Chaleur, parcs pour ceux qui vivent en ville.
Et ce poème si étrange à première lecture, surréaliste et réaliste à la fois.
Il m’a bien plu, il y a la nature bien sûr, et puis ces images inattendues.
Finalement les dimanches après-midi de ma jeunesse, au parc du Middelheim, à
Anvers, qui était derrière chez nous.
Dans le parc
Jairo Guzmán, Medellín, Colombia, en 1961.
les musiciens de l’air sont les fleurs
qui flottent telles des demoiselles
vêtues d’un manteau d’oiseaux
dans le parc où le dimanche les gens
déambulent rêvant de châteaux de pop corn
et marchent comme s’ils voyageaient
sur des tapis de papillons
afin que les poètes s’en inspirent
tandis qu’un cheval
secoue de la queue
les mouches de l’ennui
(Trad: Colo)
Source: https://www.cdp29.fr/fr/agenda/view/912/rendez-vous-aux-jardins-2024/
En el parque
Jairo Guzmán, Medellín, Colombia, en 1961.
los músicos del aire son las flores
que flotantes semejan señoritas
vestidas con un manto de pájaros
en el parque donde la gente el domingo
deambula soñando castillos de crispetas
y caminan como si viajaran
en alfombras de mariposas
para que los poetas se inspiren
mientras un caballo
sacude con el rabo
las moscas del aburrimiento
En cette période de canicule qu'on traverse ici, même dans les parcs, on a chaud! Difficile de tenir sans clim. Je ne sais pas comment on faisait avant! Bisous
RépondreSupprimerUn peu d'aide des arbres, peut-être...Bon week-end Val.
SupprimerJolie illustration pour ce poème. J'aime cet imaginaire et le cheval qui "secoue de la queue / les mouches de l’ennui".
RépondreSupprimerAu parc Josaphat, quand il fait chaud, plutôt que les allées ensoleillées, nous empruntons le chemin de terre qui longe le ruisseau, l'ombre des arbres y est délicieuse. Pluie ce matin, je t'envoie quelques gouttes de fraîcheur, dame Colo du Middelheim.
Merci, je les prends ces gouttes avec grand plaisir !
SupprimerL'énorme avocatier devant la maison, plus la vigne vierge nous sont une aide précieuse aussi, on sent la différence.
Bon week.end ma belle
Superbe ce poème avec ces images insolites qui font rêver... A la campagne, il fait bon à l'ombre c'est vrai qu'en ville ça doit être plus dur! J'aime aussi beaucoup l'illustration: une poésie en couleur...
RépondreSupprimerCette fantaisie des images m'a enchantée, comme toi.
SupprimerMerci Marie.
Il faut avouer que les châteaux de pop corn font assez envie! :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerIls frappent l'imagination ces châteaux, à défaut de remplir les estomacs;-))
SupprimerUn beso mediterraneo
De belles images...comme dans un songe parfois où l'improbable peut se vivre.
RépondreSupprimerL'image du cheval par contre est bien réaliste. Les animaux souffrent de cet envahissement surtout par cette chaleur.
Bonne fin de semaine, Colo ! Merci aussi pour l'illustration qui rejoint certaines images du poème.
Les poètes sud-américains emploient la plupart du temps des images, liées à la nature, si différentes de celles employées par les européens. Ça me séduit, vraiment.
SupprimerBonne fin de semaine à toi aussi Fifi, un beso
Bonjour, je suis Yann, je vous ai croisé chez une amie naute.
RépondreSupprimerEt j'ai déposé un commentaire sur un article précédent,
autour de Frida Kahlo. J'ai appris son existence à la suite du commentaire
de quelques blogs potes.
Amic@lement. ✅ Yann
Rebonjour Yannn, je viens de répondre à l'autre commentaire.
SupprimerMon blog est généralement dédié à la poésie en espagnol, j'espère que vous aimez la poésie...
Amicalement aussi.
Curieux poème mais il m'a tapé dans l'oeil j'aime ces insectes, fleurs et oiseaux qui viennent donner vie à ce parc
RépondreSupprimerCurieux, hétéroclite, oui, sans ponctuation mais on comprend bien le sens me semble-t-il...Allez, je t'envoie un tapis de fleurs bien fraîches.
SupprimerUn poème qui donne envie d'aller balader dans un parc, ce que je ne fais jamais vu que je n'habite pas en ville. C'est vrai que la chaleur est arrivée d'un coup et donne envie de farniente et surtout d'ombre à défaut de baignades :) J'aime le cheval qui secoue la queue, c'est une belle image et j'aime aussi l'illustration du jour très colorée que tu as choisi pour illustrer ce poème. Belle semaine
RépondreSupprimerMerci Manou, loin des parcs moi aussi, mais j'en connais de très beaux et ombragés.
SupprimerTrop tôt pour le potager cette grosse chaleur, mais a-t-on le choix?
Bonne semaine à toi aussi, j'imagine que bientôt tu auras de la famille chez toi.
Je n’ai jamais rêvé de châteaux de pop corn mais pourquoi pas de parterres de papillons, trop mignon !
RépondreSupprimerAh ça, moi non plus, je déteste déjà l'odeur des pop corn;-)
SupprimerMais ces mots donnent une note de réalisme au poème...
Avec toi, j'espère apprendre l'art de la poésie. Dans un premier temps, jeune au collège et lycée, je croyais les mots pris au hasard et posés sur le papier. Je n'entendais jamais les chouintantes. Serpents qui sifflent ....
RépondreSupprimerMais pour moi ce poème n'est pas évident. Si, tapis de papillon 🦋 je comprends.
Continue mon invitation. C'est peut être la chaleur qui me joue des tours.
Amicalement. ✓ Yann
Ah Yann, la poésie espagnole et surtout sud américaine est fort différente de la poésie française classique.
SupprimerJ'espère arriver à te faire aimer, un peu, les poèmes que je traduis.
À bientôt.