne titille ma mémoire, c'était sans doute l'un ou l'autre poème.
Bonne soirée, je vais faire un tour chez Euterpe.
Il y a une telle symbiose entre la toile (?) de Picasso et les poèmes que j'en suis muette d'admiration. Superbe colo et merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerJ'aime cette alchimie créée entre Dib que je découvre, Picasso aux formes endormies et arrondies, épousant la part du bleu et le rêve et je reste aux Marches de la mer: je savoure à vagues successives.
RépondreSupprimerTrès bel ensemble qui m'enchante.
**Tania, pour Renoir, oui, tu as raison. Un auteur à découvrir donc!
RépondreSupprimerBonne soirée à toi aussi.
**Delphine, tu me fais rougir:-) On a parfois l’œil ou la main heureux, une inspiration, et alors tout coule de source...Un beso.
**Maïté, ça me fait bien plaisir. J'ai pensé à toi, à tes magnifiques vagues, en lisant ces murmures des marées.
À bientôt, demain commence l'hiver...
Oh que c'est beau et doucement sensuel! Merci...
RépondreSupprimer**Edmée, coulons doucement dans le temps, tous les sens en alerte!
RépondreSupprimerMerci Colo, belle découvertes pour moi.
RépondreSupprimerBon Noël.
**Alba, tant et tant à découvrir...passionnant!
RépondreSupprimerBonnes balades madrilènes!
Merci pour cette sensualité et cet éveil des sens !
RépondreSupprimer"et l'après" est délicieusement entêtant !!
Très belle osmose ente les textes enivrants et le dessin envoutant – Merci Colo
RépondreSupprimer**Lautreje, ne pas les laisser trop s'endormir ces sens!
RépondreSupprimerBonne journée à toi.
**Olivier, je sens que tu es prêt pour un congé délicieusement sensuel, parfait!
Bonnes vacances hermanito.
Merci à toi pour le relais de la nouvelle ! Dire qu'il y a à peine deux ans je projetais d'aller me promener le long de la côte syrienne avant de changer brusquement d'avis. Dommage. Maintenant on ne peut plus y emmener un receuil de poésies de Mohammed Dib (superbes poèmes !)pour les lire en écoutant le bruit des vagues...quant à s'y coucher nu, il ne fallait déjà pas y compter ! :)
RépondreSupprimerwhaoooo ! une vague après l'autre dans le roulis des corps... la poésie comme volupté virtuelle : comme une invitation !!! C'est Noël au tison, on dirait... ;)
RépondreSupprimer**Euterpe, non, ce n'est vraiment pas le moment...Faire des vagues dans ta baignoire? :-))
RépondreSupprimer**K.role, mais oui!!!! :D
Le second poème est tiré d'un recueil qui s'appelle "O vive"; si jamais tu le vois de ton balcon, le long des quais...quoique des vagues sur la Seine...mais je mêle tout!
Olá
RépondreSupprimerLe tems est un traite qui s’enfuit en laissant les traces de son passage. Malheureusement cette période de l’année ne me laisse pas beaucoup pour visiter avec la régularité que je soutirerais tous ceux que j’estime et j’apprécie. Mais je ne voudrais pas laisser passer cette occasion sans te souhaiter des belles fêtes de Noël et, à la manière de Brel te souhaiter des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Bisous
**Merci Armando, rêves de vagues bleues pour toi, éphémères mais éternelles les vagues.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Dans toutes les langues, mais surtout avec ma bouche, mon visage, mon corps : Beau Noël à toi !
RépondreSupprimer**Lautreje, bras, mains, doigts...tout!
RépondreSupprimerÀ toi aussi, bien sûr!
Des mots presque diaphanes qui dévoilent le désir.
RépondreSupprimerDes mots sensuels et pudiques à la fois !
Joyeux Noël !
Merci pour le partage et pour la traduction de ces très beaux poèmes!
RépondreSupprimerJe te souhaite un Joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d'année!
**Saravati, baigner dans les nuances...Noël ensoleillé ici, le chocolat va fondre! :-)
RépondreSupprimer**Avec grand plaisir Kenza, belles fêtes à toi aussi.
Laissons-nous emporter par la vague voluptueuse... Joyeux Noël, Colo !
RépondreSupprimerOui, je vais plutôt faire des vagues dans la baignoire :) Joyeux Noël Colo !
RépondreSupprimerEcoute la voix de l'oubli qui te souffle "Le sable du temps est un cadeau de la mer"
RépondreSupprimerNe pas se contenter
RépondreSupprimerDe moins que l'éternel
Baiser de nos bouches,
Ces pas d'un ailleurs.
**Danièle, vague au corps, oui! Joyeuses fêtes!
RépondreSupprimer**Euterpe, bloup, bloup, quelques bulles! Felicidades!
**Alex, je n'oublie pas amigo...la mer est proche.
**Fort, fort beau Cédric, merci.
«HERMANDAD
RépondreSupprimerHomenaje a Claudio Ptolomeo
Soy hombre: duro poco
y es enorme la noche.
Pero miro hacia arriba:
las estrellas escriben.
Sin entender comprendo:
también soy escritura
y en este mismo instante
alguien me deletrea.»
OCTAVIO PAZ
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Feliz Navidad, Colo.
Je redécouvre Picasso grace à l'éclairage d'un Dib méconnu pour moi mais pas pour très longtemps.
RépondreSupprimerMerci de partager tes coups de coeur avec nous. C'est toujours un réel plaisir de venir humer le vent culturel qui souffle chez toi. Joyeux Noel qu'il soit rempli de chaleur et de partage avec ceux que tu aimes. Biz bien cordiale
**Hélder, qué delicadeza, muchas gracias.
RépondreSupprimerBon Nadal para usted también.
**Véb, très joyeux Noël à toi et ta famille! Je compte également découvrir d'autres textes de Monsieur Dib! Je t'embrasse, belle journée.
Un enchantement le dessin et le poème, belle harmonie sensuelle et ronde à savourer ...
RépondreSupprimer**Marcelle, savourons ensemble! Belle journée à toi!
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